Merci au Comité de rédaction, à Miramay, aux commentateurs et lecteurs de ce poème. Ce poème m'est venu en voyant un reportage, non pas sur Marioupol mais sur Kiev sur une rue présentée au début du reportage comme animée joyeuse, et que l'on voyait quelques minutes après un bombardement, dévastée avec ses bow-windows éventrés. Alors pourquoi Marioupol? Pourquoi pas parce que ce poème ne se veut pas un reportage sur un lieu, sur la guerre en général ou sur une guerre en particulier, mais plutôt une réflexion sur la relativité du bonheur puisque tout peut être détruit en un instant.

Pourquoi des nounous aux bras fins, Socques? Je ne sais pas. Il faut vous imaginer regarder un tableau puisque nous sommes dans une scène imaginaire. Si vous regardiez un tableau de Botero, les nounous seraient toutes grosses. Vous seriez vous posé la question de leur embonpoint? Personnellement, si j'avais à peindre des nounours dans un parc, je les imaginerais avec des bras fins. Je ne sais pas pourquoi, c'est comme cela. Il faut sans doute chercher loin dans mon inconscient.

Vous avez généralement apprécié la construction des quatrains aux 2ème et 4 ème vers layés pour exprimer la quiétude, puis une strophe avec des vers en alexandrins, indépendants les uns des autres, puis à nouveau des strophes aux vers layés. Socques, vous auriez changé la disposition des dernières strophes. C'est une bonne idée, j'y avais pensé, non pas en changeant le nombre de pieds ( je voulais conserver la métrique, car il y a un avant - un moment- et un après avec le quotidien qui reprend, certes différent mais qui reprend. Je voulais donc la même métrique pour exprimer la continuité des choses), mais en changeant l'ordre des vers dans les deux dernières strophes : hexasyllabe puis dodécasyllabe... Et puis j'ai renoncé, mais j'y repenserai.

Donc merci à Socques, Cyrill, Hananke, Donaldo, Véro, Papipoète et Miguel

Bien à vous