Sur un brin d'irréel surgit mon dévolu
La prairie s'est brisée et on ne m'a plus vue
Mon rire lentement se pose sur les fleurs
Mais aucun papillon n'attrape mon malheur

L'escargot prend son temps sur le dos
et son âme en patience.
De l'heure il ne connait que les aiguilles de pin,
de l'ombre les parures de l'hêtre.

À travers le cosmos je conquiers les étoiles… Dans l’espoir absolu d’enlacer l’infini… Seul en l’obscurité voir en catimini… Ton Coeur briser le mien au loin mettant les voiles…. Désolé quand je prévisualise tout va bien et quand je poste les vers sont tout éparpillés !

Elle a tressé le vent pour faire son histoire
On lui a pourtant dit que c'était dérisoire
Elle a tenu son cap en fille du matin
Dans ses mains elle a mis l'écharpe du destin

Qu'importe la morale et les a priori
De tous les bien-pensants qui tentent de traduire
Par la vénalité ma tendance à séduire
Les femmes disposant d'un fortuné mari.

Forcément femme riche aux us onc ne varie
Car la dame n'aura d'autre but que d'offrir
Son temps à son amant sans désirer s'unir
Mari marri ne sait cette filouterie.

Il nous faudrait bannir les faciles maîtresses,
En pouvant dédaigner leurs frivoles dehors,
Nous, du genre éminent, phallocrate et retors
Car l'orgueil nous requiert tombeurs de forteresses.

Séduire vous rassure et calme votre angoisse
Quand le miroir trahit le cheveu scélérat
Ou la ride outrageant votre ego qui se froisse
De devoir recourir a quelque vain cérat.

À faciles maîtresse optez pour, s’il le faut,
La bourgeoise et sa dot permettant jouissance
Et luxure à l’envie, accepter son aisance
Ses quelques appas gras, et montez à l’assaut.

Comment puis-je lutter contre l'indifférence
Qui pire qu'un refus nourrit mon désespoir.
M'a-t-il manqué les mots, le geste ou l'apparence
Pour intriguer votre âme au point de l'émouvoir ?