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A propos de "Le comptant pour rien"
Expert Onirien
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21/12/2015 15:48
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Bonjour et merci à vous, CE, lecteurs et commentateurs.

L'idée de ce poème m'est venu d'une part de ma propre expérience (les sombres garnis aux plinthes cafardeuses, c'est du vécu !) qui a resurgi après la lecture cet été de "Dans la dèche à Paris et à Londres" de G.Orwell que je vous recommande chaudement.
En le lisant, je me suis rappelé à quel point il est difficile de remercier celui qui vous fait l'aumône. Orwell en parle très bien à la fin de son bouquin, malheureusement je ne l'ai pas sous la main et ne peut donc pas vous en livrer un extrait. C'est fort dommage, il en parle mieux que moi... Bref, vous l'avez déjà sans doute remarqué, il n'est pas rare de n'être pas remercié de son geste de charité et c'est un processus complexe qui fait entrer en jeu des notions de honte, de dignité, de rancœur, de fatigue, de rancune et j'en passe.

Le titre "Le comptant pour rien" est une tentative pour ramener ce texte à notre époque, on est dans le contemporain. D'ailleurs le l'avais posté en "contemporain", pensant que "couenne" comptait pour 3 syllabes, comme on me l'avais fait remarqué pour "mouette" dans mon poème "Fluctuence". Bref, les diphtongues et moi, on est fâché.

Izabouille : merci, dommage que vous n'ayez guère d'empathie pour mon clochard, il faudrait pouvoir aimé les gens malgré eux, ce n'est guère facile, je vous l'accorde !

Mokthar : Encore un commentaire de haute volée, plein d'ironie, j'aime votre style ! Mais loin de moi l'envie de culpabiliser le bourgeois, c'est bien mon personnage qui a raté sa vie, d'où sûrement sa hargne. Merci.

Gemini : Oui,tout à fait,en opposition au clochard céleste, le mien est bien terrestre, ici et pas ailleurs, sur nos trottoirs, pas dans l'éther. Je ferai désormais bien attention à l'alternance F/M entre les strophes puisque c'est la deuxième fois qu'on m'en fait la remarque cela me sautera aux yeux maintenant. Et à la conjugaison aussi, une correction de cette dernière me vaut un hiatus disgracieux ("ferai obèse"). Merci.

Fowltus : Merci, mais si vous en parlez très bien : "parce qu'il oppose à la beauté d'égales laideurs", c'est tout à fait ce que je cherche à faire par mon travail de poète.

Bipol : C'est mon langage que vous trouvez désuet ? Peut-être. Mais j'aime tous les niveaux de langage, de l'argot médiéval à celui de Grigny de 2016. Ici j'ai peut-être subi l'influence du bouquin d'Orwell que je cite plus haut qui a été publié dans les années 30.
Le thème en tous cas de ce poème est toujours d'actualité n'est-ce pas. Merci.

Robot : Merci à vous d'avoir si bien saisi le sens de ce texte. Je viens de lire mon premier Zola, il était temps !(La joie de vivre)

Papipoète : Merci de votre commentaire, j'ai moi aussi bien fréquenté cette faune. Et oui "braves gens", ils sont bien braves en effet, et le seraient d'autant plus si ils donnaient sans rien attendre en retour.

Louison : Merci beaucoup d'avoir saisi la force que j'ai voulu donner à ce texte.

Palrider : les gens bons donnent, et les couennes méprisent. Merci de votre haute appréciation, c'est rare, ça se déguste.

Quidonc : Merci de votre commentaire. C'est vrai qu'il y a ton suranné, force est de le reconnaître. Bipol m'en avait fait la remarque, je lui en est donné explications que vous pouvez lire un peu plus haut. Merci pour "orgueil", c'est ça.

INGOA : merci de votre commentaire. "Fais toi donc tout petit, deviens légèreté, suivi de : "je me ferai obèse au regard qui m'avale" est un dialogue fictif entre mon clochard et celui qui lui ferai l'aumône par exemple. Un homme lui dit "Fais toi tout petit", il lui répond "je me ferai obèse".
Pour le titre, j'en parle au début de ma bafouille. Mais je suis d'accord, il manque de force, je n'en suis pas très content mais comme je ne résiste jamais à un jeu de mot quand j'en vois un...

Willis : Merci, nous avons échangé en MP, je ne voulais pas vous forcer au commentaire public, je voulais juste comprendre votre démarche.
Je ne trouve rien d'offusquant à "modifier (mon) texte aux yeux de tous", c'est u exercice que vous pratiquez souvent et on voit que vous y prenez plaisir. Bon, moi je ne me reconnais pas dans votre réécriture mais je ne me sens pas blessé.
Quand vous m'avez dit par MP que vous n'aviez pas de compassion pour les mendiants et les ivrognes, je vous ai répondu ironiquement que j'avais entendu parlé de cas comme le votre mais que je croyais que c'était une légende pur effrayé les enfants. Ce que j'ai voulu exprimer à travers ce texte c'est que, pour moi, la compassion doit aller à ceux qui souffrent, point. Qu'ils soient fainéants, ivrognes, malades mentales, agressifs, irrespectueux ou que sais-je encore.
On ne connait jamais les accidents de vie et les désordres psychiques qui poussent les hommes dans la rue et la boisson.
Merci pour votre commentaire.

Castelmore : merci, n'en jeté plus ! Sans dèc merci d'avoir saisi mon travail de forme (rimes, rythme grâce aux dialogues etc...), on est toujours content quand quelqu'un s'aperçoit du boulot derrière.

Hiraeth : Héhé, je me la suis posé cette question ! Un ami d'ailleurs me l'avais fait remarqué, il m'a dit : "hé, gros, on a compris où il allé nous les mettre ton clodo, dès ce vers 5." Je n'ai pas résisté à enfoncer le clou. C'est un de mes défauts.
Ce n'est pas la première fois non plus que vous me faites réfléchir sur ma propre "oeuvre", vous m'aviez parlé déjà de la goinfrerie. Vraiment ça m'interroge sur moi-même, je ne l'avais pas remarqué tout seul. Je vous remercie vivement, je trouve là tout l’intérêt pour moi d’être ici, pour comprendre le sens de ma démarche poétique.

EricD : Oui, ce "bien" dans "bien abject" est une cheville, vous l'avez remarqué...
Je ne lis pas beaucoup de poésie, voire très peu, mais je lis Richepin !Merci pour votre commentaire.

Miguel : Dommage que vous ayez lu là des lieux communs. J'ai au contraire essayé de parler de quelque chose de plus fin qu'une simple révolte du clochard contre la bourgeoisie. Mais ce n'est sûrement pas assez clair.
Merci de votre commentaire.

Merci à tous et à bientôt.

Contribution du : 09/10/2018 10:15
_________________
Lénine Bosquet
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Re : A propos de "Le comptant pour rien"
Expert Onirien
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21/12/2015 15:48
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Toutes mes excuses pour les nombreuses fautes, je me relirai la prochaine fois avant de poster.

Contribution du : 09/10/2018 20:13
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Lénine Bosquet
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