Quelle expérience surprenante que de se prêter au jeu des commentaires ... les regards des uns et des autres apportent un éclairage sur ce que j'ai pourtant écrit ! Merci à tous ! Ainsi Harvester, vous avez retenu la toute-puissance d'un chêne présomptueux, au contentement de soi futile, là où j'avais l'envie de réhabiliter cet arbre, malmené par La Fontaine ; en le présentant comme un être (sans h ! )de bon sens qui prend le contre-pied de ce qu'on lui a fait dire dans la fameuse fable. Hananke y avez vu la vengeance du chêne sur le roseau, loin de moi l'idée de rancoeur... il connaît l'histoire de son ancêtre, mais n'en fait pas une affaire personnelle ! Mélorane, "léger, t'éparpillant", évoque pour moi l'inflorescence du roseau (ou épillet) qui une fois mûre éclate et s'éparpille. Lebarde, merci pour votre enthousiasme, vocabulaire enfantin sans doute, porteur pour moi de simplicité, de fraîcheur, de sens...et de "et si...?" Enfin, merci pour votre regard attendri Papipoete, votre appel à l'enfance et à la douceur me touche... à coeur noyé rien d'impossible !!