Bonjour cher(e)s Onirien(ne)s,

J'adresse un grand merci aux membres bénévoles du Comité d’Oniris qui se sont penchés sur mon texte et en ont permis la publication.

Je tiens à préciser, suite aux nombreux questionnements concernant la forme 4-3-2-1, que ce poème est un « Dizain de Lochac » forme fixe très précise dont l’agencement des vers et des rimes est le suivant : ABBA – CAC – DD – C
L’alternance des rimes féminines-masculines doit être respectée, selon les règles de prosodie qui régissent la poésie en catégorie classique.
Le mètre est l’alexandrin.

Je remercie chaleureusement tous les lecteurs et les commentateurs qui se sont penchés sur ce poème que chacun a pu interpréter selon son propre ressenti. J’en suis agréablement surprise et j’ai relevé de vous, ne pouvant tout retranscrire, quelques mots qui m’ont touchée (entre-autres).

Fowltus : « une belle pudeur »
Provencao : « lorsque tout se délite »
Papipoète : « cette chère ombre qui ne fait plus que passer »
Solo974 : « le chant lexical du bruit »
Anje : « l’ensemble reste doucement pudique »
Hananke : « ne se laisse pas appréhender facilement »
Pouet : « douleur poétisée sans pathos excessif »
Queribus : « un certain mystère...de la bel ouvrage »
Damy : « il y a des deuils qui ne se feront décidément jamais »
Leni : « une tristesse contenue et, qui sait, des regrets »
Pizzicato : « un texte ésotérique »
Moktar : « le refermement final sur le souvenir »
Hersen : « pas un mot en trop, pas un seul rêve alourdi »
Plumette : « je me perds...je me retrouve...et je frissonne »
Azedien : « métaphores...musicalité...images post-impressionnistes »
Quidonc : « ...c’est du cristal »
Vincendix : « quelques vers suffisent...c’est atrocement beau »
Arielle : « le poème...laisse au lecteur le choix de ses image »
Ioledane : « 4-3-2-1... puis le silence »
et le talentueux analyste Jfmoods : « dans la semi-obscurité se livre une lutte quotidienne sans merci avec les aspérités du manque »

Mille mercis à vous toutes et tous !
Cristale

p.s.; Arielle, je vous invite avec plaisir à partager un thé, à l'ombre, ou à la lumière, de mon contre-jours

Un grand merci pour vos lectures et commentaires dont les mots m'ont touchée :
Emilia : "que si peu de vers puissent traduire une force émotionnelle qui va crescendo"
Eclaircie : "une musique aussi nostalgique que belle"
Mina : "une femme qui se retrouve seule avec ses pourquoi"

J'apprends quelque chose sur le dizain de Lochac. Merci !

Cela explique les rimes. Décidément, je suis bel et bien un Moderne dans l'âme.

J'ajoute que la dimension contraignante s'est peu faite sentir de mon côté alors même que je ne savais pas qu'elle était là, et que c'est tout à votre honneur.

Merci pour cette lecture.

"Ton dizain, Cristale, m'a arraché un long sanglot et un profond soupir"
D.

Citation :

Merci Azedien, c'est ce que j'attends de chacun de mes poèmes : ne voir du canevas que les couleurs en oubliant la trame, alors, que vous l'ayez perçu ainsi m'encourage dans mon travail d'écriture.

Citation :


Merci Damy d'exprimer d'aussi profondes émotions, les miennes résonnent en écho.

Un grand merci BRH-CORP pour votre commentaire et cette haute notation.
Je retiens, entre-autres de vos mots :
"le thème du contre-jours est décrit avec subtilité et finesse"

Un grand merci à :

André48
"poème bref et si efficace" "dix vers pour émouvoir" "une blessure presque supportable"

Eki
"une invitation au recueillement" "la douleur de l'absence"

Papillon26
"la perte de l'être aimé" "Un texte poignant et pudique, tout en retenue"


Votre présence et vos mots me touchent beaucoup, merci à tous et toutes pour vos appréciations et ressentis.

Cristale

Ithaque
"Lecteur derrière le verre dépoli du texte" "c'est dans cet état de demi-cécité qu'il faut le lire"
"...un grand maître : Emmanuel Lochac"
et :
"un texte qui pourrait être sublimé par une diction sur fond musicalisé"

Oui, mais qui accepterait de le faire ?....sourire...suivez mon regard

Un grand merci pour votre lecture Ithaque et si vous connaissez un bon et généreux interprète je signe de suite pour la diffusion sur les ondes oniriennes.

Cristale
Votre texte ne peut être interprété que par une vois féminine puisque c'est une femme qui s'y exprime...
Que penseriez vous de le proposer à Cat?

Ith aque