Merci à toute la communauté d'émettre de si nombreux avis et retours, toujours argumentés de manière très intéressante.

Je vais tâcher de répondre aux commentaires qui ont été laissé sous le poème "Bradbury".

L'idée de base du texte est simple. Bradbury est un auteur qui mêle science-fiction/fantastique et poésie. Il s'agissait de retrouver son univers, ce que Robot et Vincendix ont semble t-il ressenti.

Le point de vue est celui de villageois, d'habitants les deux pieds sur terre et les yeux vers le ciel. Les nuages changent d'agencement, deviennent "phalanstère" (utopique) et "citadelle" (vaste et beau projet).
Les voici transpercés d'une fusée, "passage de fusée, conquête de détresse" - détresse de la solitude terrestre et mélancolie de l'espace infini.
Les draps volent aux vents : les affaires terrestres sont humbles.
Une fois la fusée passée, les Hommes retournent aux cieux, par le biais d'une messe dominicale. Science et religion en quête de réponses aux mêmes questions.
Le voile orange : marque du passage de la fusée.
Le "si lointain retour" de celle-ci est oublié. Il faut bien que la vie, ici, sur Terre, poursuive son cours.

Voilà pour l'idée générale.

En conséquence, Provencao, vous êtes allé chercher l'explication un peu loin et j'avoue ne pas vous suivre, même si votre interprétation m’intéresse particulièrement.

[Oups, par manque de temps, je reviens pour la suite des commentaires prochainement.]

Fowltus, vous parlez de "mystère" et "d'apaisement", deux qualificatifs que je vous remercie d'attribuer à mon texte. L’œuvre de Bradbury pourrait peut-être vous plaire.

Vincendix, je trouve vos propositions de "corrections" tout à fait pertinentes. Je pense que le "pour" va effectivement devenir "sur" et que "pelote" va prendre un "-s" à l'avenir. Je vous remercie de vos remarques !

Papipoete, il est vrai que ce texte n'est pas d'une clarté limpide. Peut-être pourriez-vous le relire, après avoir lu mon explication du message précédent ?

LenineBosquet, sans secret, je me suis contenté de lire et relire Bradbury. Vous avez d'ailleurs vu juste en citant les "Chroniques Martiennes". Pour ce texte, je pensais particulièrement à ce recueil.

Au plaisir de discuter avec vous tous !

malgré vos " éclaircissements " sur le sujet, je pense qu'il faut être féru de Bradbury pour apprécier à sa juste valeur, votre poème qui ne manque pas de hauteur !