Eh Oui lulu, seul, seul "contre" tous les autres ! sniff...


Et si l'on disait Demain soir 18 heures... :)

demain soir 18 heures, ok

Mon choix est prêt dans Open Office, prêt à l'envoi :)

D'accord pour un peu après 18h.
mais je vous lirai d'abord, car je n'ai pas franchement d'idée à ce jeu de qui a écrit quoi.
J'ai juste repéré les trois textes de Senglar !

Et aussi un texte de Luluz.
Je sens que je vais avoir bon, là.

Je suis en effet un auteur prolifique quand il s'agit de défis Hersen :D

Donc j'ai bon.
Super !

c'est moins évident qu'il n'y parait de restituer son texte au bon auteur.

En filoute, j'essayais de voir en fonction de qui a commenté quoi, mais à filou filou et demie, bande de gros malins... vous avez été plus fins que moi en commentant tout. Du coup, j'essaie de repérer des indices en commentaires (comme j'ai lancé de fausses pistes dans les miens) mais non... je suis définitivement nulle hahaha

Des chiens et des hommes

J’ai souri(s) en lisant le titre. J’ai aimé ce vocabulaire à la fois truculent et recherché au service d’une enquête rondement menée. Le style tend vers un esprit que je qualifierais parfois de “San Antoniesque”, la subtilité en plus. Les unes de journaux sont bien trouvées. J’ai passé un super moment. Et Poca Rebanna qui mixe Paco Rabanne et Rio, j’ai adoré ! Ces anagrammes, à commencer par Timagre (Maigret) me font penser aussi à Leblanc qui aime en user. La dame au parfum musqué présente le profil d’une Cruella d’Enfer et j’ai aussi pensé aux 101 dalmatiens. Derrière cet humour, il y a un vrai travail d’écriture aussi bien sur le vocabulaire que sur la structure du texte. On comprend très vite que Timagre va résoudre cette enquête, mais la fin à l’Euro Dog Show est bien ficelée. Tel Columbo, je prends mon basset et je retourne au boulot. Aïe ! Aie ! ça va être chaud pour être dans les temps.

Bloody Sunday

Une nouvelle qui dépote sur le plan du rythme avec cette alternance de paragraphes pour décrire l’action des deux protagonistes. Au fil du récit, les paragraphes se raccourcissent afin d’accélérer le rythme jusqu’à la confrontation finale. J’ai moyennement aimé cette fin trop prévisible. L’auteur, à un moment, a sans doute fait une confusion entre la sœur du personnage et l’âme sœur ce qui sème le trouble (sans doute un oubli dans la relecture).
Le personnage féminin est peut-être un peu trop cliché et sexy pour que l’auteur soit une femme. Même si l’écriture est vive, j’ai moyennement aimé cet ersatz de Buffy contre les vampires erotico-gore, un brin dépassé.

Un parfum pour chaque humeur

J’ai vraiment aimé cette histoire bâtie autour de ce trio. Encore une histoire avec un chien. La cécité est fatalement associée à cet animal et bizarrement pas à la taupe dans cet exercice lol.

Pour revenir à cette nouvelle, j’ai aimé la subtilité de l’écriture, la douceur des personnages. L’idée du parfum qui change selon l’humeur est vraiment originale. Ne dit-on pas qu’il y a autant de parfums que de peaux ? ici, on introduit une variation supplémentaire dans les reactions olfactives. Il faut cependant attendre le dernier tiers du texte pour se raccrocher au thème du parfum féminin. C’est joliment écrit et après cette fin, me voilà un brin mélancolique.

Au jeu du qui est qui, je dirais que cette nouvelle est écrite par une autrice, car Betty est plus détaillée que les autres personnages humains.