Des chiens et des Hommes

J'ai eu un peu de mal sur la longueur, s'agissant d'une nouvelle de presque 10 000 caractères avec un fil conducteur portant sur les chiens, encore... Mais bon, comme je le disais sur la nouvelle "Un parfum pour chaque humeur", c'est le thème portant sur le (les) chien(s) qui m'endort.

Cependant, j'ai été impressionnée par la qualité d'écriture.
Je trouve que dans le cadre d'un défi, une participation avec un tel travail mené sur l'écrit est d'autant plus gratifiant pour le jeu et les nouvelles dans l'ensemble.

J'encourage vivement son auteur dans ce sens...

Défi relevé au vu des contraintes difficiles ! Bravo !
Au vu du thème choisi, je dois ajouter que c'est assez fin, finalement, et notamment grâce à l'écriture.

J'ai appris quelques mots, aussi...

Merci pour votre contribution !

Train de nuit

J'ai bien aimé cette nouvelle que j'ai trouvé très cinématographique.

Le train de nuit nous ramène loin en arrière, et si j'ai imaginé qu'on allait tout droit vers une intrigue d'un crime revisité d'Agatha Christie, je me suis totalement trompée.

J'ai beaucoup aimé l'écriture portant sur une rencontre à la fois ordinaire et simplement belle en soi.

Merci du partage et tous mes encouragements sur l'écriture de nouvelles !

Sensei Mashimoto et la jeune servante


J'ai bien aimé le doux esprit de cette nouvelle qui m'a un peu sortie d'un univers plus familier.

Je m'attendais à une intrigue plus complexe, mais j'ai beaucoup aimé cette simplicité qui rappelle sans doute des contes analogues sur le coeur qui choisit, en quelque sorte...

J'ai trouvé que cette nouvelle était bien écrite dans le sens où elle parvient à nous donner de très belles images.

On oublierait presque que la jeune servante est une "servante" réduite à cette condition, comme si le conte parvenait à sortir le personnage d'un tel cadre et avec lui, toutes les autres... A moins que ce ne soit là une vision personnellement optimiste qui m'appartienne...

J'ai eu cependant du mal à saisir l'essentiel du dialogue final.

Merci pour cette participation au défi !
Une nouvelle très encourageante.

"Train de nuit"


La chute est très belle, on la reçoit comme une bouffée de parfum qui décoiffe. "Chasnel" ! on aurait pu s'y attendre mais on ne s'y attendait pas, cela fait comme une secousse (dans un train évidemment :) ) la relative banalité de la conversation nous en empêchait, ce papotage commençait d'ailleurs à agacer parce que sans véritable consistance (forcément ;) ). Est-ce donc ainsi que les génies s'expriment ? C'était pour mieux préparer la chute : "Chasnel. Gabrielle Chasnel" que l'on aurait pu deviner à sa cigarette et à son assurance garçonne.

Beaucoup de bruit pour Tout !

Merci

:))

Bonsoir, je viens de terminer la lecture des nouvelles. Petit nouveau, je dois admettre que j'ai lu de beaux textes. Je dirais même plus, encore davantage !
Je vais vous donner mon sentiment pour chacune d'entre elles.


Un parfum pour chaque humeur : Betty et ses humeurs, son chien espiègle et ce Serge qui revient nous dire bonjour à la fin souffle comme un parfum de menthe douce.


Des chiens et des hommes : j'ai apprécié le dénouement de cette enquête et j'y ai même aperçu un certain lieutenant, tout en apprenant quelques nouveaux mots au passage. Quel tarin !


Train de nuit : quelle surprise de voir Coco, je ne m'y attendais pas ! Et pourtant tout était distillé à merveille.


Sensei Mashimoto et la jeune servante : mélange entre tradition et modernisme. La servante apporte un vent de changement dans l'esprit du vieux sensei.


L'épaulard sanglant : un combat final épique aux graphismes futuristes. Un petit régal pour un fan de toutes sortes de films qui font piou, piou, tsihou et retshiou sur des planètes dans des galaxies lointaines.


Une touche de bergamote : Il n'avait qu'à réfléchir ou fourrer son nez... J'avais un doute sur l'issue de l'histoire, mais belle conclusion.


Bœuf Bourguignon : pourquoi pas ! Ce chien doit habiter un quartier huppé. Amusant à lire.


Wasabi : on finira tous comme ça, enfin de récentes études sur la démographie de notre planète me rassurent un peu ! Ce texte sur l'acceptation d'une mort programmée rappelle pas mal de travers de notre société. Décapant.


Braque : cet écrivain grognon me plaît et sa nouvelle aide de vie a du caractère. Les grincheux en quelque sorte. Je trouve ce dialogue savoureux.


La vie en noir : on commence par un vent de fraîcheur qui nous emmène vers la tempête des tranchées, pour revenir sur une légère brise de réconfort. Certains détails techniques attirent mon œil averti.


Au plaisir de vous lire à nouveau.

Sensei Mashimoto et la jeune servante

C’est marrant, au début, le personnage de Sensei m’a fait penser à celui du maître shaolin dans la série américaine « Kung Fu » où David Carradine interprétait le rôle principal. Bon, une petite remarque de forme : je ne vois pas l’intérêt de mettre les dialogues en japonais si c’est pour les traduire entre parenthèses. Si le but est de paraitre plus authentique, alors c’est un artifice qui ne rend pas la lecture plus aisée. Pour en revenir au texte, il déploie une tonalité intéressante, surtout au vu du thème ; il représente une autre facette de ce défi, une autre manière de le traiter tout en restant dans le cadre contraignant de départ. Et c’est une jolie histoire.

Train de nuit

En bonne fashionista je suis lancée sur la piste dès le titre (qui est également le titre d'une saga promotionnelle de la marque Chanel dans les années 2010 pour son indémodable n°5), je suis donc un peu restée sur ma faim.

Le personnage de Marlies me semble être survolé et on ne sait qu'elle est aveugle que parce que la narratrice le cite, à deux reprises. Rien dans son comportement (sauf quand elle hume) ne trahit la cécité, et c'est un peu dommage. Comme si c'était anecdotique.

Dans le même ordre d'idées, j'aurais aimé que l'auteur cite La Berceuses aux étoiles et son auteur François Brunet en fin de texte, ainsi que celle de Ionesco crédité comme étant du père de Marlies (ce qui m'a perturbée, j'avoue).

L'âge de Marlies me laisse du coup perplexe, son père cite Ionesco mais elle dit "à mon âge on se permet certains raccourcis".

Un texte qui me laisse donc sur ma faim, puisque le twist final ne m'a pas surpris et que sorti de cela, même si l'axe de traitement est bien choisi, et cohérent, les références posées, le texte ne m'a pas convaincue.
Avec mes excuses.

L'auteur(e), je ne sais pas.

L'épaulard sanglant

Ici, c'est plutôt mes propres goûts qui m'ont freinée à la lecture : le genre épique, futuriste, d'anticipation qui s'arrêtent sur un combat épique donc entre le Mal et le Bien... dont le vainqueur est forcément le meilleur, et il le fait savoir, ce n'est pas ma tasse de thé littéraire.

L'auteur n'y peut rien, mais du coup je suis difficilement satisfaite de ce type de lecture qui ne m'emmène pas. Ce qui est le cas également ici.

Ce n'est pas faute à l'auteur qui a un style intéressant, un vocabulaire riche et une manière de dire les choses assez poétique par moments (pour un récit du genre). Mais je suis restée en dehors.

Je n'ai pas d'idées sur l'auteur(e).

Bonjour,
J’ai commencé mes lectures. Voici mes commentaires pour les 4 publiés au début.

Un parfum pour chaque humeur
Le dressage d’un chien rapproche deux personnes qui n’auraient jamais eu l’occasion de se rencontrer sans lui. J’ai bien apprécié. Le chien a été un catalyseur et même s’il quitte le trio, la relation semble bien partie pour durer. J’ai bien aimé l’évolution du récit en trouvant parfois un peu long le début avec les difficultés du dressage. Un petit regret que l’explication des parfums soient dévoilé en flashback plutôt qu’au présent. Est-ce vrai que nos humeurs changent notre fragrance ? Je ne le sais pas et je m’en fout, je l’ai accepté d’emblée pour suivre cette belle histoire. Les critères du défi sont respectés, très bien !

Des chiens et des hommes
Bravo pour les belles descriptions des fragrances avec les termes des parfumeurs, comme un expert qui décrit un bon vin. Belle intrigue et bonne progression du récit. J’ai trouvé l’introduction un peu longue, mais je comprends qu’il faut mettre le cadre en place. Un peu déçu d’apprendre à la volée que l’inspecteur avait pris des cours de parfumerie, ce fait aurait bien siégé dans l’introduction, permettant d’expliquer la confiance qui habite le personnage malgré son handicape. La chute est rapide, sans doute à cause de la limite imposée. J’aurais aimer voir un échange entre les deux. J’ai bien aimé l’histoire et les critères du défi sont bien respectés, mes félicitations.

Train de nuit
Beau récit à propos d’une rencontre anodine avec une personne au début de son empire de fragrance. Belle description des tons olfactifs qui composent les parfums, Grasse, région reconnue pour la création de parfumerie, les différentes essences utilisées, on est complètement dans le sujet. Un joli dialogue qui s’écoule de façon naturelle. J’ai bien aimé, le tout est bien équilibré et bien décrit. Tous les critères sont présents, bravo !

Mashimoto et la servante
Dépaysement, époque du japon au début de ses relations avec l’occident et le Portugal, je crois. Ça me rappelle la vieille série Shogun, basée sur le livre de James Clavel (si je ne trompe pas). Un rythme différent, un peu d’humour, j’ai senti un peu l’âme du Japon. Moins descriptif pour le parfum que les autres récits précédent, mais c’est lui qui uni les deux personnages. Ils demeurent très discrets et pourtant partage ces moments tous les jours, une grande amitié qu’ils espèrent retrouvés après la mort auprès du dieu Shinto, Irani. J’ai bien aimé et, tout comme Anna, j’aime beaucoup le Japon alors j’ai une petite faiblesse pour ce récit. Les critères sont respectés.

La suite plus tard !
Vilmon

La vie en noir


Nous avons là une nouvelle un peu bucolique sous fond de guerre de 14 avec Ernest rendu aveugle par le tir d’un soldat allemand planqué dans sa tranchée et la jeune et jolie Francine qui ne fait que passer. Le décor est très bien planté dès le début du récit et le déroulement de l’histoire de ce pauvre Ernest intéressante à suivre. Jusqu’au bout je ne me suis pas ennuyée une seconde. Belle écriture vivante, récit parfaitement mené. Mes félicitations à l’auteur-e. Mais n’auriez-vous pas perdu en route le thème principal de l’exercice « Parfum de Femme » ?

Aucune idée du ou de la coupable^^