@ Dupark #330

PARTICIPATION – DÉDICACER – BATIFOLAGE – CANAL – BISTOURI – TROMBINOSCOPE – ALBUM – TARTINE – VOYAGE – MISÉRABLE

TARTINE MARIOL

Tartine ! La mémé dynamite !
Voyage, batifolage, rien ne l’effraie.
Chaque album est prétexte à sa participation à des aventures extraordinaires, à pourchasser le fourbe, soutenir le misérable.
La vieille assume son physique de sorcière.
Pas de bistouri pour la tronche à Tartine.
Pourtant, y’aurait du taf !

Papa m’a acheté toutes les parutions.
Que j’ai lues avec gourmandise.
Je lui ai montré sur le trombinoscope de mon CE1 les camarades qui ont rêvé, comme moi, de se faire dédicacer un dessin par Giulio Chierchini !

Dupark
Président du FNLT canal historique

Big applause à nos deux animateurs de talent,
j'ai nommé Cristale et Dupark.

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Je suppose qu'on a le droit de s'exercer avec les même dix mots autant de fois que l'on veut ?
Alors go !...


PARTICIPATION – DÉDICACER – BATIFOLAGE – CANAL – BISTOURI – TROMBINOSCOPE – ALBUM – TARTINE – VOYAGE – MISÉRABLE

SURREALISME

S'il y avait participation de Magritte dans cette aventure des dix mots, certainement qu'avec son talent immense de peintre il se sentirait moins misérable que moi et qu'il nous dessinerait illico une pomme en écrivant dessous ''bistouri'', ou bien peut-être qu'il dessinerait une tartine en écrivant ''trombinoscope'', ou que sais-je d'autre encore.

Lui dédicacer ce petit passage sur notre canal Oniris pourrait être considéré comme du batifolage de ma part, alors qu'il ne s'agit, soyez-en certains, que d'un simple hommage.
Je parlerais même plutôt d'un aller simple totalement gratuit en Absurdie.
Un voyage digne de figurer dans un album, où on écrirait dessous ''maison'', histoire de voir si ça fonctionne aussi bien que pour E.T.

Car Magritte et E.T., voyez-vous...
Mais bon, je m'égare, il s'agit-là d'une toute autre histoire.
Une prochaine fois peut-être...

#333

Bravo Cat pour cet hommage et merci de nous faire découvrir ou redécouvrir ce peintre surréaliste.

J'ai beaucoup aimé cette phrase : "Je parlerais même plutôt d'un aller simple totalement gratuit en Absurdie".

Oui, et restons-y en Absurdie, cette planète qui nous fait rêver, afin d'échapper à l'absurdité pesante de la réalité.

#333
Une participation de grande qualité. Une pépite onirienne. Merci Cat.

Cat #333

Ah ! oui !

Citation :

Je veux bien lire cette toute autre histoire, Cat.
Bravo pour ton imagination débridée

Puisque tu insistes, Cyrill
Mais ce sera moins déjanté, car la migraine a fichu le camp et je ne suis plus en insomnie.

En plus cela me donne l'occasion de vous proposer une nouvelle série de 10 mots


ILLUSTRE – TELEPHONE – PÉRIODE – RESSUSCITé – STUPÉFACTION - FAILLE – CONFIDENTIALITÉ – HUILE – HORIZON - GOÛT


LE POT AUX ROSES

On le sait peu, mais c'est durant sa période ''Renoir'', au milieu des années 1940, que Magritte rencontre E.T. alors illustre inconnu qui deviendra presque quarante ans plus tard la vedette que nous connaissons aujourd'hui, pointant inlassablement le doigt vers le ciel en répétant ''E.T. téléphone maison''.

Si vous vous demandez comment tout cela fut possible, dites-vous que la S.F. associée au merveilleux a ce don particulier de nous faire prendre des vessies pour des lanternes avec une facilité déconcertante.

Et si vous daignez vous pencher encore mieux sur le sujet, vous vous rendrez compte avec stupéfaction que le pot de fleurs ressuscité par E.T. dans la fameuse scène du film, est à l'identique (ou presque) celui de La Préméditation, célèbre huile sur toile du peintre Belge.

En ces temps reculés, Mediapart n'étant pas encore né, ce qui se passa lors de cette rencontre entre nos deux pipoles, reste donc d'une ultra confidentialité, sans faille à ce jour. Par contre, pour qui sait tendre l'oreille, circule cette fabuleuse histoire, comme quoi le petit homme venu de l'espace serait la réincarnation du Maître surréaliste himself.

Troublant, n'est-ce pas ? Surtout lorsque l'on connaît le goût prononcé de l'artiste pour l'horizon azuré, thème récurrent dans ses toiles.

Tout comme cet autre thème de la pomme si cher au peintre, qui me ramène à une anecdote entre Magritte et les Beatles...
Mais bon, j'ai déjà pas mal abusé de votre temps.
Une autre fois peut-être.



NB : habituellement, je n'aime pas la contrainte en écriture. Elle aurait tendance à bloquer ma plume. Pourtant ici, la contrainte imposée à réussi à débloquer l'envie d'écrire qui me tenaillait depuis un bon bout de temps et qui n'arrivait pas à se libérer. Je suppose que ce sont les 10 mots qui offrent à mon imagination plus d'espace, là où un seul thème imposé la bloque irrémédiablement. Une chose est certaine, ce sont vos remarques stimulantes qui dopent mon encre. Merci infiniment pour cela.

Cat, c'est extra ! Je suis soufflé par ton imagination et ta promptitude à relever le défi, et de plume de maître siouplait !
C'est vrai que cette contrainte de dix mots est plus stimulante qu'un thème.
J'ai noté les dix nouveaux mots et je vais essayer d'oublier ton histoire pour en trouver une de mon cru.
Je ne te propose pas de nous raconter l'anecdote Magritte/Beatles pour avant-hier, mais si l'envie t'en prends, j'achète

#338 @ Cat,

Cet exercice d'écriture permet d'aller là où l'on n'aurait jamais eu l'idée d'aller.
Il nous pousse jusque dans nos retranchements et nous offre des opportunités, des ouvertures.
Et cela permet de nous remettre à l'écriture, parfois bloquée par mille choses ou presque rien.

Bravo pour ton dernier texte sur la suite des aventures de Magritte.