« Monacale » est la suite de ces petites fables licencieuses que j’affectionne tant. N’étant pas capable d’écrire du classique et le libre possédant déjà des auteurs doués, je me suis spécialisé dans ce créneau. La vérité c’est que ça m’amuse beaucoup, le plaisir ne doit-il pas rester l’initiateur de notre inspiration ?
Merci à tous pour vos commentaires, sans oublier le CE qui a permis sa parution.

Je connais vos convictions Miguel et comprends que ce genre de poésie ne vous fasse pas sourire. Pourtant, ce n’est pas bien méchant.

N’est-ce pas vous Hananke qui m’aviez confié que vous aviez une anthologie érotique ? Moi aussi et je ne me prive pas d’y puiser mon inspiration. Je préfère les auteurs anciens où un vocabulaire cru se marie au comique.

« La poésie en clin d'œil », c’est ça Corto, je n’ai aucune autre prétention. Mes compétences techniques restant très limitées, je m’aventure sur des terrains où je suis plus à l’aise.

J’ai aussi vu le film « Les innocentes » Papipoete, que j’ai beaucoup aimé d’ailleurs. Mais ici nous sommes loin du tragique, de l’ironie avant toute chose !

Ce n’est pas être passéiste ou rétrograde que d’apprécier le parler vieux français Éclaircie. Vous préférez cette bouillie franglaise proprement indigeste qu’on nous sert à chaque instant ?
Quant au thème, il fait vieux, certes, mais l’ironie pour critiquer les religions, les fanatismes, me semble plus que jamais d’actualité.

Si cette poésie vous a amusé Sympa j’en suis fort aise, car c’était son but premier ! Il va falloir néanmoins que je prenne garde à ne pas me répéter au risque de lasser.

Ça fait chaud au cœur Cristale de voir que des auteures de votre trempe sont aussi capables d’apprécier ce genre de fabulettes. Vous pouvez aller très haut, dans les stratosphères de la poésie, pourtant ne dédaignez jamais porter une attention bienveillante sur ceux qui sont moins doués. Pour ça, je vous en suis très reconnaissant.

Les repas de famille se terminaient chez vous en histoires grivoises Lebarde, de mon côté c’était plutôt des engueulades politiques. Moins rigolo…
C’est vrai que ce type de récits coquins va finir par me définir, j’en suis bien chagrin mais il n’y a que ça qui m’inspire !

Volontairement vieillot PlumeD, comme je l’ai dis plus haut j’aime beaucoup le style truculent des poètes du 16e et 17e, un mélange d’humour trivial quand il s’agissait d’aborder les choses de l’amour.

Je ne peux que vous donner raison Quidonc, c’est du léger. Mais vous savez, je ne cherche pas autre chose. Le lourd, le dense, je le réserve pour mes nouvelles. Considérez juste ma poésie comme une récréation.

Je suis ravi que cette œuvre licencieuse vous ait plu Ligs. Mon but n’est pas de choquer les gens mais de les faire sourire. Il faut trouver un juste milieu pour ne pas aller trop loin.

« ça a de la cuisse… », bien aimé la comparaison Dream ! Vous avez bien compris que mon but n’est pas de rédiger de l’excellence mais simplement d’amuser la galerie. On fait avec ce qu’on peut, or ma prosodie atteint vite ses limites.

Ne vous fâchez pas, Mali, mais moi, quand on me sert cette bouillie, soi-disant drôle, je ne vois que la nonne qui se fait violer depuis son entrée au couven tpar le Mac de service, le prêtre, l'abbé, l'archevêque..etc, ah j'oubliais le pape.
Et tous machos de service rirent gras en se tapant les c. pour se dédouaner de la honte que n'importe quel animal (hormis l'Homme) éprouverait devant pareille agissement.
Je rêve d'une réincarnation chez les Bonobos , et le sort devra me la donner, il me le doit bien.

Si mon commentaire est modérable demander de le faire modérer et je vous expliqurai calmement un jour ce que je pense le 13 04 des abus sexuels dans le clergé quand même le vatican a dû y mettre le nez.

Eclaircie, tu sauras ce que moi j'en pense demain matin !

Merci R saine, ouf j'ai eu peur d'être la seule "ni pute ni soumise" du site.

Ni bénie non plus, en ce qui me concerne

Je n'ai vu, dans cette histoire, non pas un viol cléricale entre gens dans les "ordres" mais tout simplement la "malicieuseté" d'une femme, si nonne soit-elle, qui n'a fait qu'assouvir, oubliant son voeu de chasteté, un besoin sexuel tout naturel avec la complicité d'un pèlerin de passage et détourner l'opprobre de sa supérieure en évoquant le fichu règlement et le voeu de silence...à son avantage.
Et puis c'est écrit avec une légèreté et une habileté qui ne laisse pas de doute.

Merci pour ce retour Malitorne,

je suis de l'avis de Cristale, car les propos sont bien " angéliques " pour narrer cette fable osée !
je n'ai qu'à me souvenir de ce qu'écrivit Ludi, au sujet d'une nonne au coeur de Madone ; j'en avais même été fort outré ! ( je ne suis pourtant pas marié avec madame Boutin )

Il faut arrêter de tout tourner au drame !
Je ne vois pas où il y a viol dans cet écrit !
La soeur me semblait plutôt consentante...

Moi, perso, je n'ai aucunement été choquée.

Je suis entièrement d'accord avec Cristale et Papipoete.

Je me doutais bien que certains viendraient me faire la morale et crier au viol. Censeurs vertueux qui n’autorisent plus la dérision et voudraient une société aseptisée où, de près ou de loin, il ne faut choquer personne ! Après « balance ton porc » voici venir le temps de « balance ton poète », même si je ne m’en réclame pas vraiment.
Pour ces défenseurs de la bien-pensance, je donne à relire les paroles du Gorille de Georges Brassens. Nul doute qu’aujourd’hui ils se seraient empressés de le clouer au pilori avec joie.

Enfin dernière chose et je m’adresse à vous Éclaircie. D’une part il faut vous calmer, on connaît vos retours tonitruants sur le site, d’autre part merci de respecter l’orthographe de mon pseudo.

Le Gorille

C'est à travers de larges grilles
Que les femelles du canton
Contemplaient un puissant gorille
Sans souci du qu'en-dira-t-on

Avec impudeur, ces commères
Lorgnaient même un endroit précis
Que, rigoureusement ma mère
M'a défendu de nommer ici

Gare au gorille

Tout à coup la prison bien close
Où vivait le bel animal
S'ouvre, on n'sait pourquoi, je suppose
Qu'on avait dû la fermer mal
Le singe, en sortant de sa cage
Dit "c'est aujourd'hui que j'le perds"
Il parlait de son pucelage
Vous aviez deviné, j'espère

Gare au gorille

L'patron de la ménagerie
Criait, éperdu "nom de nom
C'est assommant car le gorille
N'a jamais connu de guenon"
Dès que la féminine engeance
Sut que le singe était puceau
Au lieu de profiter de la chance
Elle fit feu des deux fuseaux

Gare au gorille…

Ne vous excusez pas, Cristale et Papi et merci Sympa de venir calmer le jeu.

Chacun sa vie, ses convictions, ses goûts et tout.

On va pas se refaire un chapitre sur la drogue. Ni un chapitre sur Pierre loüys, ou alors ce sera sans moi.
Je remercie juste Hersen, car bêtement, je croyais qu'on serait ^plus de filles du même avis, cé tout.
Avec toutes mes excuses à tous d'avoir encore une fois ramener ma fraise trop vite.

Bise à l'œil (comme disait Éric de jepopo pour calmer le jeu).