Dans la rose rouge, éclot son rire bleu,
Il avance une main vers d'invisibles voeux.
On suit sur les routes sa démarche fragile
Il embrasse les blés, moissonneur intranquille.

Si l'on sait oublier la plupart des gréments,
Sur la mer comme au ciel et ses linéaments,
Plus rien ne vous attache et les vagues sont ivres
De soleil et de joie quand la lame délivre.

gréements ! oups

Je fixe les nuages et leurs formes zélées
Mon temps semble un rivage aux divers sangs mêlés
Peut-être qu'un matin, j'aurai la certitude
de voir un monde ouvert aux grandes latitudes

Une écharpe d'oiseaux ondule et s'effiloche
Aux branches nues d'un arbre desséché :
Hardis et foisonnants comme un été soudain,
Et le voilà joyeux, couvert de fruits qui chantent.

Regarde le sirop du ciel au crépuscule
Et sa douceur de miel qui chaque jour bouscule
La promesse de l'aube et ses éclats si purs;
Au lever du soleil éclatent les fruits mûrs.

« Temps qui passe »

Plus opportun serait de dire " train à prendre ",
" Plaine à explorer " ou encore " joie qui file ",
Pour que le long des voies ferrées, de leurs méandres,
L’on soit heureux avant la fin du battement de cil.

Mots à poétiser
Qui font que l’âme vibre
Sauriez-vous composer
Un quatrain de vous libre ?

Je crois que je saurai
Car je me sens la fibre
Poétique il est vrai.
Les mots : mon équilibre.

Tu abrites en ton sein des rivières de voix,
des lacs de paragraphe et des plages de pages
Malicieuse tu sais que si l'on plonge en toi
Nos yeux s'épanouiront en plaisir chronophage