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merci pour Temple oublié
Visiteur 
Bonjour à tous,

Merci tout d'abord au comité editorial pour avoir retenu mon texte.
Merci aussi à tous ceux qui ont pris le temps de le lire et de le commenter.

En avril 2019, j'ai eu la chance de visiter les temples d'Angkor : le formidable Bayon (celui aux innombrables têtes de Bouddha), le monumental Angkor Vat et, enfin, Ta Prohm.
Celui-ci n'est pas le plus remarquable sur le plan de l'architecture et de la décoration (pour ce qu'il en reste...) mais est sans doute le plus fascinant... Les énormes fromagers ont littéralement fusionné avec le temple, les puissantes racines ont tout envahi, cassé, transformé...
Je regrette un peu d'avoir placé une photo (que j'ai prise moi-même, je précise) pour accompagner le texte car celle-ci est réductrice et n'est qu'un faible témoin de ce site extraordinaire...

Au moment où nous vivons des moments difficiles avec cette pandémie, j'ai trouvé intéressant de publier ce texte, où la place de l'homme dans l'univers est (re)mise en question... Que restera-t-il de nous dans 10.000 ou 100.000 ans ? Quelques ruines au milieu de la végétation ? Un simple petit virus arrive déjà à bouleverser durablement nos vies...

J'avais écrit une première version de ce poème en juillet 2019 et je n'en étais que moyennement satisfait. Récemment, j'ai décidé d'améliorer le texte, réécrivant le premier quatrain et le second tercet. Le dernier vers m'a notamment donné beaucoup de mal...
Par contre, je regrette de ne pas avoir réécrit le second quatrain, qui ne me satisfait pas complètement...
Vous trouverez ci-dessous une version quasi classique de ce sonnet, que j'ai écrite après mon envoi... Je dis quasi car le schéma de rimes est ABAB ABAB (parfaitement valable selon Sorgel.). Et je suis parvenu à y placer le mot pandémie...
Je ne suis pas convaincu à 100 % par cette troisième version, mais je vous la soumets néanmoins...

Merci encore à tous,
François

-------------------

Temple oublié


Au milieu des linteaux, des éboulis de pierres,
Des seuils fendus, des murs verdis, des blocs rongés,
Se dressent dans le ciel, sentinelles altières,
Les troncs hauts et puissants d’immenses fromagers.

Quel est ce temple ancien, ce triste sanctuaire,
Achevant lentement de se désagréger ?
Pourquoi cet abandon soudain, séisme, guerre,
Pandémie inconnue, effroyable danger ?

Chaque branche a brisé les frontons, les terrasses,
Et les racines sont comme des mains voraces,
Les bras longs et noueux d’invincibles titans…

Homme, tu n’es que peu de chose dans le monde :
Ce que tu bâtis dure à peine une seconde,
Un battement de cœur dans l’espace et le temps.

Contribution du : 03/05/2021 10:30
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Re : merci pour Temple oublié
Visiteur 
Tant que j'y suis, voici une version légèrement différente du second quatrain (version rimes féminines) :

Quel est ce temple ancien, ce triste sanctuaire,
Où le bois au mortier se mêle, s’agglutine ?
Pourquoi cet abandon soudain, guerre intestine,
Séisme, pandémie, invasion étrangère ?


Cela me semble meilleur, sans être parfait...

François

Contribution du : 03/05/2021 11:22
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Re : merci pour Temple oublié
Visiteur 
Bonjour François, merci de ce retour, j'aime beaucoup mieux, la seconde version.

Pour le quatrain retravaillé encore, je ne suis pas sûre que la césure entre le sujet et le verbe soit acceptée en classique (et en néo ?) et surtout, elle résonne mal à l'oreille.

Veuillez m'excusez de ma réaction u peu épidermique dans mon commentaire, je crois que c'est surtout votre exergue qui l'a déclenchée.

Contribution du : 03/05/2021 14:04
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Re : merci pour Temple oublié
Visiteur 
Bonjour Eclaircie,

Sauf erreur de ma part, la césure entre le sujet et le verbe est acceptée, mais il ne faut pas en abuser...

Quand à l'exergue de mon poème, je signalais juste que voyager aujourd'hui est impossible, ou très compliqué, sans porter de jugement.
D'un côté, les sites touristiques peuvent respirer un peu, être moins sollicités, pollués. De l'autre, de nombreux travailleurs locaux, à petits revenus, se retrouvent sans rien et condamnés à la misère... Qu'est-ce qui est mieux ?
Mais il s'agit d'un autre débat, qui n'a pas grand chose à voir avec le sujet de mon petit poème...

Contribution du : 03/05/2021 14:40
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