Je vois que DIX MOTS sont réclamés à grands cris, je me permets de vous en proposer, tout de go, pris au hasard.

ANALYSES – DIRECTEMENT – MATIN – RAISON – PUBLICATION – COURRIER – AFFAIRE – DEJEUNER – POETE – COMPLICATIONS 

Si ça vous tente, allez-y, moi il me faut le temps de réflexion...

Merci Embellie

D'inspiration judiciaire toi ce matin, avec ces dix mots... on les croirait se suivre.

C'est ce que ça m'évoque. Je m'y collerai. En espérant ne pas dépasser les bornes !

Bien, réflexion donnant abcès à crever : les précédents dialogues que j’ai posté sur ce fil sont des horreurs maladroites, malvenues, et ne visaient pas à blesser qui que ce soit, je les regrette mais je les assume. J’ai eu du Cronenberg et du Verhoeven dans mon biberon en plus de Walt Disney, voilà ce que ça donne. Je ne pourrai pas me refaire de sitôt. L’écrivain accompli qui jettera la pierre à l’écrivain qui se cherche ne se trouve pas sur Oniris ; mais mettre le ola et fixer une limite n’est pas du tout jeter la pierre. Où donc est cette limite ? De mon coté je ferai sain pour ma prochaine contribution. Bonne soirée

Loin de jetter la pierre, je l'attrape au vol !
Je trouve ça chouette de pouvoir lire parfois de plus longues contributions libres, on devrait penser à réintituler ce fil 10³ caractères pour dix mots, voir entre 10³ et 10⁴, pour Vadim.

ANALYSES – DIRECTEMENT – MATIN – RAISON – PUBLICATION – COURRIER – AFFAIRE – DEJEUNER – POETE – COMPLICATIONS 

Un MATIN, monsieur X se leva, légèrement fiévreux. Ce POETE frileux, fragile et hypocondriaque, pour un simple rhume craignant toujours des COMPLICATIONS, se précipita, selon lui à juste RAISON, DIRECTEMENT vers un laboratoire d’ANALYSES médicales. Il en oublia ce COURRIER reçu la veille, l’invitant à un DEJEUNER d’AFFAIRE où il devait rencontrer un mécène disposé à lui offrir une PUBLICATION de ses poèmes.
Et ce pauvre monsieur X, malgré son grand talent, continua jusqu’à la fin de sa vie à se dorloter dans le plus strict anonymat.
C'est ballot, non ?

ANALYSES – DIRECTEMENT – MATIN – RAISON – PUBLICATION – COURRIER – AFFAIRE – DEJEUNER – POETE – COMPLICATIONS
 
En raison d’un long courrier
L’invitant pour un déjeuner
Directement devant notaire
Afin de régler une affaire
D’analyse post-publication
Vouée à complications,
Grognon ce matin le poète
Penaud est resté sous la couette.

ANALYSE DIRECTEMENT MATIN RAISON PUBLICATION COURRIER AFFAIRE DÉJEUNER POÈTE COMPLICATION

21 juin 2024 - Le scandale du président

Comme le jour s'est levé, le prisme du cristale planté dans les cactus de l'appui de fenêtre ANALYSE DIRECTEMENT le MATIN en laissant filtrer un doux soleil pâlot. Pas le temps de laisser cogiter mes marasmes en me demandant si je ne pourrais pas échanger le somnifère et le stabilisant histoire de passer des nuits de rêves et des journée de flemmes. Pas le temps non plus de me laisser très longuement rouler hors du lit à la manière d'un enfant qui ne sait plus quoi inventer quand la télécommande tombe en panne de piles un dimanche MATIN. Aujourd'hui, j'ai de bonnes RAISONS de filer. La PUBLICATION des COURRIERS d'AFFAIRES du président de la boîte auprès de laquelle je suis consultant aurait déjà dû m'amener à rester sur le pont toute la nuit. Mais j'avais besoin d'un bon repos avant le combat qui nous attend. Je fais livrer un DÉJEUNER au Pain Quotidien et je déboule dans les bureaux à 6h45 avec une grande boîte de viennoiseries déposé un instant plus tôt à la réception. Je traverse deux couloirs derrière la salle de réunion, arrivé devant le sas du président je frappe, je ne trouve personne dans le bureau d'entrée, je frappe à la porte du bureau une première fois. Ce grand POÈTE et président doit être réfugié dans la lecture du Quatrain, œuvre écrite par Villon dans l'attente angoissée de sa condamnation à mort qui vira finalement en exile forcée . Personne ne répond, je frappe une deuxième fois. Il doit forcément être là, derrière cette porte, il y était les deux mille derniers jours ouvrables de ces huit derniers années entre six heures trente et neuf heures trente. Rome ne s'est pas faite en un jour, m'avait-il simplement répondu lors d'un séminaire d'entreprise ou j'avais fini par lui demander pourquoi un homme de sa carrure s'imposait-il une régularité de métronome hongrois. Il devait être là. Je frappais une troisième fois lorsque je pense soudain à Ballade des pendus, encore une œuvre écrite par Villlon dans l'attente de son verdict. 'J'eus soudain un effroit silencieux à l'idée de ce que j'allais pouvoir trouver derrière cette porte. Les COMPLICATIONS commencèrent lorsque je dicernais l'ombre des jambes pantellantes du directeur dans l'entrebâillement ...'

Une nouvelle PUBLICATION dans le COURRIER du MATIN réveilla sa sempiternelle culpabilité d'être né homme parmi les hommes.
Selon L'ANALYSE du chroniqueur, qui se voulait aussi POÈTE, abattre un seul arbre pour se chauffer l'hiver revient à être un destructeur en puissance de la planète.
Une RAISON maintes fois évoquée ces derniers temps, comme si l'empêcher de prendre son DÉJEUNER en paix allait résoudre L'AFFAIRE des récurrents réchauffements & glaciations climatiques avec toutes leurs COMPLICATIONS.
Le discours monolithe présents dans toutes les bouches de ces redresseurs de torts de pacotille, qui ne savent que hurler à la mort avec les loups DIRECTEMENT montés sur leurs ergots gonflés d'indignation, oubliant tant et plus de réfléchir par eux-mêmes, commençait à lui courir sérieusementsur sur le haricot...

(extrait de mon futur roman "À hauteur d'arbre, l'homme n'est qu'un gnome")

ANALYSE - DIRECTEMENT - MATIN - RAISON - PUBLICATION - COURRIER - AFFAIRE - DÉJEUNER - POÈTE - COMPLICATION

37 Mars 2046. La salle communale de Froisse-le-Chef, village où Cyndie et sa petite famille avaient décidé d’élire domicile et de garer leur caravane cinq ans auparavant, après avoir quitté Froisse-le-Puits, accueillait en ce jour une audience à huit clos, peu avant l'heure du DEJEUNER, présidée par le Bourgmestre du village.

En effet, Cyndie, n'ayant pas pour habitude de déroger à ses obligations de femme, avait pourtant commis depuis plusieurs mois des erreurs envers son mari, déstabilisée après avoir brisé le talon de la chaussure droite de sa paire d'escarpins préférée et subi le contre-coup d'un enterrement solennel et douloureux au cimetière des chaussures pour femmes du village.

Mais dans la campagne profonde, ce genre d'histoire se règle entre villageois lors d'audiences discrètes, et Cyndie pouvait compter sur ses fidèles amies, muées en solides témoins pour l'occasion, ainsi que sur Léna, venue l’épauler et la soutenir en cette fin de matinée délicate. La salle était au complet, le Bourgmestre prenait la parole pour lancer les débats…




[ pssst pssst ] - oui de toute façon c'est le bon comportement à avoir avec un vrai mec.. [ pssst pssst ]

[ pssst pssst ] - chhht Léna.. Mr le Bourgmestre prend le micro… [ pssst pssst ]


- RRRHeum… Bien, bonjour à tous, bonjour Cyndie. Le plaignant n'ayant pu venir à cette audience pour cause de partie de pétanque, nous allons entrer dans le vif du sujet de suite et je vais commencer par rappeler la RAISON de notre présence ici en vous énonçant vos chefs d'accusation Cyndie, pour que nous puissions en débattre, écouter les témoins en votre faveur et trouver une issue qui comblerait le plaignant. Cyndie, il vous est reproché de ne pas avoir acheté à votre mari de Ricard au supermarché en allant faire les courses, ce par deux fois au cours des 3 derniers mois, d'avoir, le 12,7 janvier dernier, fait trop cuire les petits fours avant un match de football télévisé pendant lequel votre courageux mari recevait ses amis après avoir fait une sieste difficile l'après-midi, exténué par la partie de pétanque l'ayant précédée, et enfin, le 31 février, malgré les appels à la corne de brume de la police municipale pour vous faire renoncer, d'avoir tristement empêché votre mari de manger un goéland sur la grève attenante au village alors qu'il était affamé, prétextant que le repas du soir était déjà prêt au domicile familial. Reconnaissez-vous les faits qui vous sont reprochés Cyndie ?

- Oui Mr le Bourgmestre, bien sûr. J'espère éviter la toute COMPLICATION qui découlerait de cette audience en disant toute la vérité et par dessus tout j'espère recevoir le pardon de mon boubou, si dans sa grande mansuétude il accepte de passer l'éponge.

- Connaissant ton boubou c'est du tout cuit ^^

- Tout d'abord j'ai une suggestion Cyndie. Nous sommes là pour aplanir ce conflit et éviter si possible les suivants. Vous connaissez l'attrait de votre mari pour les cassettes VHS pornographiques, alors pourquoi ne pas DIRECTEMENT filmer et mettre en boite vos ébats ?

- Pour quoi faire Mr le Bourgmestre ??

- Pour les revoir Cyndie, mettre en boite conserve, cela occuperait votre mari pendant vos absences au travail. À ce sujet je vous soumets une petite idée, vous pourriez un MATIN brancher une camera dans la chambre, faire un saut piqué sur le lit, le faire rêver en lui rappelant ce voyage à Hawaï que vous aviez promis de lui payer en lui tendant des fleuris nichons au réveil, et offrir un duel épicé à votre mari, un bon duel Cyndie, vous comprenez ?

- Bien sûr je comprends Mr le Bourgmestre très bonne idée ^^

- À la bonne heure. Il est temps d'accueillir le premier témoin. Je demande à Zena de s’avancer.

- Regarde comment elle s'habille celle-là, on voit sa peau à travers ses vêtements.

- Oui, c’est une femme très utile dans notre village tu sais.. elle s'offre aux rares hommes célibataires quand ils le souhaitent ^^ … D'ailleurs les hommes il y a 20 ans auraient qualifiés la révolution patriarcale de 2029 d'ubuesque, mais heureusement pour la gente masculine les choses ont changées ^^


- Non, utopique, U-TO-PIQUE non de non, ne compreniâtites-vous pas les conseils que je vous dispensiêtâtes depuis plusieurs mois ?… mais… que… qu'est-ce que c'eûtiutes que cette diablerie ?…

- Ça ? C'est du passé pas simple Papiproseur. Déclarer la guerre ponctuationnale ne vous a semble t-il pas rassasié, voilà que vous lancez la bataille lexicale maintenant. Comptez sur moi pour m'occuper de votre cas dans les plus brefs délais très cher.

- …

- Tout de même, je pense pas que Mr le Bourgmestre va apprécier sa tenue...

- Bonjour Mr le Bourgmestre ^^

- Bonjour. Je vais vous demander de vous couvrir, nous voyons vos tétons à travers la maille Zena, ceci est inutile compte tenu du fait que les hommes dans la salle ont fait l'amour ce matin et n'ont maintenant plus aucune envie de le faire.

- Ha ! pardon ! J’avais une veste dans la voiture au cas ou mais de toute façon il a fait sa blague donc je n’ai plus rien à faire ici…

[Mmhf.. hihihi…]

- Bon, ceci étant fait, je demande au prochain témoin en faveur de Cyndie de s’avancer…


[ toc toc toc ]

?!?

- Oui ! entrez !!

[ ziiiiii… clac ]


- Buongiornooo les fiiiilles c'est Zaaniiii.

- C'est qui cet idiot ?

- Pfff… c'est un migrant… un vrai loudingue, je le supporte pas.

- Hey !! vous voulez pas venir boire un verre avec moi après les filles ? OOOhh alleezz per favoreee…

- Taisez-vous. Ça suffit Zani. Votre comportement de rital qui bombe le torse commence à agacer tout un pan de la population du village, tout un pan Zani, vous saisissez ? Passer votre temps à harceler les femelles du village qui ont pourtant déjà toutes un propriétaire… Vous savez très bien que la justice de cette région est impitoyable et que la peine de mort est en vigueur… je vous ai déjà averti et ce sera la dernière fois, arretez de faire le paon Zani ou on vous pend Zani.

- Okiiii je m'en vais Mr le Bourgmestre.. Ci vediamo dopo ragazzeeee !!!

[ ziiiiii clac ]


- Prochain témoin je vous prie.

- Oui. Me voilà.

- Ooohh, quelle démarche ! Et quelle assurance… mais c’est qui celle là ?

- Elle va te clouer le bec ! C’est une femme qui fait partie d’un ordre secret, une femme très influente, c’est une joueuse de Pokiris très célèbre, elle gagnait déjà presque tous les championnats, mais pour parfaire sa maîtrise elle partit opérer une retraite sur les hauts plateaux du Maroc dans un temple secret, pour developper ses techniques de jeu et de lancer de dé. Une fois sa dé-formation achevée, elle se transforma en une joueuse imbattable, à ce jour elle reste invaincul sur le circuit professeionnel, elle est une légende en Afrique du Nord… un mythe… si bien que la plupart des habitants sur place nient son existence… les nords-africains l’ont surnommée…

- Bonjour Bourgmestre.

- Monsieur le Bourgmestre, je vous prie. Bien, vous avez la parole, Fion de l’Atlas.

- Inutile de tergivergesser, d'après mon ANALYSE, votre réquisitoire est si troué qu’il ne tient pas debout. Défendre mon amie pourrait être assez simple pour moi Bourgmestre, j’ai le bras long vous savez, je peux m’introduire dans la faille et vous mettre en difficulté en jouant de mon réseau.

-Vos histoires de plomberie ne regardent que vous Fion de l’Atlas, et puis un bras… aucune femme n’en est capable.

- N’en naît capable, Bourgmestre. Mais les Poétesses sont tenaces et ont les idées larges, pas queue les idées d’ailleurs. Une démonstration ?

- Non. Je vais dé-monstrer un peu plus loin dans cette nouvelle. Si vous n’avez rien à ajouter je vous prie de retourner vous asseoir.


[ toc toc toc ]

- Mmhh.. Entrez c'est ouvert !

[ ziiiiii clac ]


- Heeuuu… Bonjour… excusez-moi de vous interrompre, je voulais juste demander si par hasard quelqu’un avait une clope à dépanner s’il vous plaît ?

- Monsieur vous êtes en pleine audience, une audience privée, et personne n’a de clope ici alors allez vous-en.

- Ha ! pardon, désolé. La blague à venir est certainement la moins fine de cette nouvelle, si on peut vraiment qualifier les autres de fines, donc de toute façon je m'en vais sans regret. Aurevoir.

- C'est ça aurevoir.

[ ziiiiii clac ]


- Bourgmestre, avec l’inflation, il y a de plus en plus d'habitants du village qui quémandent des cigarettes dans les rues. Il faut agir. Y’en a marre de ces putains d’éclopés.

- Je vais prendre des mesures anti-éclopés très bientôt Fion de l'Atlas, c’était dans mon programme électoral et je vais m’y tenir. Bien, revenons-en à notre AFFAIRE.

- Sérieux… il est pas gêné lui, demander une clope comme ça.

- Ouais, il a qu’à s’acheter une cartouche.

- Une cartouche ? Comment ça une cartouche ? Il me faut plus d'informations. Quelle taille font les paquets ? 20 ? 25 ?

- Fion de l’Atlas je vous prie de vous taire vous n’avez plus la parole… et d'ailleurs, plus personne ne l'aura désormais… je viens tout juste d'achever mon cycle monstruel.. Hihihihihi…

- Hein ?

- Pourquoi il dit ça ?

- En vérité je ne suis pas celui que vous croyez…

- Je commence à comprendre… Cela se pourrait t-il que…

- En vérité je suis… JE SUIIIIIS…

- Non… c'est impossible…

- Le suspens est insoutenable…

- JE-SUIS-LEEE… WEEBMEEEEEEEEESTRE HAAAAAAAHAHAHAHAHAHAHA !!!!!

- NOOOON !!! NOOOOOOOOOON HAAAAAAAAAAAAAAAAAA……




[ rrhon pshiii… gloup ] - HA !! HEIN ? que.. mais que… pfffiou… hey ! mon boubou ! réveilles-toi mon boubou j'ai fait un cauchemar !!

[ rrhon pshiii rrhon pshiii… grhoon ] - Quoi que… hein ? quoi ?

- Mon boubou j'ai fait un cauchemar c'était horrible, je recevais un COURRIER et j'étais convoquée à une audience… j'avais gâché l'une de tes soirées foot bi-hebdomadaires et j'avais oublié ton Ricard !

- Hein… ahhff… mais… Ricard…? pffhâââ… mmhf… vas-y bah sers-moi un Ricard. Et pas trop noyé.

- Tout de suite mon boubou ^^… hôôôô, il faudrait vraiment ramasser ces chaussettes sales mes chéris… 1… 2… 3,4… 5… 6-7-8… 9..ééééé 10 !! Voilàààà j'ai tout ramassééé ^^

- Putain ta gueule maman je dors :(

- Ouais maman moins fort tu pètes les couilles :(

- Pardon mes loulous ^^ … Ha ! Léna ! Tu es réveillée ? Tu as bien dormis ?

- HâââRhRhaaooo… mmhf… Le baillou du matin ^^ … oui merci Cyndie, ce tapis de yoga Décathlon était très confortable ! Et j'ai presque pas été dérangée par les blattes par rapport à hier ! On mange encore du goéland ce midi ?? C'est trô bon hihihi ^^


- Webmestre, puis-je avoir un marteau et des clous s'il vous plait ?

- À quelle fin Fion de l'Atlas ?

- J'ai oublié de clouer le bec de Léna pendant l'audience.

- Ha, très bien, c'est pas de refus, tenez.

- Merci.


[ tac tac… TAC TAC TAC TAC TAC ]


- MMhhfFGmmHffMmmGffmhFF !!!

- Haaaaaa… pfffiouuu… enfin… quel soulagement…

- Comme ça Webmestre ?

- Mmmh… houi… non attendez… moins vite… attendez..haaaa…. voilàà.. comme ça..Hoooo..ouuufh… houiiih… vous faites ça bien… ouiiihh haah…



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[ driiing driiing driiing ]


[ clap ] - Allo j'écoute.

- Bonjour Marilyn c'est le Webmestre.

- Bonjour Webmestre, j'attendais votre appel. Je suis tombée sur sa dernière PUBLICATION pour l'exercice dis-moi dix mots.

- C'est la provocation de trop Marilyn, ce POÈTE est fou, il a un grain, il pense surement qu'en pratiquant l'humour noir comme il le fait il atteindra une grande et lumineuse gloire littéraire et qu'il se bâtira un lustre cru inédit duquel personne ne pourra jamais le faire chuter.. son écriture est nauséabonde, de l'acre littérature si vous voulez mon avis.

- Avis partagé Webmestre.

- Il est grand temps d'agir. Envoyons-lui notre équipe de Torturiris pour qu'ils appliquent le plan souffrance, nous l'avons déjà utilisé à maintes reprises sur les Oniriens et nous avons le recul nécessaire pour savoir que son efficacité est redoutable. Les Torturiris ont tous les outils à leur disposition pour s'occuper de son cas. Contactez-les immédiatement Marylaine.

- Très bien. Mais pourquoi m'appelez-vous Marylaine Webmestre ?

- C'est le nom que vous portez dans la prochaine nouvelle du petit con, nouvelle dont vous êtes l'héroïne.

- My God, j'espère qu'il ne poussera pas le bouchon trop loin.

- C'est l'idée.

- J'espère qu'il ne va pas tailler dans le gras.

- Encore juste.

- J'espère que quand on parle du loup on en voit la queue.

- Arretez Marilyn j'ai une demi-molle. Pendant que j'y pense, n'oubliez pas de dire aux Torturiris de se munir du casse grain.

- Ce sera fait. Je dois vous laisser Webmestre, je me suis réchauffé une part de pudding et elle va refroidir.

- Très bien Marilyn bonne journée. [ clap ]