Un merci humide d’émotion ... de cette goutte d’eau et de ses soeurs au comité éditorial, à tous les lecteurs et commentateurs de cette ballade sous la pluie...

Un poème tout simple sur la vie et la mort dans le froid qu’elles redoutent ... de ces petites gouttes d’eau qui nous tombent du ciel !

Désagréables souvent, agréables souvent aussi ... utiles voire indispensables toujours.

Merci Corto,Vincente, papipoète, Hananke, Francis, Stephanie90, PIZZICATO, Donaldo.
Merci à chacun de m’avoir accompagné lors de cette promenade à travers le ciel et les saisons et de m’avoir dit le plaisir de cette lecture.

Et pour papipoète, grand vigile en prosodie classique... ci après une version revue et corrigée qui pourrait prétendre au néo (?)

Mes meilleures pensées pour chacune et chacun.

Castelmore


Une goutte puis deux, le début du voyage,
Que je rêvais de faire en empruntant l'ondée,
Celle au petit matin, si légère et volage,
Que ses perles de pluie ne pèsent que rosée.

Frivole avec mes soeurs. je répète les pas
De ce saut dans le ciel, l’arabesque légère
Qui d'alizés hautains encor pleins de frimas
Nous gouttera au sol en brise balnéaire.

Pour recueillir mon eau je choisirai la fleur,
Coquelicot charmant au bourgeon éphémère,
En rouge qui flamboie égayant de couleur
Mon horizon de gris bleuté et d'ocre terre.

Les soleils de juillet me reverront, chagrins,
Caresser une ondine arroser une fête,
Un automne embrumé, balayer les jardins,
Les ires de l'hiver, danser quelque tempête.

Et qu’Éole me garde de ses frères furieux,
Hurlant contre les monts les plus folles querelles,
Dont les souffles puissants m’enlèveraient aux cieux,
D'où je coulerais morte en des neiges éternelles.