Un grand merci au CE d'avoir publié ma nouvelle "L'importance de trouver sa voie". Merci également aux lecteurs qui s'y sont attardés ou qui s'y attarderont, et spécialement à ceux d'entre eux qui ont laissé un commentaire.
Asrya : pour lire cette nouvelle, il faut oublier tout raisonnement cartésien. Dans un monde rationnel, il est clair que le personnage n'aurait eu aucun mal à trouver le Hall F puisque tout serait bien indiqué pour guider les visiteurs, sauf qu'il n'y aurait, du coup, plus rien à raconter. Tout l'intérêt réside ici dans la difficulté du personnage à s'y retrouver et aussi à se trouver.
Socque : je tenais à ce qu'au départ le personnage soit sûr de lui et donc certain de "pouvoir s'imposer parmi les meilleurs documentalistes" mais qu'au fur et à mesure qu'on avance dans le récit - et qu'il avance dans la voie qu'on lui a réservée - toutes ses certitudes s'effondrent.
Angieblue : "déstabilisant", oui, mon intention était précisément de déstabiliser le lecteur, qu'il ait l'impression, à partir d'un certain moment, d'entrer dans une autre dimension, la quatrième comme vous le dites si bien.
Tadiou : votre référence à Kafka me fait énormément plaisir. C'est à cet immense auteur que j'ai pensé en écrivant cette nouvelle. À mon humble niveau, j'ai tenté de créer un monde aussi absurde que le sien.
Elena : je suis ravi que la loufoquerie de ma nouvelle vous ait "regalée" et merci pour tous vos compliments qui me touchent beaucoup, d'autant que votre jugement sur les textes que vous commentez me paraît souvent juste.
Corto : c'est bien de "déshumanisation" qu'il s'agit, de perte d'identité et de points de vue différents selon que l'on est d'un côté ou de l'autre de la barrière, mais tout cela présenté de façon légère et visant surtout à faire sourire.
Encore merci à tous.

Merci pour votre réponse à mon commentaire. Je suis ravie d'avoir bien cerné le registre de votre texte et votre intention en tant qu'auteur.

Edit : Et oui, c'est important de trouver un fil de remerciements où l'auteur a la délicatesse de s'adresser personnellement à ses commentateurs.
Donc, encore merci, car ça me chagrine quand certains ne s'en donnent pas la peine...

Cyrill : merci pour votre passage et votre commentaire. Il est vrai qu'il faut parfois, pour se faire accepter, accepter de se dévaloriser aux yeux des autres comme aux siens. J'ai poussé cette logique jusqu'à l'absurde.