Pour ceux qui pourraient être intéressés.

Je me dois quelques explications à propos de ces écrits. Dans les années 90 j’ai passé deux ans en Arabie Saoudite (près de Najran justement).
L’Arabie Saoudite est le pays ou l’expression « les droits de l’homme » n’existe pas. (ne parlons pas des droits de la femme ou des immigrés). Les condamnés à mort sont décapités au sabre. Lapidation, flagellation, amputation d’une main pour vol font partie de l’arsenal juridique.

L’esclavage a été officiellement aboli en 1965 (officieusement il continue de se bien porter).
Le président français l’année dernière a donné la Légion d’Honneur au ministre de l’Intérieur Saoudien qui venait juste d’exécuter 30 opposants (sous prétexte de terrorisme ).
L’Arabie Saoudite est le pays le plus riche du monde.

Bref. Un pays avec une nature fantastique de montagnes et de déserts que j’ai beaucoup sillonné et marché et plongé (Mer Rouge).

J’ai écrit une série de récits fin 1990 (un dizaine), sous forme de poèmes. J’ai eu l’idée il n’y a pas longtemps de vous les soumettre. Parce que je pense que quelque uns d’entre vous peuvent être intéressés.

Le narrateur de ces poémes est un jeune garçon 12-14 ans, qui a fui les persécutions. Il raconte le pays et les gens tel qu’il a vu et senti. Pour cette raison, l’écriture est sobre, sans effets esthétiques.
Elle est à la mesure des yeux qui ont vu et du cœur qui a senti.

Ce sont des petits tableaux de la vie qui a été réelle un jour là-bas, et qui n’est pas loin d’être réelle encore aujourd’hui.
(L’Arabie Saoudite est en train de massacrer le Yémen, l’ennemi héréditaire, avec nos armes et nos principes républicains)