Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche



Parcourir ce sujet :   1 Utilisateur(s) anonymes





à propos de "Morceaux de Dieu"
Organiris Animodérateur
Inscrit:
22/05/2007 22:42
De mon hamac
Groupe :
Évaluateurs
Auteurs
Membres Oniris
Post(s): 6769
Hors Ligne
Bonjour et bonne année à toutes et à tous !
Pour commencer, je souhaite remercier les oniriens qui ont pris le temps de me lire et/ou de me commenter.

Bien sur, je n’ai pas grand-chose à dire en ce qui concerne les nombreux compliments, ça me fait plaisir et m’encourage à m’engager plus sûrement dans un style que j’affectionne.

Au chapitre des critiques et chipotages, je relève que beaucoup d’entre vous ont perçu ce texte comme étant assez noir, ce qui n’est pas faux.

Aldenor me demande quelques éclaircissements :


Citation :
Où veut en venir l’auteur ? La poésie des paradis artificiels ? Le drame de la drogue ? Ni l’un ni l’autre, juste l’absurdité de la vie ? Je n’ai pas su trancher. Je le reproche à l’auteur !


Il est évident que je ne souhaite pas faire l’apologie de la drogue, m’y étant frotté moi-même de très prés pendant un temps, je sais qu’il n’y a rien de moins poétique qu’avoir un singe sur le dos, néanmoins, la drogue séduit et c’est pour cela qu’elle a tant de succès, le cacher serait une erreur dans le cadre d’une écriture qui se veut objective.

Pour ce qui est de ne pas pouvoir trancher, je crains fort de n’y être pour rien, même si tu me le reproche.

Mon intention dans ce texte, c’est d’une part de raconter une histoire, la moins ennuyeuse possible, puis de provoquer des émotions, un malaise, et un questionnement.

Pas de questionnement possible si je te donne toutes les clefs, une des choses que j’aime lorsque je suis lecteur, c’est de pouvoir interpréter, deviner ce qui n’est pas dit. C’est quelque chose que j’essaye d’instiller dans mes textes.


Citation :
J’ai relevé quelques passages que j’ai aimé/ pas aimé : « […] juste le son creux que fait la vie quand on a perdu l’inspiration… » : Jolie phrase, mais « l’inspiration » me semble un mauvais choix.

La vie sans inspiration, c’est pourtant un truc qui me parait dur à vivre.
Citation :
« […] les gens continuent à être des gens » : Pas finaud…


Oui… C’est vrai.
Citation :
« Il fait encore jour, c’est ce moment qu’il déteste… » Qualifier le jour de « moment » ne va pas.


Et pourtant.
La vie d’un junkie se résume a des instantanés, des moments qui se succèdent dans un chaos chronologique incompréhensible, il m’a semblé peser ça et moment l’a emporté.

Citation :
« […] bousculant au passage toute la merde réelle qui traîne. » Ici, c’est « réelle » qui me dérange. Et dont on pouvait je crois se dispenser.


J’ai eu du mal à formuler, je voulais faire comprendre que pour Gordo la réalité était une chose à fuir. A retravailler !

Citation :
« Les étoiles naissent dans des couleurs imaginaires, la vie se montre, timidement, le laissant exister un peu. » Timidement, d’accord, mais tout de même il est dit que la vie, la vraie vie donc, se montre sous l’effet de la drogue.


Non, c’est autre chose.
Imagine que ton corps soit anesthésié par le manque, une douleur qui ressemble à une soif inextinguible, tu es fermé à la vie, tout ne tourne plus qu’autour de cette soif.

Lorsque le manque disparait, provisoirement, la vie montre le bout de son nez, c’est ce que je voulais dire.

Citation :
En somme, je trouve quelque confusion dans ce texte, je ne suis pas sûr que tous les mots soient bien pesés, mais surement des qualités et de « l’inspiration ».


Je crois avoir pesé la plupart des mots, les confusions éventuelles sont voulues… Pour mon ami le lecteur que je veux voir s’interroger un peu sur tout ça, sur un Gordo qui a loupé de peu le fait d’être un mec bien, et qui tue sans s’en rendre compte pour trouver quelques fragments de rêve dans une vie qui le dépasse.

Merci en tout cas, je me rends compte que tu t’es attaché à analyser mon texte et je t’en suis infiniment reconnaissant, je suppose que ça ne me laisse pas le choix, je vais devoir m’améliorer encore ^^

Widjet, petit chacal des collines Lutéciennes :

Citation :
Hé merde...Je viens de lire un bien joli comm de Cyb sur mon dernier texte, alors j'étais armé des meilleures intentions...Et puis, j'attendais de pied ferme ce texte qui marque le retour de l'auteur après deux moins d'abstinence (<i> Le Nouveau </i>). Non, pas que ces "morceaux de Dieu" ne soient pas de qualité, mais, je suis déçu. Certes, les mots sont forts, bien choisis et le style est nerveux, sec, tranchant. Le climat, sombre, crasseux est pas mal rendu...Et puis ça sonne vrai, réaliste, quoi ! Et puis ce désespoir et la mort qui rôde en invitée... Alors quoi, pourquoi j'accroche pas ? Sais pas. J'étais pas dans "le trip", c'est tout. Je tacherais de la relire, plus tard. Désolé Cyb, mon évaluation est totalement accessoire Widjet (confus)


Je ne pige pas du tout ce que tu essaye de me dire et c'est bien la première fois... Qu'est ce qui nous arrive, petit bambou ?

Voilà, j'espère avoir pu apporter une lumière sur ce qui posait soucis à certains, si vous voyez n'importe quoi à me suggérer (hormis quelques coups de fouets à Widjet pour qu'il retravaille sa communication), n'hésitez pas, je prends toujours les caillous et les fleurs.

Merci à tous, un bon accueil pour un retour parmi vous.

Contribution du : 04/01/2009 14:59
_________________
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer



 Haut   Précédent   Suivant





Oniris Copyright © 2007-2023