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Celui qui passait
Maître Onirien
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Je viens de suite faire une petite correction pour ce poème tout juste publié.
J'ai cité Ingaopele Madingoane en exergue, mais il y a une coquille, j'en suis désolé. Il aurait fallu lire :

« I was born there
I will die there
In Africa my beginning
And Africa my ending »


Puisque je suis là, je propose le lien musical :

https://www.youtube.com/watch?v=-3IF-6wGkto

A plus tard, je reviendrai vous parler, amis lecteurs, mais merci déjà du si bon accueil

Contribution du : 17/05/2022 14:15
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Re : Celui qui passait
Maître Onirien
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Je reviens, comme promis.

Dans le désordre :

Anna, oui, c'est bien en Afrique du Sud que j'ai imaginé la scène. Est-ce qu’il meurt à la fin, c’est une question rhétorique ? Je me demande si je n’aurais pas dû dessiner plutôt que d’écrire. Si j’avais écrit une nouvelle sur le sujet j’aurais peut-être raconté une artère sectionnée, l’arrivée trop tardive des secours, etc. Mais c’est un poème et je laisse un peu le lecteur se faire son film.
Un dessin aussi pour le coton versus simili cuir ? Je vais tâcher de m’en sortir une fois encore avec des mots. Le simili est tendu sur les épaules du protagoniste, on peut donc penser à une veste, alors que le coton drape ses enjambées ( féminin pluriel ), si la licence poétique m’autorise à draper des enjambées plutôt que des jambes, on peut raisonnablement penser à un pantalon. À moins que vous ayez décidé qu’il porte une combinaison, je n’ai rien contre, auquel cas elle serait faite de deux tissus différents, si si c’est possible.
Donaldo, c’est un bon jour pour mourir, non ? Cette question de présentation centrée, je me la suis posée aussi. Je n’étais pas complètement convaincu mais j’ai cédé à ma première inspiration : ne changeons rien, donc.
Ah Lavilliers ! Que j’adore, bien que j’ai quelques reproches à lui faire parfois. Non pas le jour où il est venu, invité à la télé, complètement pété et ne parvenant pas à aligner trois mots. Non, je lui reproche plutôt son emploi trop récurent de certains mots : violence mort folie… mais je lui pardonne aussi, depuis le temps que je le fréquente, ça crée des liens.

Socque, comme je l’ai dit plus haut,la disposition centrée est la première qui me soit venue. Je l’ai conservée pour une raison : la silhouette me fait penser grosso-modo à ce gars-là, avec les deux plus longs vers pour ses épaules maigres.

Miguel, Merci pour l’atmosphère bien rendue. Mais pour être caïd on n’en est pas moins homme. Voilà mon credo. Et je ne le victimise pas tant que ça, la description que j’en fais n’est pas vraiment à son avantage. On peut cependant pleurer la mort d’un frère humain, en cela je me sens chrétien, tout en étant conscient qu’il a fait de mauvais choix. Si toutefois on peut parler de choix, d’ailleurs. Et puis que sait-on de lui, sinon qu’il frime pas mal, pique des bagnoles et se défend parfois ? Ça mérite de se faire canarder par la police ?
Pour ce qui est de la couleur de peau vous avez raison, ghetto n’implique pas forcément noir. Oui mais j’ai considéré ça comme une pirouette stylistique pour annoncer la couleur ( ! ) de quelque chose dont le lecteur n’a pas forcément le savoir, si vous voyez ce que je veux dire.
Hersen, Pieralun, tous deux vous avez vécu ce poème comme un film. Ça me réjouit, parce que ce poème est né d’un film vu il y a fort longtemps. Très chouette, mais je n’ai plus en mémoire le titre. l Ni hélas le scénario. Un gars qui s’infiltre à Soweto en tant qu’apprenti comédien ou metteur en scène, même pas un vrai caïd. J’ai repris en exergue un bout de la bande son.
Pieralun, je suis content que vous citiez ce vers «en cuir de facétie de bien fine épaisseur », une façon de dire que la cuirasse du paraître n’est guère épaisse et que nous avons à faire à une personne plutôt fragile et peu armée, qui se la joue.
Mintaka, j’ai apprécié que vous ayez senti le tout négatif de ce que je mets en scène et son contraire. Cela dit, je ne sais pas moi non plus si c’est de la poésie. Je navigue en eaux troubles et j’aime ça !
Robot, c’est bien ça, il se la joue, tout est dans le paraître, le factice et la facétie. Mais la peur est à fleur de peau aussi.
Provencao, merci. J’ai bien aimé lire que mon texte « s’oriente vers la poésie ». Ça ne me dérange pas de ne pas être tout à fait dans les clous.
Cat, oui pourquoi pas un rap pour ce sujet râpeux. Cannes... je vais encore réfléchir !
En ce qui concerne le paradis sur terre pour tout le monde, je n’y crois pas trop, mais bien entendu se victimiser n’aide pas. Moi-même en écrivant n’ai pas eu vraiment l’impression de décrire une victime, comme déjà dit. Peut-être que j’ai juste un peu d’empathie, ça mange pas d’pain !
Papipoete, j’avoue, en effet, ne pas être toujours aussi clair dans l’expression. Là c’est du direct de chez non vécu.

Merci à tous pour vos généreux commentaires, merci au CE pour la publication de ce poème.


Contribution du : 20/05/2022 14:00
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Re : Celui qui passait
Visiteur 
@Cyrill : Oui en relisant, ce sont les enjambées qui sont drapées de coton, image qui m'a échappée (bonjour la dinde...) Merci pour les explications :)

Contribution du : 20/05/2022 14:05
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Re : Celui qui passait
Visiteur 
Bonjour Cyrill,

Merci pour ton retour sur commentaires. Tes explications me confortent dans le portrait que j'avais en tête en te lisant, et sur la dramatique histoire dont il est question.

Mon paragraphe sur la victimisation s'est invité après la lecture du lien que tu as mis sur ce forum.

Moi non plus, je ne crois pas une seconde au paradis sur Terre pour tous, car malheureusement, en plus des injustices biologiques qui tombent sur le paletot de n'importe qui, n'importe où, sans crier gare, il y a aussi beaucoup trop de tordus à vomir qui traînent parmi les hommes. Avec leur mauvaiseté et tout le mal dont ils sont capables, ils font d'énormes ravages.

Néanmoins, je n'aime pas l'esprit ''ghetto'', ou communautaire, si tu préfères. En visionnant ta vidéo, j'ai trouvé extrêmement violente la harangue manichéenne du meneur de troupe qui incite à ''prendre les armes contre les armes'' (façon de parler, hein) plutôt qu'il ne cherche à apaiser les esprits.

On ne prône pas la paix en attisant la haine.

Un exemple avec la récente actualité, où il est reproché au nouveau ministre de l’Éducation Nationale, Pap Ndiaye (à tort ou à raison, je ne connais pas du tout le sujet) d'animer des réunions d'où les Blancs sont exclus. Si cela s'avère exact, c'est un apartheid dans l'autre sens, en quelque sorte. Ce n'est pas sain.

Comme il est tout aussi dangereux et extrêmement flippant de jouer avec les images d’Épinal pour soulever les foules de part et d'autre. Les gentils blancs contre les méchants noirs ; les gentils noirs contre les méchants blancs ; les méchants flics contre les gentils voyous, etc...

Il y aurait encore tant à dire sur le sujet, mais en résumé, j'espère que tu as compris que, toute aussi tolérante que toi, et indignée devant l'injustice qui frappe un de mes frères humains, d'où qu'il vienne, j'ai beaucoup de mal avec la manipulation des foules qui sont toujours prêtes à s'enflammer comme une boule de papier froissé, et à se laisser entraîner comme les moutons de Panurge.

Il ne faut pas oublier que l'on peut être woke et cool à la fois. ^^

Merci encore pour tes explications fort instructives, et pour le portrait de chair et de sang que tu as brossé avec beaucoup de force dans les images.



Contribution du : 22/05/2022 17:20
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Re : Celui qui passait
Maître Onirien
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Cat, j'ai essayé de traduire le texte de Ingaopele Madingoane avec mon anglais sommaire. Il me semble qu'il exprime une colère légitime, peut-être un peu manichéenne, c'est sans doute le genre qui veut ça, mais n'engage pas à prendre les armes, même façon de parler.
De façon générale, d'ailleurs, une colère exprimée contre l'injustice est une arme en soi, donc pas besoin d'en prendre.
Mais c'est une façon de voir les choses qui a sans doute ses limites.

Quant à la polémique au sujet de ces réunions unicolores, je l'ai en effet entendue en long et en large, et trouvée plutôt cocasse à la fin.
Des intellos qui s'écharpent et coupent les cheveux en quatre sur un sujet monté en épingles pour rien. Un non-sujet. C'est mon avis après avoir été tenté par telle position et telle autre.
La tienne aussi, quoique je n'irais certainement pas comparer ces réunion à l'Apartheid tel que nous le connaissons.
C'est typiquement le genre de polémique à se faire des nœuds dans la tête et je n'ai aucun argument à avancer pour justifier cette non-position.

A propos de Pap NDiaye, il a une sœur romancière excellente, Marie Ndiaye.

Au plaisir, Cat

Contribution du : 24/05/2022 07:45
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