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Et si on parlait d'héritage ?
Maître Onirien
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Je suis restée presque une année sans publication, ce qui ne m’était pas arrivé depuis mon inscription sur le site il y a déjà 8 ans. Il faut dire que depuis juin 2023, j’avais pris des distances avec tout ce qui rythmait ma vie d’avant( dont Oniris) pour entrer dans ma nouvelle condition de retraitée. Alors, en postant cette nouvelle, j’étais autant intimidée qu’à mes débuts. Aujourd’hui, mon plaisir d’être publiée ( et donc lue) est à la mesure de ma crainte en postant

Un grand Merci au CE et aux commentateurs de l’EL dont les avis détaillés mais peu enthousiastes constituent une nécessaire stimulation ( même si, bien sûr, il y a un premier mouvement de déception à la lecture des premiers avis)

Merci à vous David, Neojamin, Cox, jean-Phi, Robot, Malitorne, Pouet d’avoir pris du temps pour commenter et me faire part de votre ressenti.
Ma première surprise est de n’avoir eu que des commentateurs masculins, ce qui me semble dire quelque chose de la cohorte actuelle des nouvellistes ! Mais où sont les femmes ? et voilà que la mélodie de Patrick Juvet accompagne maintenant ma plume pour reprendre la discussion avec vous.

Quelques mots à propos de cette nouvelle. Je crois bien que je n’ai pas réussi à faire passer mes intentions. Je raconte un moment que je voulais significatif dans la vie de Louis et Cécile. Ce moment est celui où il est rattrapé par ses origines, qui le mettent plutôt mal à l’aise et dont il aimerait se détacher. Mais il a des contradictions, et le lustre à pampilles est là pour les illustrer. Car il a tout de même un lien fort avec cet objet qui le rattache à son enfance et à sa grand-mère. Alors comment faire ? j’aurai voulu que le lecteur comprenne ses tensions, ses hésitations , ses revirements. Entre le tout et le rien, n’y-a-t-il pas une voie médiane qui consiste à « transformer » l’héritage encombrant ?
Je tenais à ce sujet. Comment parler du mal être de celui, qui, bien né au sens social du terme, ne se sent cependant pas à sa place ? Mais voilà, entre ce que l’on a dans la tête, ce qu’on écrit et ce que le lecteur reçoit, il y a parfois des écarts à combler !
Je vais revenir( demain, j’aurais plus de temps) sur chacun de vos commentaires car ils me sont précieux.

Contribution du : 30/04 18:17:00
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Re : Et si on parlait d'héritage ?
Maître Onirien
Inscrit:
27/04/2016 18:43
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Me revoilà pour quelques réactions à vos divers commentaires

David :
Bon, j’ai envie de retenir le positif pour commencer : « ça se lit bien »
Je comprends que vous avez été freiné par ce problème de manutention . ça me rappelle une nouvelle dans laquelle je parlais d’un pêcheur mais je n’avais pas mis les plombs au bon endroit sur la ligne ! Comme quoi, si on parle technique ou boutique , il faut se faire relire.
Cependant, dans mon esprit, la caisse n’est pas vraiment lourde. Le lustre est surtout fragile et délicat à manipuler. Mais en effet, de ce fait, il aurait été plus simple de prendre à 2 ( voire à 3 avec Josette) la caisse par en dessous, de la soulever depuis le diable jusqu’ à l’arrière de la camionnette
Vous trouvez Louis détestable. Je n’ai pas voulu en faire quelqu’un de sympathique mais je souhaitais tout de même que le lecteur le comprenne ( sans l’excuser) et qu’il ait un peu d’empathie pour lui. J’espérais que l’évocation de son enfance et du lustre pouvait faire comprendre des choses de sa psychologie. Comme cela n’a pas fonctionné, je pense en effet qu’il faut que je développe un peu plus sa psychologie.

Néojamin
L’écriture vous a empêché d’entrer dans le texte et vous la qualifiez d’approximative. Pour vous, le style n’est ni soigné, ni accessible. Pouvez-vous me donner quelques exemples de ce qui vous a gêné ? ( par Mp éventuellement) Votre appréciation me touche vraiment car je porte une grande attention à la forme
Après, sur le fond, cela me fait plaisir que vous releviez « j’ai été plus séduit par la découverte de l’objet » La question peut se poser, en effet, de l’intérêt de différer le moment de le faire apparaître clairement. J’ai fait ce choix en espérant que cela puisse créer une attente du lecteur.
Pour la fin, le format nouvelle m’a obligée à aller un peu vite. Mais je suis d’accord, la valse hésitation et le retournement sont trop rapides.

Cox
Votre retour m’a beaucoup intéressée. En effet, vous avez finalement « marché » à fond avec ce Louis égoïste et très immature qui n’arrive pas à se débarasser de ses empêchements, ce qui le rend assez imbuvable. Il y en a plein des êtres comme celui-ci qui font payer leurs névroses à leur plus proches et qui soufflent le froid dans leur couple alors qu’ils rêvent du chaud. Mais je comprends bien votre position de lecteur qui a envie d’aimer un peu les personnages qu’on lui présente !
Pour ce qui est de l’équilibre dans la nouvelle et de la possibilité de croire à ce couple, il ne faut pas oublier qu’on est sur un texte court et que j’ai fait le choix d’un moment précis qui n’est pas celui de la rencontre amoureuse mais plutôt de « l’engagement » avec ses paradoxes fait de confrontations très concrètes qui mettent à jour des différences.
Pour vous aussi l’écriture n’est pas soignée et vous relevez des erreurs d’inattention. S’agit-il de fautes qu’il a fallu corriger à la relecture ?
Je comprends mieux votre observation sur les alternances de rythme qui ont empêchées la fluidité de la lecture.

Jean-Phi

Là encore, j’ai envie de retenir le positif pour commencer.
« Maîtrise de l’écriture, nouvelle sensible et introspective. »
Pour le reste, je retiens que le « soufflé » est très vite retombé et que le fond ne vous a pas globalement pas convaincu, que vous auriez aimé que la nouvelle garde la tonalité du début.
Merci de m’avoir lue jusqu’au bout et d’avoir posté ce commentaire.
Je reconnais que j’aime écrire sur le presque rien. Je me rends bien compte de la difficulté de la tâche ! Votre avis de lecteur m’intéresse, puis-je vous suggérer d’aller lire une autre de mes nouvelles du catalogue ?

Robot

Je suis rassérénée par votre appréciation qui est la première à aller globalement du côté du positif .
Finalement la manière dont vous percevez Louis ( idem que David et Cox) correspond à ce que j’ai voulu du personnage, avec ce bémol que, en tant qu’auteur j’éprouve tout de même une certaine tendresse pour lui ( toute maternelle peut-être !) et que je crois à sa possibilité d’évolution.

Malitorne
Depuis le temps ! Vous ne devriez pas être surpris de constater le grand écart de nos sources d’inspiration. Pour ma part, je ne cherche pas spécialement à lire des textes que j’aurais pu écrire.
Je note que vous n’avez pas ressenti d’intérêt pour cette histoire, ni marquante, ni percutante.
Mais merci d’être passé et d’avoir laissé un commentaire car c’est tout de même une preuve d’intérêt entre collègues !


Pouet

Vous me faites un grand plaisir car dans votre commentaire, je sens que quelque chose a été touché en vous, qui vous permets de laisser aller votre plume de manière que je trouve « inspirée »
Vous êtes amateur d’implicite, en écriture c’est toute la part qu’on laisse au lecteur et c’est parfois dans ce qui n’est pas dit que réside la force d’un texte.

Hersen
Merci de ton passage ! et de mettre un peu de mixité sous ma nouvelle.
Ah le relief dans l’écriture !! j’aimerais aussi parfois que ça claque et que ça pète ! Mais ce sera sans doute dans une autre vie.
Un lustre à pampilles qui fait de la musique, ça me plait que l’idée t’ai plu ! et je note que j’aurais pu développer un peu cet aspect.

Contribution du : 01/05 11:53:57
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Re : Et si on parlait d'héritage ?
Expert Onirien
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Bonjour Plumette,

Je me réjouissais de pouvoir lire les retours nominatifs que vous nous aviez promis dès aujourd'hui.

Écrire sur presque rien, pour reprendre vos mots, c'est tout à fait ce que j'ai ressenti en vous lisant. Certains très bons romans connaissent très peu d'actions durant de longs chapitres. J'ai l'impression, mais ça n'est qu'une impression (votre nouvelle ne rencontre-t-elle simplement pas 'son' public) que vous mettez la barre très haut, et que l'objectif presque atteint demanderait à être peaufiné très longuement jusque dans les moindres recoins afin de potentialiser tout l'intérêt du texte.

J'ai notamment l'impression en lisant les commentaires que tout le monde n'a pas la même interprétation de la relation entre les personnages. Cela montre la complexité que vous amenez dans leur psychologie. Mais, si le texte devait être plus long, comporter plusieurs chapitres, il est inéluctable que des éléments nouveaux devraient apparaître qui invalideraient la perception des uns lorsqu'ils renforceraient celle des autres.
Cela n'est pas un problème, chacun interprète la situation de manière personnelle.
(Comme vous le dites à Pouet en d'autres termes, l'implicite fait parfois toute la force d'un texte...)

Je n'en suis pas à ce degré de projection dans la psychologie de mes personnages (euphémisme) !

Peut-être vos autres retours répondent-ils à certaines de mes réflexions.
Non par ingérence, mais par simple intérêt, je m'en vais y jeter un œil.

Contribution du : 01/05 13:05:24
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Re : Et si on parlait d'héritage ?
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Merci pour le retour,

J'étais surpris aussi que ce soit une nouvelliste qui ait écrit l'histoire, Je dois attacher systématiquement le genre de l'auteur à celui du narrateur, mais je n'y pensais pas tant que ça en commentant, je me souviens bien que je voulais surtout dépasser le "oh mais quel fumier ce Louis !". Je n'ai pas bien saisi, ou retenu, le changement de vie vécu, le poids de cet héritage. Le format cours est assez cruel vu que le lecteur va faire le roman en quelque sorte, en s'appuyant sur tout un tas d'éléments, pas forcement à la même échelle en l'écrivant.

Contribution du : 01/05 13:21:59
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Un Fleuve
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Re : Et si on parlait d'héritage ?
Maître Onirien
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Slt Plumette et merci pour le retour.

Touché, oui, en effet.
Concernant l'implicite, je vous rejoins totalement.
Enfin, moi j'aime bien broder...

Bonne continuation.

Contribution du : 01/05 20:12:33
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La compréhension n'est pas nécessaire à la poésie, mais la poésie est nécessaire à la compréhension.
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