Je confesse avoir commis une erreur grossière : je n’avais pas lu beaucoup de commentaires, tous de grande qualité, et qui ont pour unique objectif le progrès par la critique positive. Si je l’avais fait avant de soumettre le texte, les évidentes maladresses qui l’émaillent auraient pu être corrigées. Vous les avez relevées sans me surprendre et je vous en remercie. Depuis, j’ai écrit d’autres choses avec une vigilance qui confère à l’écriture un plaisir renforcé d’exigence.
Ecrire est pour moi le plaisir de raconter des histoires, sérieuses ou pas, qui produisent des images faciles à recevoir. La rime est l’exercice.
J’ai voulu peindre la progression d’une émotion à travers le bruissement des étoffes, la fraicheur d’un coin de verdure, les cheveux, la main gantée, chacun des mouvements - innocents ou pas, les femmes savent très bien faire cela d’instinct - de cette jeune fille. Ceci explique la présence du diablotin, à ce moment, qui le nargue alors qu’il est au comble des émotions produites par ce qui se passe sous ses yeux. Une attitude bien désuète aux jours d’internet qui ouvre tout ne cache plus rien.
Un clin d’œil particulier à Grange qui m’a fait découvrir le poème de Victor Hugo ! Tant de choses ont été écrites depuis des siècles. Ne doit-on exprimer que des choses nouvelles ? et si oui, quelles sont-elles ? ne peut-on plus écrire sur le temps, l’amour, la peine, la mort, l’amitié au risque de se voir opposé qu’un Grand l’a déjà fait, en mieux forcément ? Je ne me flatte que d’une chose : avoir voulu exprimer une émotion similaire à celle d’un Maitre.
Merci pour vos témoignages, j’avais hâte de les lire.
MajorTom

MajorTom,

En découvrant le poème de Victor Hugo, j’étais certain que vous ne le connaissiez pas non plus. J’ai écrit moi-même trois poèmes où une jeune fille trempe son pied dans l’eau. Une fois dans l’eau froide, une fois dans l’eau tiède et une fois dans l’eau chaude. Ce que je peux vous dire, cher MajorTom, c’est que votre texte est plus abouti que celui de Hugo. C’est pas parce qu’un génie s’amuse à écrire sur un coin de table, qu’on doit tous la débarrasser. On n’est pas des domestiques.

Bravo à vous et bienvenue.

Ludi
qui en a rien à cirer de Hugo

Un auteur peut écrire un " nouveau " poème sur l'amour, l'amitié, la paix, la beauté, les saisons ; j'en fais partie et cela me plaît !
En lecture aveugle, ce sera toujours pour moi une découverte, de lire un texte sur ces sujets qui jamais ne se tariront !
S'ils venaient à ne plus exister, cela signifierait que sur la Terre, la vie s'est arrêtée ...
" rebatteur " de thème, papipoète

S'il ne fallait aborder que des thèmes originaux sans jamais s'inspirer de qui que ce soit nos auteurs classiques n'auraient pas écrit grand chose. Peu de fables animales du côté de La Fontaine, Corneille et Racine dans les choux et côté Shakespeare ce serait plutôt maigrelet aussi.

Bonjour MajorTom,

En bonne fan de...j'aime beaucoup votre pseudo.
Et merci pour les explications sur le fameux diablotin.
Vous voyez, vous pouvez déjà jeter aux orties une partie de mes remarques : moi j'ai commenté votre poème en espace lecture, sans connaître l'identité de l'auteur, et à ce moment là, votre texte était classé en poésie classique.
Comme il n'a pas été publié dans cette catégorie, mes observations ne tiennent plus la route. Ceci dit, si ça peut vous consoler, je fais ma "euh oui, je connais la prosodie classique moi..." mais sachez que je ne publie pas moi même en classique. Trop rigoureux, je ne suis pas à la hauteur.
Autre chose : vous débutez sur le site, ne vous découragez pas, continuez sur votre lancée; elle portera ses fruits, je n'en doute pas.

myndie
Ground control

Et voilà ! J'ai reçu 15 commentaires, je m'en suis délecté et me suis dit : Wouahou !!! il y a du lourd. Là enfin je vais pouvoir progresser. Vous avez donné une dimension nouvelle à mon plaisir de créer et d'écrire. Car il faut bien reconnaître que c'est en se confrontant à l'appréciation des autres que se dessine l'objectivité. Ses enfants sont toujours les plus beaux ...
Merci encore.

MajorTom
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