Bonjour à tous,

Je voulais tout d’abord remercier chaleureusement le CE d’avoir permis la publication de ce poème, qui me tenait à cœur, mais que j’avais posté plus dans l’espoir de recueillir des avis que celui d’être publié.

J’adresse également mes chaleureux remerciements aux lecteurs et plus encore aux commentateurs qui se sont arrêtés sur ce texte.
Un grand merci donc, à Fowltus, pour l’attention que vous avez portée à mon écrit et pour avoir pris le temps de partager vos impressions, grand merci également à Vasistas pour les mêmes raisons (je comprends que la forme ait pu vous surprendre) et grand merci enfin à Provençao, Queribus, Papipoète, Pizzicato et Léni pour le très bel accueil que vous avez fait à ce texte et pour l’avoir, chacun à votre façon, si bien compris.

J’espère que les explications ci-dessous, apporteront quelques éclaircissements supplémentaires.

Avant, juste un mot encore pour vous dire et partager avec vous ma joie d’avoir récolté ces jolies petites plumes, c’était totalement inespéré, et je les reçois comme un magnifique encouragement pour l’écrivaillon que je suis.

Sur la forme, je crois pouvoir dire que j’écris de manière assez instinctive (j’espère ne pas vous décevoir, Queribus), raison pour laquelle j’ai choisi la poésie libre qui me laisse la latitude nécessaire pour m’exprimer au plus près de ce que j’appelle (peut-être un peu pompeusement ) ma vérité intérieure. Le choix d’un langage simple et clair relève de cette même recherche qui pour moi prime sur toute autre considération.
Ce poème ne fait pas exception. Il est né d’une réflexion qui a pris un tour inattendu et que je me suis simplement appliquée à retranscrire dans son cheminement et son ressenti.

J’avoue (et c’est l’une des principales raisons de ma présence sur ce site) que la grande difficulté pour moi, sans doute inhérente à cette forme de poésie, en l’absence de repères formels déterminés, est de discerner ce qui a ou non une valeur poétique et quels sont les critères objectifs pour en juger (intérêt du fond? adéquation entre forme et fond ? musicalité ?...). Mais peut-être qu’au final, le principal intérêt de cette forme est de faire la part belle à la sensibilité de chacun.
En conclusion, même si je reconnais que ce texte comporte bien des lacunes poétiquement parlant, j’ai néanmoins du mal à l’envisager sous forme de prose, allez savoir pourquoi ?

Je reste bien sûr ouverte aux suggestions et aux conseils sur ce point, en précisant que retravailler la forme d’un texte est toujours une grande et longue épreuve pour moi, ayant souvent eu le sentiment de les vider de leur « substantifique moelle » par cet exercice.

Sur le fond, le but était clairement d’interpeller et d’inviter à la réflexion et j’ai construit le poème de manière à amener le lecteur au bord du « gouffre » ouvert par ces 2 questions, en essayant de lui transmettre le vertige qui m’a saisi quand elles se sont imposées à moi dans leur évidence déconcertante.

Pour le reste, il me semble que le commentaire de Louis dont je viens de prendre connaissance explique bien mieux le poème que je n’aurai su le faire. Louis, je ne sais comment vous exprimer ma gratitude pour votre analyse si fouillée et si attentive !
Je me contenterai donc d’ajouter juste 2 ou 3 précisions/ questions:

Le propre d’une humilité bien comprise est de pouvoir porter l’affirmation d’un témoignage très fort sans toutefois chercher à l’imposer.

L’Amour, voilà bien l’Infini dont il est question, amour du prochain en particulier et amour du « vivant » en général, en tant qu’il participe à notre humanité et à notre survie et donc…à l’amour du prochain.

« Comment pourrait incomber à l’homme, être fini, un amour et un devoir infini ? »
J’étais tentée de risquer 2 ou 3 pistes ou éléments de réponse, mais au final, je me demande si le premier devoir pour chacun de nous n’est pas de s’efforcer de répondre honnêtement à cette question ?

Encore merci à tous !

Amicalement,
Silver

Grand merci à vous Marie-Ange, pour votre accueil élogieux à ce texte. je suis heureuse qu'il vous ai touché(e).
"une interrogation à laquelle bien souvent nous sommes confrontés au quotidien"
C'est là une remarque tres intéressante et, effectivement, j'ai construit ma réflexion sur des choses tres concretes, d'abord puisées à ma propre expérience personnelle, puis à toute une liste de faits d'actualité.

Pour le reste, je crois qu.il est bon aussi de laisser cheminer la pensée dans l'intime...

Belle journée à vous