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Remerciements pour A un si près et précisions suite aux commentaires
Apprenti Onirien
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24/01/2020 10:21
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Bonjour,

Je remercie le C.E d’avoir publié cette nouvelle, ma première sur ce site, et les commentateurs de l’Espace Lecture. C'est toujours un plaisir d'avoir des retours argumentés et constructifs comme ceux-ci. Surtout quand on veut s'améliorer.
Merci aussi pour vos encouragements.

Pour répondre à un commentaire de vb concernant la fin "trop factuel" et qui "aurais aimé mieux comprendre la déchéance physique et morale du personnage."
J'ai essayé de coller au mieux à la réalité. De ce que j'ai pu lire, je ne sais pas si on peu parlé de déchéance. Robert Cox Merton est sorti relativement indemne de cette histoire : comme les autres fondateurs de la LTCM, il a bénéficié du plan de sauvetage de la FED pour limiter les dégâts sur les marchés mondiaux et a récupéré l'argent qu'il avait investi ; par ailleurs, il a retrouvé assez rapidement son aura de "prix nobel" et ses travaux sont toujours employés (pas complètement étrangers à la crise de 2008 non plus soit dit en passant). La phrase qu'il prononce peu de temps après la crise et que je reprends dans la fin du récit démontre, à mon sens, qu'il a rapidement tiré un trait sur cette histoire avec une déresponsabilisation crasse... La seule période compliqué moralement pour lui fut sans doute cette période où je situe le récit (avant le plan de sauvetage).

C'est vrai que ma nouvelle à un caractère démonstratif d'où son côté "factuel". C'est aussi ce parti-pris qui m'a conduit a mettre "le nom de tous ces grands spécialistes dans un autre paragraphe, avec leurs distinctions" que regrette plumette. Je comprends que cela gêne certain. Si j'assume ce choix, je suis attentif à cette remarque et vais tâcher d'en tenir compte dans mes prochains écrits.

Plumette, je te confirme que le portable était déjà généralisé dans certaines strates de la population, surtout aux états-unis (j'ai récemment revu avec mes neveux Hook de Spielberg où on voit Robin Williams accroché à son portable au début - le film date de 1991)

Hersen, je n'avais pas le sentiment d'avoir fait une nouvelle basée sur le "je perds ou je gagne", en tout cas ce n'était pas mon intention - peut-être ai-je quelque chose à retravailler sur cet aspect.
Ce qui m'intéresse c'est que Robert Cox Merton, pourtant brillant Mathématicien, n'arrive pas à tirer la conclusion qui s'impose (et que tout lecteur sensé tire) : comprendre pourquoi est l'objectif véritable de cette nouvelle.

Enfin concernant le jeu de mot dans le titre, j'y avais effectivement songé dans la préparation du récit...

Merci encore à toutes et tous
Florian

Contribution du : 19/06/2020 18:08
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Re : Remerciements pour A un si près et précisions suite aux commentaires
Apprenti Onirien
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24/01/2020 10:21
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Bonjour,

je voudrais compléter mes remerciements d'hier et réponses aux commentaires. Ils n'ont été que partiels, centré sur les critiques/axes d'amélioration, et je vous prie de m'en excuser.

Sans tout reprendre et en vous remerciant encore pour vos compliments qui m'ont touchés, vos commentaires qui traduisent le sens et les réflexions que j'ai voulu donner à ce récit :

@ cherbiacuespe : "Ce qui fait fi de la sociologie humaine..." Très juste : Le fameux PFH (Putain de Facteur Humain) comme certains l'appellent, oublié souvent, dans la conception des projets.

@ Maria : Oui certainement qu'il aurait "dû continuer ses travaux plutôt que de mettre en pratique ses brillantes recherches". Mais quelqu'un d'autre ne les auraient-ils pas repris ? La crise en aurait-elle été évitée pour autant ? Le problème ne vient-il pas du fait que l'on récompense ce type de travaux (le prix de la Banque de Suède, abusivement appelé "prix Nobel") issue d'un courant de pensée en économie (ou presque), celui des néoclassiques et qui on d'ailleurs avec le temps pris le pas à l'université (cf par exemple cette article du monde diplomatique : www. https://www.monde-diplomatique.fr/2015/07/RAIM/53196) ?

@ Corto : "on se demande si après la conclusion on ne reviendrait pas au tout de début de l'histoire, lorsque "Deux dés s’échappent de la main pour une trajectoire en cloche, roulent sur eux-mêmes, rebondissent sur le sol...Un groupe de migrants cherche fortune sur un pont...Comment miser pour maximiser ses gains : lui, il sait." Il y a de ça. Une boucle même si elle est incomplète car Robert Cox Merton ne sera pas ruiné par cette histoire...
"Un observateur cruel aurait soufflé dans l'oreille de Robert "Je sais que je ne sais rien" (Michel de Montaigne). " Une phrase tellement importante. Qu'on finit par oublier quand on devient "expert" de quelque chose ou qu'on croit le devenir.

@Vicente : "la prise en compte d'un "si" [...] se révèle une fois encore être le "maître mot[/i]" de ce qui donne le sel de la vie, cette part d'improbable qui la rend excitante bien que "risquée", naissante et renaissante… mais pour renaître ne faut-il pas mourir, un peu ou beaucoup ?" Et ne faut-il pas accepter cette part d'inconnu pour apprécier toute la saveur la vie ? Garder notre modestie, notre part d'humanité ?

@Alfin : 'Les derniers paragraphes sont une pirouette pour ne pas entrer dans un roman. Pour rester dans une nouvelle. Pourquoi pas. Mais une nouvelle de 100 000 caractères était possible aussi avec la difficulté de la recherche documentaire. En effet, tout semble vérifié, le temps de trajet, l’actualité du président Clinton, la rénovation de Grand Central… " Oui en effet, je pense que cette histoire est dense, qu'il y a matière à en faire quelque chose de plus long pour explorer plus en profondeur la psychologie du personnage mais aussi avoir un panorama plus complet sur la genèse de la crise de 1998. Il existe un livre (en anglais) sur la LTCM qui permet d'aller plus loin : Roger Lowenstein, When Genius Failed: The Rise and Fall of Long-Term Capital Management, New York, Random House, 2000, 1re éd.

Encore merci beaucoup et au plaisir d'échanger avec vous, et de lire vos textes.

Florian

Contribution du : 20/06/2020 16:45
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