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Aventures en Europe
Visiteur 
Merci au CE pour la publication de

Aventures en Asie

Merci à chaque commentateur de son passage.

Ligs, je comprends que ce texte ne vous plaise pas, je ne l'ai pas conçu comme un texte absurde du tout, genre volontiers sinistre et métaphysique, mais seulement fantaisiste.

Corto, le texte n'est pas finalisé. On ne pourrait pas le résumer ou le transformer en court métrage. Il est arrivé quelque chose et cela finit au poste de police, mais on ne saura pas quoi.

Yannblev, qui est Paul Fort ? Pour la relecture à 4 ou 5 reprises, je suis étonné, car j'ai cru concevoir le poème comme un texte à lire une fois justement, qu'il passe bien, avec son rythme. Concernant le travail fait de mon côté, c'est de l'écriture automatique en effet, non sans oublier le fignolage d'usage. Je suis loin d'autres poèmes eux très travaillés qui n'ont pas plu au CN. "Trop scolaire" m'a-t-on dit !
Quant à l'exergue, elle justifie que Toulouse et la Prusse si elle existe encore se trouvent en Europe, donc en Asie, d'où le titre.

Merci papipoete pour votre commentaire.

emilia : Ah ! Enfin quelqu'un qui apprécie
Merci d'avoir relevé le rythme ternaire, histoire de donner de l'unité à l'ensemble. C'est ça, vous avez compris, il s'agit d'ouvrir seulement quelques pistes, sans pour autant que tous les chemins mènent à Rome... Sur le drame qui se mue en tragédie, je n'ai pas pensé à la pandémie actuelle... mais les associations d'idées ne sont pas les mêmes pour les uns et pour les autres ; c'est une incise reflétant la progression du texte, le drame, ce peut être ces Prussiens qui veulent passer par le chemin de Compostelle mais manquent d'informations géographiques exactes. La tragédie est plus grave car il y a une victime et dans le tercet suivant, il est question de quelques noms de diables, et même d'une enquête policière aussi je dois bien me justifier devant le commissaire. Y aurait-il eu un crime au cours de ce Pèlerinage ? Cela expliquerait les interventions du verbe mourir, y compris dans le premier tercet. Celui-ci concentre le drame : mourir, les pieds des randonneurs, Aristote pour la propension des randonneurs à soudainement philosopher, sous le ciel et près des arbres, dans la "Nature". Trois petits pâtés : peut-être les randonneurs eux-mêmes, ou ce qu'ils mangent. D'amour et d'eau fraîche : les seules choses qui restent quand on a tout perdu, et les randonneurs vivent chichement, surtout s'ils campent ; l'amour pour la fraternité là-bas nouée, malheureusement il y a aussi du sang. Le mot de sanctus est pensé comme une intervention divine, les plaies du Christ : c'est un pèlerinage mais il va aussi y avoir du sang et quelque chose n'a pas été respecté.

Les numéros signifient

- + pour la progression du temps de gauche à droite
04.03.43 : 4 mars 43
II : deuxième millénaire -> 1943
06:53 : c'est l'heure

Il semblerait que "le poète" si vous me permettez cette appellation, vu le succès très modeste de son œuvre ! ait déjà vécu le drame. On dirait que la victime meurt doucement sur la ville, cela peut vouloir dire qu'ils sont en montagne, dans les Pyrénées, et que l'endort surplombe la ville mais cela peut se référer au sang : il pleut doucement sur la ville, ou bien encore les sanglots du ciel ou de Dieu.

Voilà, c'est ainsi qu'est conçu le texte mais je comprends parfaitement que les associations d'idées puissent être tout à fait différente chez les lecteurs puisque, à dessein, rien ici n'est clair.

***

Je vois que le nom de Paul Fort est cité une deuxième fois... je ne connais pas. Aucune référence musicale à YouTube, par contre.

Voilà, pas de bonnes notes mais une publication, et cela montre que le travail parfois ne paie pas et qu'il vaut mieux laisser courir sa plume !

Contribution du : 25/04/2021 18:48
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Re : Aventures en Europe
Chevalier d'Oniris
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19/02/2021 09:01
De La Terre
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Bonjour Arsinor, et merci pour ce retour ! C'est vraiment très appréciable d'avoir les explications du poète, j'avoue que j'étais très frustré à la lecture.
Je comprends beaucoup mieux votre intention, surtout sachant maintenant que vous l'avez écrit en écriture automatique. Ça passe ou ça casse, du coup !

Au plaisir de lire votre prochain poème !

Contribution du : 25/04/2021 19:07
_________________
Sur le plus haut trône du monde, on n'est jamais assis que sur son cul.
Montaigne
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Re : Aventures en Europe
Expert Onirien
Inscrit:
19/02/2013 19:13
Groupe :
Évaluateurs
Groupe de Lecture
Auteurs
Membres Oniris
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Hors Ligne
Bonjour ARSINOR et merci pour votre retour qui précise les intentions de l’auteur…
Votre texte ayant peu de commentaires et par égard pour le travail de composition réalisé, j’ai tenté de chercher un fil conducteur suite à la première lecture, ayant retenu le mot « Commissaire » comme un indice pour une enquête à mener… (J’ai même pensé que vous faisiez allusion au fameux commissaire Maigret de Simenon lorsque vous écrivez : « Bon sang mais c’est bien vu… », rappelant sa fameuse expression utilisée lors du dénouement : « Bon sang, mais c’est bien sûr… ! », ce qui prouve en effet que les associations d’idées du lecteur peuvent différer de celles de l’auteur… )
Je n’ai pas pensé du tout à de l’écriture automatique au vu de la construction présentée, ni pressenti un assassinat en suivant les différentes pistes signalées…, et le fil rouge du personnage d’Aristote m’a laissé penser à une réflexion philosophique sur un questionnement à propos de la réalité… (en me disant qu’il serait bien intéressant d’avoir les éclairages et l’expertise des maîtres en interprétation que sont JFMOODS et LOUIS…)
L’entame du texte « Il meurt doucement sur la ville » m’a fait penser au poème de Verlaine : « Il pleure dans mon cœur/Comme il pleut sur la ville… » et le lien avec l’Album zutique pour la fantaisie…, ainsi que la recherche d’une musicalité avec le poème de Paul Fort et la répétition de « Cours-y vite… » que voici
Le bonheur de Paul Fort

Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite, cours-y vite.
Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite. Il va filer.

Si tu veux le rattraper, cours-y vite, cours-y vite.
Si tu veux le rattraper, cours-y vite. Il va filer.

Dans l’ache et le serpolet, cours-y vite, cours-y vite.
Dans l’ache et le serpolet, cours-y vite. Il va filer.

Sur les cornes du bélier, cours-y vite, cours-y vite.
Sur les cornes du bélier, cours-y vite. Il va filer.

Sur le flot du sourcelet, cours-y vite, cours-y vite.
Sur le flot du sourcelet, cours-y vite. Il va filer.

De pommier en cerisier, cours-y vite, cours-y vite.
De pommier en cerisier, cours-y vite. Il va filer.

Saute par-dessus la haie, cours-y vite, cours-y vite.
Saute par-dessus la haie, cours-y vite. Il a filé !


Concernant la référence musicale, en cherchant à découvrir qui était le personnage Asdrubal de Rotomague, j’ai trouvé un lien sous la signature de votre nom d’auteur et une vidéo de You tube présentant une pièce musicale jouée au piano…
Voilà pour les éléments que je pouvais ajouter en vous souhaitant une bonne continuation…

Contribution du : 26/04/2021 16:35
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Re : Aventures en Europe
Visiteur 
Merci Ligs et Emilia !
Oui, je connaissais bien ce poème de Paul Fort que j'ai beaucoup cité, mais je ne souvenais plus du nom de l'auteur. Allusion forte au poème de Verlaine aussi, tout à fait.

Contribution du : 01/05/2021 14:47
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