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Merci pour votre courageuse lecture de Saserzuurshayil
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Quelques jours, pas suffisamment à mon goût, loin des soucis quotidiens et d’internet m’ont coupé un peu du monde virtuel, et réel. Voilà pourquoi je n’étais plus très présent sur Oniris ces derniers temps, au point de ne même pas avoir vu la publication de ma nouvelle « Saserzuurshayil », ni de donner mon accord pour les petites corrections proposées, ce que je fais maintenant.
Merci à vous, chers organisateurs, évaluateurs, correcteurs d’avoir pris le temps de lire cette longue nouvelle et de la publier.
Merci à vous, chers commentateurs, pour vos messages enrichissants et toujours si gratifiants.
J’ai qualifié ce texte en incipit de petite fantaisie. Cette histoire a vu le jour il y a quelques années pour un concours dont le thème était : « Rendez-vous à… »
Pour sortir des sentiers battus, j’avais rapidement imaginé le lieu le plus improbable possible, le plus insolite, avec ce nom imprononçable : « Saserzuurshayil ». Et puis ensuite, j’avais posé la question «Saserzuurshayil, vous ne connaissez vraiment pas ? », le tout début de ma nouvelle, comme cela, en l’air, sans trop savoir où mon personnage se trouvait, ni qui il était, ni ce qu’il faisait. L’interlocutrice est née d’elle-même, puis le train, le voyage (souvenirs de mon métier), les petites touches de délire qui ont voulu faire de la réalité et de nos certitudes une surface de sables un peu moins stables, des références peu sûres avec ces noms de villes ou de provinces inconnues, farfelues, et déstabilisantes…
J’ai écrit une première version de cette nouvelle avec une fin bâclée, banale, vue et revue. Après une participation à ce fameux concours et proposition sur Oniris pour publication, sans aucun résultat de part et d’autre, je l’ai laissé mijotée dans mes archives, toutes proches de ma corbeille, de longs, longs, oh, de très longs mois…
Puis après la lecture du livre passionnant du Professeur Régis Dutheil et de sa fille Brigitte, « l’homme superlumineux », livre que je vous recommande absolument, d’autres notions m’ont permis de reprendre cette nouvelle, de lui trouver une autre direction, une cohérence. J’ai perçu alors en ce texte comme une véritable plongée vers mon inconscient et j’ai peut-être compris ce qu’était ce besoin que j’avais d’inventer des histoires, des petits personnages…
Merci à vous mes deux précieux commentateurs pour votre courageuse et patiente lecture, vos gentils commentaires.
Jean-Claude : ces petites digressions sont voulues bien sûr. N’oublions pas que nous sommes dans la cervelle d’un seul personnage et ses pensées sont chaotiques et quelque peu incontrôlées, d’où cette impression de dérive. Je ne suis pas sûr d’avoir bien rendu cela.
Hersen : même réflexion que précédemment. J’ai voulu aller au bout de la nouvelle telle qu’elle est écrite car j’avais ce besoin de remettre tout ce joli monde à sa place, dans le grand océan de l’inconscient. Je ne sais pas si tout le monde aurait compris sans cela. Merci pour les suggestions de correction.

A bientôt à tous.


Contribution du : 12/02/2018 11:38
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Re : Merci pour votre courageuse lecture de Saserzuurshayil
Onirien Confirmé
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« Nous sommes la création, le tout début du monde, et son aboutissement. Nous sommes toujours les auteurs d’une histoire, toi, futile fantôme au cœur de cette boîte noire qu’est la cervelle, l’ego, et moi à l’extérieur de ta prison volontaire, l’être, l’être pur et éternel, qui apparaît enfin quand tu t’oublies et t’effaces. »

… … … …

Il m’a fallu plusieurs minutes pour y arriver, et suis donc heureux d’avoir arrêté mon choix sur un qualificatif on ne peut plus simple : « Émerveillé ».

Je suis émerveillé plus qu’impressionné par la pertinence de ce récit, dont la profondeur initiatique est si habilement (sensuellement) voilée par la nudité d’une apparente historiette qui prend sa forme dans une rédaction rapide, sans temps mort, qui garde le lecteur (en tout cas moi) de toute latitude de recul analytique.

Bravo.

Contribution du : 13/02/2018 05:29
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Re : Merci pour votre courageuse lecture de Saserzuurshayil
Visiteur 

Un grand merci Vincent pour votre commentaire. Bien sûr que rien dans ce texte n'était prévu à l'avance. J'ai cherché moi aussi en même temps que mes personnages à découvrir l'essence de ce lieu mythique, un lieu né d'un mensonge dans le seul but de séduire une jeune femme dans un train. Et puis ce lieu clos, mouvant, toutes ces personnes qui passent leur voyage comme elles peuvent, j'ai perçu cela comme une plongée dans l'inconscient. Un vrai délire à écrire, un régal. Je suis content que mon plaisir vous ait un peu atteint.

Et merci à vous également Anthyme pour votre passage, et apparemment votre attentive lecture puisque vous avez su dénicher la balade initiatique dans mon historiette. J'ai mentionné plus haut l'ouvrage de Régis Dutheil, mais je pourrais aussi apporter comme référence le livre de Eckhart Tollé " le pouvoir du moment présent".

A bientôt à vous tous.

Contribution du : 15/02/2018 09:29
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Re : Merci pour votre courageuse lecture de Saserzuurshayil
Visiteur 



Un grand merci à vous, cher Louis, pour avoir posé votre regard sur ma nouvelle, de l’avoir autant décortiquée, grattouillée, révélant les diverses pistes qui pouvaient emporter le lecteur jusqu’au mythique, ou plutôt le farfelu "Saserzuurshayil". Comme d’habitude votre travail m’a permis de comprendre certains détails de mon texte, c’est dire l’importance de vos commentaires toujours aussi complets et passionnants. Grâce à vous, j’ai découvert le paradoxe d’Epiménide.
Bien sûr, ce voyage n’en était pas un comme vous l’avez si bien démontré, juste une balade intérieure décorée de mes influences, de mes sources, de mes propres regards sur la vie, la conscience, le désir qui perd l’homme dans ses méandres, pour le pire et le meilleur.
Vous dites que « la fin du texte est embarrassée, tant il est vrai que le désir est l’essence de l’homme. » Je ne la vois pas réellement comme cela, elle est plutôt une ouverture vers un autre état, inconnu sans doute, mais que seul l’être libéré peut appréhender. Et la preuve probable que nous ne sommes pas en cet état nouveau est de ne pas voir cela, de rester en nos limites d’être humain. Il faut bien comprendre que nous ne sommes pas des êtres humains, que le statut d’homme n’est que provisoire, que ce n’est qu’une étape dans l’évolution de la conscience, et que ce désir qui serait le moteur de son existence est un moyen ô combien perfectible pour entamer d’autres voyages. "Saserzuurshayil" n’est ni un lieu, ni un état, figé…
Je pense que la solution, et c’est ce que veut sans doute dire mon personnage féminin, ce qui donnerait sans aucun doute la trame d’une toute autre histoire, est de comprendre cela.

Encore merci à vous tous pour vos lectures et vos réflexions.

Merci également aux correcteurs pour la petite retouche.


A bientôt… peut-être.
Eccar


Contribution du : 22/02/2018 12:02
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