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Les Tarterets vous remercient
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Je remercie le comité éditorial d’avoir sélectionné cette nouvelle pour publication ainsi que l’équipe de correction qui en a dégagé les scories ; je remercie également Vilmon qui a laissé un commentaire en Espace Lecture. Enfin, je remercie celles et ceux qui ont commenté la nouvelle suite à sa publication.

Que dire ? C’est de la fiction, voici ma première remarque ; je n’ai pas la prétention du documentaire sur les cités en Ile de France et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle je n’ai pas réellement placé cette nouvelle dans le temps. J’ai vécu plusieurs années pas loin de cette cité et elle m’a semblé un bon décor pour un récit de fiction, tonal et dans la lignée d’une autre de mes nouvelles publiées il y a quelques années ici. J’ai bien lu le commentaire de Jemabi et je comprends cette envie d’authenticité même si ce n’est pas le but du texte et que le discours que sous-tend le commentaire avec les quelques blancs qui rasent les murs n’est pas ma tasse de thé (et c’est un euphémisme). Ici, c’est de la pure délinquance avec un tenant de l’ancienne génération de malfrats et une réalité de la génération des voyous en place, parce que c’est ça aussi la délinquance. Je comprends le commentaire d’Ananas qui explique l’historique des conflits de la cité des Tarterets, cela d’autant plus que c’était exactement à la période où j’habitais dans les environs et que tout le monde en parlait à l’époque dans mon entourage. Après, c’est facile de parler de ce coin sans jamais y avoir mis les pieds, Ananas, moi j’y suis allé à plusieurs reprises pour voir des personnes que je connaissais et j’ai bien vu tout ce que je raconte dans le contexte. Je suppose que si j’écris une nouvelle qui se passe dans le Minnesota, au hasard dans la ville de Saint Paul où j’ai vécu plusieurs mois, tu vas trouver moult raisons de m’expliquer la vie parce que tu as un cousin qui y a passé trois jours, non ? Je taquine, évidemment. Cependant, je ne prétends pas décrire une situation sociale comme dans un documentaire et je ne suis pas intéressé par décrire les lieux ou d’autres précisions ; une fois ceci dit, je ne remets pas en cause les commentaires en question j’apporte seulement un éclairage sur l’écriture de la nouvelle. Tadiou a raison, je ne m’exprime pas comme ça dans la vie et j’ai essayé d’imaginer un langage à partir de ce que j’ai vécu avec des personnes rencontrées ça et là lors de ma vie ; et la fin en queue de poisson est voulue parce que j’avais dit tout ce que je voulais dire dans cette nouvelle. Je crois, Perle, que tu as bien saisi l’intention, pas celle de sortir un texte qui laisse un souvenir remarquable – nous sommes tous des amateurs sur ce site, non ? – mais une forme de divertissement. Vilmon ne connait pas ce type d’environnement mais cela ne l’a pas empêché de voir dans ce récit une tranche de vie et d’en apprécier l’exposition sociale ; je suis évidemment content qu’il le voit ainsi et j’ajoute que ça m’a fait plaisir que le personnage principal mette une branlée à des petits nazillons. Enfin, je rejoins la vision de Corto : on ne chichite pas, ça passe ou ça casse. Pour lui, c’est passé. Pour d’autres, ça a cassé. Moi, je n’écris pas pour enculer les mouches avec de la théorie sociale ou de la philosophie politique – du moins, pas quand je m’attelle à ce registre - mais pour raconter une histoire avec des personnages et un environnement et qu’elle emmène le lecteur ; si ce n’est pas le cas, je le comprends pour toutes les raisons énoncées dans ces commentaires même quand des références cinématographiques – je n’ai pas vu le film Bac Nord et pourtant j’ai des relations à la BAC mais ce type de film ne m’intéresse pas - ou du résumé de Wikipédia servent d’arguments parce que chacun défend sa lecture et que la partie évaluation placée à côté des commentaires est plus explicite ainsi.

Voilà voilà et tout ça tout ça comme disait la mère d’un de mes potes vivant aux Tarterets.

Contribution du : 13/11/2022 19:55
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Re : Les Tarterets vous remercient
Visiteur 
Citation :

Donaldo75 a écrit :
Je comprends le commentaire d’Ananas qui explique l’historique des conflits de la cité des Tarterets, cela d’autant plus que c’était exactement à la période où j’habitais dans les environs et que tout le monde en parlait à l’époque dans mon entourage.


Partout. Tout le monde en parlait partout.

Citation :
Après, c’est facile de parler de ce coin sans jamais y avoir mis les pieds, Ananas, moi j’y suis allé à plusieurs reprises pour voir des personnes que je connaissais et j’ai bien vu tout ce que je raconte dans le contexte.


C'est pourquoi je mentionne que mon père y a vécu, d'aussi loin que je m'en souvienne.
Sous entendu évident je suppose : j'y ai vécu également.
C'est pour ça que je disais on faisait cramer NOS voitures (j'y ai perdu une Twingo)...

Je ne dis pas que ce que tu as vu dans le contexte est incorrect.
Je dis simplement que ça ne s'arrête pas aux choses que tu cites.
Et, que ça peut s'appliquer à n'importe quelle cité chaude (Vitrolles, Sarcelles, New York si tu veux) puisque, consciemment ou non tu ne personnalises d'aucune façon les lieux.
Et que tu utilises tous les clichés pour en parler (tournantes, trafics, les nazillons, les rebeu dont les mamas se promènent voilées,...) sans parler du reste.

Citation :
Je suppose que si j’écris une nouvelle qui se passe dans le Minnesota, au hasard dans la ville de Saint Paul où j’ai vécu plusieurs mois, tu vas trouver moult raisons de m’expliquer la vie parce que tu as un cousin qui y a passé trois jours, non ? Je taquine, évidemment.


Tu plaisantes, étrangement, moi je trouve ça mesquin.
Tu me prêtes des intentions qui n'ont jamais été les miennes, et accessoirement, tu invalides ma propre expérience de vie ce faisant.

Mais je ne manquerai pas de saluer mon cousin imaginaire de St Paul pour toi.


Citation :
Cependant, je ne prétends pas décrire une situation sociale comme dans un documentaire et je ne suis pas intéressé par décrire les lieux ou d’autres précisions ; une fois ceci dit, je ne remets pas en cause les commentaires en question j’apporte seulement un éclairage sur l’écriture de la nouvelle.


Je comprends. Et ce n'est pas ce que je pointais non plus.

Je pointais que pour décrire le Touquet, il suffit de parler d'eau et de jeux de plage, mais que ça ne représente pas le Touquet en particulier, ça pourrait être Nieuport ou Dunkerque, ou carrément Malibu... c'est la dépersonnalisation totale sorti de la mention du lieu qui m'a dérangée.

Je ne m'attendais pas à lire un documentaire sociétal.
J'aurais apprécié avoir des repères auxquels me raccrocher en lecture, justement parce que je suis familière des lieux.
Stephen King place ses romans à Derry, il se base sur sa connaissance géographique du Maine pour poser une narration cohérente. C'est ce qui me manque chez toi, dans cette nouvelle particulière.

Au plaisir de te relire cela dit.

Contribution du : 14/11/2022 13:11
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Re : Les Tarterets vous remercient
Maître Onirien
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Je ne voudrais pas paraitre insister mais je précise.

Citation :
Je dis simplement que ça ne s'arrête pas aux choses que tu cites.
Et, que ça peut s'appliquer à n'importe quelle cité chaude (Vitrolles, Sarcelles, New York si tu veux) puisque, consciemment ou non tu ne personnalises d'aucune façon les lieux.
Et que tu utilises tous les clichés pour en parler (tournantes, trafics, les nazillons, les rebeu dont les mamas se promènent voilées,...) sans parler du reste.


En début de commentaire, voici ce que j'explique:
Citation :
C’est de la fiction, voici ma première remarque ; je n’ai pas la prétention du documentaire sur les cités en Ile de France et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle je n’ai pas réellement placé cette nouvelle dans le temps. J’ai vécu plusieurs années pas loin de cette cité et elle m’a semblé un bon décor pour un récit de fiction, tonal et dans la lignée d’une autre de mes nouvelles publiées il y a quelques années ici.


Donc ce début de commentaire répond à ce que j'ai cité de ta réponse: 1/ c'est de la fiction, 2/ cette cité est un décor pour un récit de fiction, 3/ c'est la tonalité qui compte plus que la sociologie.

Citation :
Stephen King place ses romans à Derry, il se base sur sa connaissance géographique du Maine pour poser une narration cohérente.

Et bien, ça tombe bien parce que Stephen King n'est pas mon modèle et encore moins dans cette nouvelle. Je pourrais me dire que la prochaine fois, je situerais ma nouvelle dans un lieu imaginaire pour éviter ce type de commentaire mais je pense que ce serait me compliquer la vie pour rien. J'ai déjà eu cette discussion avec Malitorne, cette fois-ci en SF, sur la cohérence de la narration (et je ne pense pas que la cohérence soit le sujet en réalité mais je ne vais pas polémiquer sur un point de vocabulaire) et nous en sommes arrivés au point de reconnaitre que nous n'avons pas la même vision de la narration et de l'écriture. Enfin, je pourrais également écrire une nouvelle se déroulant à Saint Germain en Laye, dans le quartier précis où j'habite, avec comme environnement social des consultants en stratégie et en management mais je suis persuadé que je perdrais mon temps parce que 1/ il y aura toujours un sachant qui connaitra mieux mon métier et mon quartier que moi, 2/ je ne pourrais pas m'éclater à faire péter la tronche de petits nazillons (ou alors des petits Zemmour, ça c'est une idée, tiens, je la garde sous le coude, ils n'ont pas la côte par chez moi) par un malfrat sur le retour et encore moins à utiliser un langage fleuri, ce qui enlève quand même une partie du plaisir d'écrire.


Contribution du : 14/11/2022 14:51
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Re : Les Tarterets vous remercient
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merci pour tes précisions Don, mais à nouveau, il n'est pas question de "connaitre mieux que l'auteur" ce dont il parle (ce qui n'est pas du tout mon propos).

Il est question de reconnaitre le lieu.
Un indice suffit, un détail, quelque chose qui personnalise.

Et puis j'ai pas dit que c'était nécessaire (et encore moins que tu devais adapter tes prochains écrits en fonction de mon opinion), j'ai dit que c'est ce qui m'avait déplu dans ta nouvelle.

Je crois que c'est très important de prendre plaisir à l'écriture, et tant mieux si tu en prends.

Je crois également qu'il est important d'en prendre à la lecture.
Le jeu du commentaire (sorti d'étaler sa culture ici et là, se moquer gentiment des textes des autres, ou des lectures aléatoires comme j'ai pu le voir parfois) est tout de même de transmettre à l'auteur un ressenti.
Ce que j'ai fait.

Alors je comprends que tu refuses d'entendre qu'une partie de mon plaisir réside dans le fait de me sentir dans un lieu familier quand je lis (et peu importe d'ailleurs qu'il soit fictif ou réel). Mais c'est comme ça.

C'est tout ton choix narratif qui ne me convient pas en tant que lecteur. Il est donc normal que mon avis - malgré les qualités que je reconnais à ta nouvelle, et que je cite également (tout comme Les Tarterets ne se limite pas à ce que tu choisis d'en dépeindre, mon commentaire ne se limite pas qu'au passage que tu en tires) - et mon appréciation le reflette.

Une prochaine fois certainement.

Mais surtout, surtout, ne boude pas ton plaisir d'écrire pour coller à ma lecture, ce serait me donner beaucoup trop d'importance, et ce serait gâcher ton talent.

Contribution du : 14/11/2022 15:19
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Re : Les Tarterets vous remercient
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Merci Stéphane de ton commentaire. Et je suis content que tu restes sur Oniris.



Concernant ta question de la période, je te réponds que je n'ai pas daté ce récit dans le temps, justement. Et les Tarterets n'ont jamais été dominé par des skinheads (sauf si Ananas me dit le contraire) à ma connaissance; c'est juste un biais narratif que je me suis permis, cette cité n'étant que le décor de la nouvelle.

Au plaisir de te lire.

Bye

Don

Contribution du : 16/11/2022 15:13
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Re : Les Tarterets vous remercient
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Merci papipoète,

Le témoignage de ton beau-frère est intéressant et je le trouve en phase avec ce que je décris dans cette nouvelle.

A bientôt,

Don

Contribution du : 13/01/2023 14:46
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Re : Les Tarterets vous remercient
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Merci Dugenou,

Je trouve que le termes de western convient bien à la banlieue parisienne (la banlieue c'est pas rose, la banlieue c'est morose comme le chantaient des humoristes français dans une parodie de rap il y a plus de trente ans de ça).

Cela me fait plaisir de te relire.

Ciao

Don

Contribution du : 21/01/2023 11:28
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Re : Les Tarterets vous remercient
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Merci Blitz d'être passé et d'avoir pris le temps du commentaire.

Comme j'explique plus haut, cette nouvelle n'a pas vocation au réalisme de 2023 vu qu'elle se passe nettement avant. Je ne reviendrai pas sur mon avis par rapport aux remarques d'autres commentateurs sur qui fait la loi dans les cités. Moi, je ne peux pas blairer l'extrême droite et leurs différentes engeances alors je les ai mis là dans cette nouvelle, en petits voyous qui se partagent la malfaisance dans la cité des Tarterets. C'est un choix narratif. Je ne fais pas de la sociologie et d'ailleurs cette matière me gonflait déjà pendant mes études. Quant à d'où vient le personnage principal, c'est exposé en filigrane dans la nouvelle. Je ne suis pas fan de livrer le manuel de lecture de mes nouvelles dans la narration. Je sais que d'autres expliquent tout et que des lecteurs souhaitent qu'on leur détaille le CV des personnages. Chacun son truc. Moi, j'aime bien laisser le lecteur interpréter. Et c'est ici un road-movie à la mode western (merci à Dugenou d'avoir qualifié ce récit de la sorte). Et comme tu le dis, c'est trash, alors j'ai forcé le trait (Samir vient quand même du grand banditisme, ce n'est pas une chochotte).

Bye

Don

Contribution du : 20/04/2023 09:39
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