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Re : Défis de nouvelles
Expert Onirien
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Bonjour à tous,

J'aimerais proposer un défit de nouvelles selon un délai très court, 1h30. Ainsi nous pourrions être plongés dans l'ambiance d'un vrai atelier d'écriture en présentielle.
Pas de restriction sur la longueur du texte, le plus long sera le mieux.
Le thème serait donné par un membre non participant qui accepterait de lancer le concours par son post (thème) sur ce fil.
Je propose déjà jeudi 17h30-19h, à revoir en fonction des éventuels participants.
Merci de donner directement un nouvel horaire en cas de refus de celui indiqué plus haut (dispo des mercredis aux samedis inclus de 10h30 à pas d'heure, pour ma part).

En l'absence de réponse d'ici à jeudi, je propose déjà le même horaire pour le jeudi 21/12.

Contribution du : 12/12/2023 14:24
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Re : Défis de nouvelles
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Je proposerais bien un délai plus attractif, 10 jours, par exemple. Mais je risquerais de ne pas m'y tenir.
Le premier jet demeure à mes yeux un travail plutôt fini.
Retravailler est particulièrement ardu pour les simples amateurs de mon tonneau (de mon fin tube à tubulures conviendrait mieux, je ne suis pas un tonneau).

Contribution du : 13/12/2023 11:38
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Re : Défis de nouvelles
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Faites chauffer les stylos. On commencera avec deux heures de retard. Faute de qui que ce soit pour participer, je prendrai la dernière phrase entendue sur culturebox à 19h30 comme thème !!

Contribution du : 14/12/2023 17:53
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Re : Défis de nouvelles
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Ou plutôt sur national géographic, soyerons (impératif futur !!) fous...

Contribution du : 14/12/2023 17:55
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Re : Défis de nouvelles
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Il semblerait qu'à cette heure ci, la chaîne national geo soit la chaîne ab explore, allez savoir.
Le thème sera donc :

Il a subit quelques éclats et roulements de bord.

À dans une heure trente !

Contribution du : 14/12/2023 19:30
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Re : Défis de nouvelles
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Il a subi quelques éclats et roulements de bord. 

 

 

 

Dans le roulis permanent de son navire de transport appelé Sultan Tango, il a subi quelques tempêtes du siècle au fil de sa très longue carrière. Un de ses hommes de bord l'a déjà cru éternel, de ceux qui traversent indéfiniment les océans depuis les premières lueurs de l'humanité. Il faut dire de cet homme de bord qu'il était opiomane. Et que les jours ne tarderont pas qui révélèrent son objectif de faire transiter de la contrebande par l'appareil.  

Il faut dire que le commandant Shfered était un homme d'investigation. Il avait toujours entretenu cette propension à s'impartir des rôles et des dénouements les plus variés. La sanction commerce de fraude, loin d'entrer dans le cadre de ses préoccupations et prérogatives premières, comptait parmi ces plus indécrottable sacerdoce. 

L'homme roulait son béret dans les mains comme un fantôme accroché au bastringue du pont supérieur, il lui arrivait de passer une nuit entière à scruter la mer, inutilement, loin de la cabine de commande occupé par ingénieur de bord, juste dans l'espoir de voir une Sirène, la Méduse, un Léviathan et un Triton. "Il suffit parfois d'un seul parent fou pour détruire un enfant, ma petite Sirène. Il suffit d'un père absent pour enfreindre définitivement la bienséance, ma Méduse. Il suffit d'un père monstrueux pour être soit même un monstre, mon Léviathan." La radio grésillait un air mille fois ressassé sur la houille des embruns verdâtre, il interrompit son monologue pour contempler la proue à la lumière d’une éclaircie de pleine lune. La coque était une algue gigantesque, un rocher d'écume, selon lui. Il avait beau avoir fait rassembler toute ses forces vives sur le nettoyage des caisses, de l’hélice et de la proue, l'ensemble lui paraissait transbahuter plus de crasse visqueuse que l'océan en personne. Soixante ans de bon et loyaux service dont trente-cinq en tant que commandant n'avait pas suffi à lasser notre homme de l'humour marin. Plus on est fou, et plus on vit, en mer. Il était arrivé enfant à bord de l'ancêtre du Sultan, le Samarin. 

À l'époque, il était question pour les enfants de s’occuper du récurage des tuyauteries du moteur chaque nuit, de l'arrêt au redémarrage du bateaux. Le charbon trop salissant ne permettait pas à ce type ee moteur d'assurer un horaire 24h/24, ainsi les plus jeune nettoyait-t-il la nuit afin des désencrasser le système, alors que les grands adolescents faisaient leurs bras la journée en alimentant le brûleur en charbon lorsqu’ils ne travaillaient pas en cuisine.  

Tu le croirais, lança-t-il à la nuit noire dans le roulement des vagues se déversant en cascade contre le flan de l'appareil. Avant on avait les étoiles et le vent, maintenant les enfants poigne du charbon et le commandant pissé sur le pont. J’ai besoin de prendre un peu la mesure des choses, je sais que tu es là, tu crois que je parle tout seul, ben oui. C'est comme tous les soirs, je ne parle pas je cause à mon clope. Seulement les histoires en mer, ça devient des emmerdes. Et aujourd'hui je vais te dire, on n'a pas de quoi se passer de la merde.  

Les canots de sauvetage semblaient se taire en agitant violemment leurs bâches dans le vent qui sifflait dans le oreil si rapidement que l'on confondu leur fréquence avec des acouphènes. La cargaison était destinée à deux arrêts en eaux internationales, pour charger les contenus d'autres cargos, en pleine mer. La discrétion était de rigueur, direction le deuxième plus important lieu d'enfouissement d'uranium enrichi au monde. Il venait de partout, Shepherd savait pertinemment qu'il en arriverait indéfiniment, de quoi charger toujours plus de conteneurs radioactifs vers leur destination finale, au cimetière marin.  

Mais aujourd'hui le commandant ne parlait pas avec la nuit, pas plus qu'avec les créatures légendaires et enchantées ou avec les maudits conteneurs. 

Shepherd parlait aujourd'hui avec un agent infiltré des services russes qui s'était fait engager comme mécanicien deux mois auparavant et dont il n'avait pas encore réussi à démontrer l'implication auprès des autorités en jeux. 

"Mais tu vois, vieux loup de mer que tu es, bigorneaux de muraille sablonneuses, caché dans le fin fond de la tempête dans Bermudes, ou là, juste derrière la barque de sauvetage, où que tu sois, un jour je te débusquerai, je te tirerai de là par la peau du coup, et nous aurons enfin cette petite discussion au sujet de ton père."  

Un frémissement fini par trouer l'uniforme tableau des bâches virevoltant synchrones dans la bourrasque énorme. Le mécanicien avait glissé de stupeur à l'intonation de la voix de Shepherd et il tentait de faire passer sa présence dès lors impossible à masquer pour un travail de maintenance.  

- Te voilà dans mon champ de vision, Igor. On finira par s'entendre dans tous les sens du terme. Tu descends faire une petite virée ? 

- Non, bien sûr, je dégrossis un petit travail de serrage pour les gars demain, on se rend utile. 

- Mais je ne vois pas votre mallette à votre dos, méchant petit écolier.  

- Mes outils viennent de m'échapper, à l'eau. 

 

Le commandant s'offusqua, il réfléchit à la manière d'utiliser ce prétexte de Igor en faveur de la cause qu'il était là pour défendre. 

- Mais vous n'aviez pas correctement attaché votre mallette à outil à votre dos, moussaillon. Vous connaissez pourtant le protocole en zones externes du bâtiment.  

 

Il descendit alors les deux petits escaliers en direction du mécanisme tétanisé pour autant que le roulement de bord lui permette réellement d'observer tel état. Arrivé devant lui, il constata que le petit homme n'était pas plus sécurisé que lui au long de la rampe d'amarrage. 

Plusieurs idées lui vinrent en même temps, mais il dû bien admettre que la seul valable parmi celle-ci était de faire passer la petite balance pour dessus bord. Deux mois que cet Igor décortiquait le modus top secret des opérations de largages intergouvernementaux, deux mois que ses supérieurs ne parvenaient pas à admettre de quoi il était question. La seule voie possible pour éradiquer le risque de fuite semblait à cet instant représenter l'équivalent d'un homicide volontaire. 

- Eh bien, dit-il, je crois que je vais devoir reprendre le travail moi-même, si je tiens vraiment à ne pas voir finir un de mes mécano au large. Je plaisante bien sûr. Tournez-vous que je vous attache. 

- Que vous... ?  

- Allé mon ami, vous n'êtes pas assuré à votre harnais, tournez-vous que je m'en charge. Je vous sermonnerai plus tard. 

 

L'homme se tourna, attendit que la commandant Shfered passe le bras au bord du harnais dorsal de sa combinaison, et c'est alors qu'il s'en empara dans une énergique pris de judo afin de le faire basculer par de son épaule, jusque dans les vagues de l'océan. 

 

Ce soir-là, le commandant vit son papa, entouré de Sirènes, de Tritons, d'une Méduse et de Léviathan, il coula comme une pierre jusqu'en un royaume fabuleux appelé Atlantide par ses habitants, et il put enfin souffler, et se dire qu'il allait pouvoir entreprendre en toute quiétude une vie faite de petits bonheurs et de petits riens, loin des impératifs de la descente en grand fond de fût d'uranium maquillés en conteneurs commerciaux. Il se dit enfin qu'il allait pouvoir vivre et prendre du bon temps aux côtés de son papa et de sa compagne. 

Contribution du : 14/12/2023 21:00
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Re : Défis de nouvelles
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J'aimerai tant que ce défit ait relevé d'une dimension plus collective. Nottement en ce qui concerne sa verifibialité.
Quelqu'un qui donne le thème m'aurait aidé en ce sens.

Dans mon récit, je ne fais pas cohabiter le bateau à vapeur (fin en 1950) à l'exploitation de l'énergie nucléaire (début en 1951) à grande échelle. Le Samarin, ancêtre du Sultan aurait pu assurer une fonction autre que l'enfouissement d'uranium cela n'est pas précisé.
1h30, ça laisse peu de place pour les 's' manquant et les incohérences possibles du scénario...
Merci à tous

Contribution du : 15/12/2023 13:23
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