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Perdus sur "Le chemin de toi"
Visiteur 
Merci à Oniris d’avoir accepté mon texte.
Pour un pragmatique comme moi, je trouve saine la disparité des commentaires. Elle permet de faire émerger des clients (disons à partir de Beaucoup) au milieu des lecteurs, là où l’unanimité est parfois trompeuse, encouragée qu’elle peut être par un phénomène de suivisme un peu badin.
Je suis heureux que plusieurs chemins possibles aient été empruntés. Pour moi il y en avait un seul, au milieu duquel j’ai parfois senti le parfum d’une femme. Je n’ai rien fait pour l'éloigner.


Myndie (Passionnément) : Merci de ton passage. Oh oui, c’est un chant de mélancolie, d’incertitudes, d’aspirations, et surtout d’amour. Quand on a compris le sens du texte, je crois qu’on ne peut pas en douter.

Rosebud (Pas) : Pas, comme Pas de souci. Le verbe nieller, une transcendance ?? Bigre. Je l’ai utilisé parce que mon petit-fils venait de l’apprendre au CP (un de ses copains a un père bijoutier). Quant au titre douloureusement christique, même les campeurs du chemin de Compostelle ne m’ont jamais parlé comme ça. Avec une cartographie pareille je comprends que vous vous soyez égaré. Et si vous trouvez « le verbe nu » prétentieux, c’est tout simplement, je crois, que vous n’avez pas compris le sens du poème. Je n’ai pas souvenir d’avoir jamais écrit un texte prétentieux. J’utilise souvent les mots au premier degré, comme ici, en tout cas faut-il d’abord chercher ce premier sens. De toute façon je ne m’en éloigne jamais beaucoup ; je n’ai décidément rien d’un auteur hermétique.

Robot (Beaucoup+) : Merci de votre appréciation. Question ponctuation, je la refuse le plus souvent pour moi-même en poésie libre, même si je l’excuse à contrecœur chez quelques poètes comme Jaccottet. Je sais les remarques que ça peut entraîner, mais c’est un choix définitif auquel je déroge très peu.
« Et puis, il y a d’autres fleurs que la rose pour exprimer un sentiment ». Oui, je comprends votre idée. J’aurais pu taper Fleurs sur Google, mais pour moi, exprimer le cliché de la rose était essentiel, et le répéter aussi.

Cat (Passionnément) : Merci de ta sensibilité, que je sais grande. Oui je reprends tout de ce que tu as dit, et particulièrement : « Ton poème est une quête, une espérance, et en même temps le regard perdu… ». Mais qui est donc ce Toi ?

Papipoète (Bien) : Merci à vous. Je connais votre attachement à la ponctuation, mais voyez-vous, je ne vous suivrai pas dans votre révolution du Retour vers le futur, avec une arbalète et une hallebarde. Sauf si vous repassez ma houppelande. Il faut noter que l’exception dans la poésie moderne est bien la ponctuation et non son absence. Et puis Aragon a même écrit toute sa vie du classique sans ponctuation, ça n’est donc pas d’hier. Je crois sincèrement, sans vous offenser, que parler à un auteur de ponctuation dans un poème libre est un combat d’arrière-garde. Mais vous avez parfaitement le droit de ne pas y renoncer, et j’imagine que votre note ne prenait pas en compte cette seule considération.
« Il ne connaît plus la voie qui mène à elle » : c’est très juste, ça, quand on sait de quoi je parle.

Leni (Passionnément) : Merci infiniment. Tu n’es pas toujours aussi bavard en commentaires, et que tu aies pris sur ton temps d’écriture m’honore. Oui, il y a parfois un peu de secret dans ma poésie, jamais d’hermétisme. Tout est dans le texte ; aucune devinette.

Socque (Non évalué) : Merci de votre commentaire. Mais pourquoi ne pas évaluer ? Est-ce bien juste ? Un Vraiment pas reflète votre analyse, je vais le comptabiliser comme ça.
Pourquoi tant de poètes parlent de poésie, pourquoi cette mise en abyme de la poésie, demandez-vous ? Sans doute parce que le sujet m’intéresse, et que ça me suffit pour écrire sur lui, sans avoir à prendre en considération la connaissance déjà universitaire que pourraient en avoir certains lecteurs. Pardon d’avoir blessé votre intelligence en la matière. Je suis un puceau qui renouvelle son prépuce en permanence. Sans doute aussi n’ai-je pas autant d’occupations que vous du côté de la SF, ni ce besoin de glorifier d’une autre manière le même néant.

Je comprends tout ce que vous dites, je comprends même bien la manière dont vous le dites.
Vous trouvez donc « Le chemin de toi » maniéré ? Deux mots pourtant si simples, pour une idée si simple… Le même maniérisme, par exemple, que dans l’expression « Le chemin de Compostelle » ? Chacun cache ses idoles où il veut.

J’ai bien compris que chacun de mes mots vous a agacé. Sans doute la simple trivialité de leur emploi. Comment peut-on encore utiliser le mot « tombe » par exemple, après que des milliers de poètes l’aient déjà fait, surtout pour dire qu’on parle d’une tombe ? Pourquoi se dire bonjour ou merci ? Vous êtes comme la gentille marâtre qui n’aime pas ses beaux-enfants : « tu n’es qu’un gros nul, mon fils, regarde-toi, on va faire ton éducation ! »
Mais vous croyez que j’ai envie d’écrire quel type de poésie ? Vous croyez que je rêve d’un poème écrit au fronton du cimetière de la planète Wasp-12B ? Vous croyez que j’ai envie de dessiner des obus dans mes poèmes ?

Vous allez vite retrouver votre sérénité, je ne suis pas très productif, mes passages se font rares.
Sincères mercis d’avoir pris du temps pour me refaire le portrait de votre palette de correcteurs. Je me sens beau maintenant comme un homme holographique.

Pour finir : « Quoi qu’il en soit, il serait injuste de ma part d’évaluer votre texte tant il m’énerve ».
Il me semble que comme moi vous prenez beaucoup de détours pour dire des choses simples : pour moi c’est une demande en mariage :)

Pizzicato (Bien) : merci de ton passage. Nieller ma faim, oui c’est comme ça que je vois le chemin de l’écriture. Le reflux turbulent du vide n’est pas une image précieuse. Là encore c’est du premier degré. Le vide c’est le reflux turbulent (mots simples et évocateurs) de la pensée zéro. C’est le bruit que fait Hanouna, c’est le reflux des commentaires de sa pensée dont on nous gave par-dessus le marché. C’est Hanouna contre La Grande Bibliothèque. C’est la simple question que pose le poème : quelle est notre place à nous aujourd’hui, petits artisans poètes, avec nos petites pensées de rien.
Essaie de relire mon texte sous cet angle, peut-être la préciosité disparaitra un peu.

Cristale (Beaucoup+) : merci, tu as su te situer au cœur de mon poème : « L’essence dont sont faits tes vers diffuse la nostalgique musique de leurs questionnements, de leurs espoirs erratiques, et toujours l’image de ce possible impossible qui tourmente ce sentier mal balisé sur lequel ils craignent de s’égarer malgré tes certitudes ». C’est une des questions que pose le poème.

Par ailleurs, oui c’est vrai, je ne serai jamais un pur moderne. Je n’aime pas la poésie verticale, la poésie phallique. J’aime la poésie Femme, la poésie transversale, celle qui s’étire en écartant les doigts sur le clavier. Une femme nue sur un lit peut être belle, mais paresseux ou bestial celui qui n’a pas vu les vêtements qu’elle a perdus sur le chemin :
Chemisier → jupe → soutien gorge → culotte ne dit pas le même désir que Culotte → soutien gorge → jupe → chemisier, et pourtant la photo de la femme nue sur le lit est la même. La poésie ce n’est pas une femme nue sur un lit, c’est le chemin de la porte d’entrée jusqu’au lit. »

Nostalgie, romantisme, sont pour moi des mots qui ont encore un sens poétique, même s’il est difficile de les renouveler. Mais les coups de bâton (je ne parle pas de tes caresses) ne m’ont jamais fait reculer. Oui, nous aurons décidément beaucoup de choses à discuter cet hiver.

Je lisais récemment le texte de Hersen : Le cadran solaire. Nous parlons de la même chose, l’incommunicabilité. « L’éternelle amarante » c’est le cadran solaire que Michel voulait offrir à Louisa. « La valse lente d’une rose du soir » c’est le sentiment de Luisa quand elle voit le cadran, c’est le cliché de la rose passagère, c’est le décalage entre l’éternité espérée de l’œuvre et la déception frivole de celui qui la reçoit dans son époque.

Merci encore pour vos retours. ils vont m’aider à mieux préparer mes compétitions de bridge :)

Ludi
poète des cartes

Contribution du : 03/09/2017 11:39
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Re : Perdus sur "Le chemin de toi"
Visiteur 
Arielle (Un peu) : Merci de ton passage ; peut-être trouveras-tu plus haut quelques éléments pour ma défense.

Michel (non évalué) : Merci aussi de ton commentaire très développé. Même réflexion qu’à Arielle.
« La ligne écrite de l’horizon sur le chemin de toi ». Oui, lorsque j’écris, j’ai la mauvaise manie de fixer les crêtes de l’horizon plutôt que mes chaussures :)
Oui, nieller plutôt que graver, parce que la nielle est une gravure plus résistante qu'un poinçon sur un arbre. Et le poète espère toujours graver ses mots ou sa faim pour l’éternité.

Contribution du : 03/09/2017 12:18
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Re : Perdus sur "Le chemin de toi"
Visiteur 
Citation :

Ludi a écrit :
Cat (Passionnément) : Merci de ta sensibilité, que je sais grande. Oui je reprends tout de ce que tu as dit, et particulièrement : « Ton poème est une quête, une espérance, et en même temps le regard perdu… ». Mais qui est donc ce Toi ?


En attendant mes convives pour passer à table déguster les petits farçis préparés avec amour ce matin, curieuse d’en apprendre davantage, je passe vite fait te répondre :

Qui est ce Toi ?
Sincèrement, je ne sais pas. J’ai un peu peur de me méprendre sur ton Toi, à toi. Mais quand même, j’ai envie de te donner la première impression/image qui m’est venue hier à l’entame : c’est le Toi(t) du Monde. L’Apothéose.

Ou encore, ce Toi vers lequel irrésistiblement va le Moi, bras tendus, cœur et pensées confondus. Le Toi qui fluctue entre le difficile équilibre des choses. Et finalement, peu importe que tu parles ici de ta pensée de poète, cette fluctuation peut se projeter sur d’innombrables autres choses de la vie.

Recevoir des commentaires aussi différents, c’est très intéressant à observer.
De prime abord cela paraît évident : tous les goûts sont dans la nature.
Seulement voilà, moi, quand je trouve un texte auquel je ne comprends rien, je n’éprouve pas le besoin de le dire. Si j’émets un avis, c’est bien qu’il y a quelque chose qui m’a titillée…

A taable...

Contribution du : 03/09/2017 12:21
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Re : Perdus sur "Le chemin de toi"
Visiteur 
Vendularge (Non évalué) : Merci de m’avoir regonflé les voiles. Le plaisir de te retrouver sur un commentaire poésie justifie à lui seul d’avoir écrit mon texte. Je ne sais pas pourquoi tu n’en produis pas plus souvent, tant j’ai trouvé tes remarques intéressantes.

J’ai considéré ta formule « Il nous faut des lunettes, des virgules et des points qui nous aident à saisir, nous sommes empêtrés en pays inconnu et pourtant voisin » comme une antiphrase qui acceptait l’idée du petit effort demandé pour s’habituer à l’absence de ponctuation. J’espère que j’ai bien compris ton idée (dis-donc, tu ferais une sacrée poétesse :)), sinon si ça se trouve, je suis en train de m’enthousiasmer pour quelqu’un qui n’a fait en réalité que me mettre des baffes.

Heureux que la première strophe t’ait semblé dire ce qu’il était utile de comprendre, c’est en tout cas ce qu’il m’a paru en l’écrivant, sans vouloir à aucun instant faire des signaux de fumée. Ugh ! Pour le reste, je reconnais mes idées dans le développement que tu en as fait.
Je ne sais pas si quelqu’un a dit un jour qu’un plaisir ne devrait jamais se renouveler. Si ce type existe, c’est un crétin. Moi j’en reprendrais bien une pincée si l’avenir renouvelle l’occasion.

Proseuse (Beaucoup+) : Un bonheur n’arrive jamais seul, le vent du large t’a ramenée vers moi. J’aime le cheminement de tes lectures. Bien sûr qu’on parle de Muse, de poésie et d’écriture. Bien sûr que la nostalgie rôde, l’espoir aussi que notre époque ne nous tue pas. Tu sais, Ludi n’est qu’un personnage, j’en change quelquefois le costume sans craindre de dérouter ; ma palette va du porno chic aux bergeries rupestres, en passant par le madrigal enroué. Ta poésie est un bonheur, ta prose est une tuerie. Je rêve d’un poème de Vendularge et d’une nouvelle de Proseuse. Après ça j’abandonne l’écriture.

à toutes les deux.

Contribution du : 03/09/2017 19:28
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Re : Perdus sur "Le chemin de toi"
Maître W
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Citation :

Ludi a écrit :
Je rêve d’un poème de Vendularge et d’une nouvelle de Proseuse. Après ça j’abandonne l’écriture.
.


Vendularge et Proseuse.

Merci de vous y atteler.
Vite.

D'avance merci.

W

Contribution du : 03/09/2017 20:11
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Re : Perdus sur "Le chemin de toi"
Visiteur 
Merci widjet
T'as toujours été mon meilleur soutien.

Contribution du : 03/09/2017 20:22
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Re : Perdus sur "Le chemin de toi"
Expert Onirien
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Ha! Widjet je ne voudrais pas être responsable du mutisme d' une plume et qui plus est de celle de Ludi !! promis-jurer -cracher, je n' écrirai jamais, ici, de nouvelles !!!
Bonne soirée à vous deux et à ventdularge aussi !

Contribution du : 03/09/2017 20:33
_________________
A force de frotter tous ses grains de sable les uns contre les autres, la mer finira bien par mettre le feu à l'eau !

Proseuse
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Re : Perdus sur "Le chemin de toi"
Organiris
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"Après ça, j'arrête l'écriture" dixit Ludi

Non, tu aurais tort.

car figure que la gloire peut frapper n'importe quand, au moment où tu t'y attends le moins.

Moi, par exemple. me voilà couverte de ta gloire ludesque. je ne commente pas ton poème et tu me cites dans tes remerciements.

T'appelle ça quoi, toi ?

En plus, on parle d'incomunicabilité (rien qu'écrire le mot est déjà un problème pour communiquer) et tu as et j'ai tout compris.

ça me fait tout chose

Contribution du : 03/09/2017 20:47
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Re : Perdus sur "Le chemin de toi"
Visiteur 
Hersen : « je ne commente pas ton poème et tu me cites dans tes remerciements. »

Oui Hersen, je sais que quelquefois le saisissement que procure un texte empêche d’en parler. Les mots semblent insuffisants pour élever sa pensée jusqu’à lui : la fameuse incommunicabilité. Je sais, j’ai souvent calé aussi devant les textes de Widjet.

Contribution du : 03/09/2017 22:06
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Re : Perdus sur "Le chemin de toi"
Visiteur 
Cat #3 : « Qui est ce Toi ? Sincèrement, je ne sais pas. J’ai un peu peur de me méprendre sur ton Toi, à toi. Mais quand même, j’ai envie de te donner la première impression/image qui m’est venue hier à l’entame : c’est le Toi(t) du Monde. L’Apothéose. »

J’aime bien cette idée de « toit ». Oui, pour moi la poésie est le toit de l’écriture.

Contribution du : 04/09/2017 10:49
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