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Parcourir ce sujet :   1 Utilisateur(s) anonymes





L'autofiction. A propos de C'est la mer allée avec le soleil
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D'abord je voudrais remercier parce que beaucoup ont pris le temps de me lire, de me dire franchement s'ils ont aimé ou pas, de commenter de façon précise. C'est pas rien, sur papier ça fait 70 pages à raison de 1500 signes par page.

Ensuite, je voudrais ouvrir le débat sur l'autofiction, ce qui me permettra par endroits de répondre à certains commentaires.

L'autofiction est un genre récent, je ne m'appuierai pas sur le premier auteur à avoir employer ce therme car pour moi le genre est large et il a évolué. Le premier auteur que j'ai lu en autofiction est Annie Ernaux. A chaque fois je me suis dit : Et si c'était vrai ? A chaque fois j'ai pensé que ce genre n'était pas un pari si facile.

Voilà ce qui à mon sens définit l'autofiction :

Vincent Colonna pense qu'il s'agit de la projection de soi dans un univers fictionnel où l’on aurait pu se trouver, mais où l’on n’a pas vécu réellement

C'est ainsi que je conçois le genre.

Quant à Gérard Genette, il propose la définition suivante : il s'agit d'assoir le "protocole nominal" de la triple identité (l’auteur est narrateur et protagoniste). La "vraie autofiction" a selon Genette un contenu narratif authentiquement fictionnel (cf. certaines nouvelles de L’Aleph de Jorge Luis Borges ou la Divine comédie de Dante); les textes portant sur des évènements réels ne sont donc que des "fausses autofictions" qu’il qualifie d'"autobiographies honteuses".

Ces notions je les ai trouvées regroupées sur Wikipédia.

En clair, l'autofiction c'est l'auberge espagnole, un sacré foutoir mais un foutoir rigoureux.
Ce qui m'intéresse clairement c'est la modernité, comme quand je pratique l'écriture slamée.

Pour reprendre les termes d'un des commentaires : C'est une histoire éculée, vieille comme Mathusalem, mais c'est traité différemment.

Le débat est ouvert !

Contribution du : 13/06/2009 16:15
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Re : L'autofiction. A propos de C'est la mer allée avec le soleil
Expert Onirien
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Loin de toutes considérations techniques et de savoir dans quel tiroir on doit ranger tel ou tel écrit, le principal est que ton texte raconte une histoire et point barre.

Je ne vois pas le problème, quand un texte est bon, qu'il soit une autofiction, une autobiographie, une hagiographie (Salamandre canonisée) une agiographie (Salamandre employée de banque), il est bon et re point barre.

Contribution du : 13/06/2009 17:01
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"Si la pierre tombe sur l'œuf, malheur à l'œuf. Si l'œuf tombe sur la pierre, malheur à l'œuf." Proverbe gallinacé

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Re : L'autofiction. A propos de C'est la mer allée avec le soleil
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Je crois Selenim et c'est là tout le problème de l'Internet et de la communication par écrit, qu'on ne se comprend pas. Je ne veux pas parler de mon texte, je ne le fais jamais ou presque d'ouvrir des forums ainsi, je veux parler d'un genre littéraire : l'autofiction. Mon texte, bon ou mauvais qu'est-ce-qu'on s'en tape lol sert de point d'appui. Je l'ai fait pour Mon Bloody blues : je souhaitais parler du genre : le gazhal.

Donc si parler technique et genre littéraire t'intéresse viens par ici, sinon, Oniris regorge de choses intéressantes, et ça, tu le sais mieux que moi, auteur sanderien

Contribution du : 13/06/2009 17:59
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Re : L'autofiction. A propos de C'est la mer allée avec le soleil
Expert Onirien
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Oups, j'ai encore perdu l'occasion de fermer mon appendice buccale.
Snifff.

Contribution du : 13/06/2009 19:48
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Re : L'autofiction. A propos de C'est la mer allée avec le soleil
Maître Onirien
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Moi, ça m'intéresse de parler de genres littéraires, Il me semble normal, quand on écrit, soit de se situer, soit de se lancer dans d'autres genres, ce qui n'est pas à la portée de tous, précisons-le, faut déjà avoir les capacités.

J'ai lu par ailleurs des commentaires sur la longueur des textes. Certains seraient trop longs, d'autres trop courts. Affaire de goût, naturellement &, lorsqu'1 texte est bien écrit, on n'en a jamais assez. Rien à voir avec la difficulté de lecture sur écran.

Cependant, 1 nouvelle est 1 short story, non? Arrêtez-moi si je dis 1 c.......! Étant de la vieille école, ma référence est Maupassant. 1 nouvelle est 1 histoire courte, avec 1 fin (chute) étonnante ou, pour le moins, inattendue. 2.500 caractères en moyenne, 5.000 au maximum. Le texte de Salamandre est donc trop long pour être 1 nouvelle & sa fin pas si inattendue.

Journal intime, rêve éveillé, roman? Bon, OK, autofiction me convient, je l'adopte volontiers. Je ne peux qu'encourager S. à continuer d'explorer ce genre, elle y excelle. Il n'est pas du tout commun de vivre normalement, comme ses voisins, avec ce que cela comporte de trivial, tout en rêvant, en parallèle, qu'on vit 1 autre vie. Alors là, inutile de chercher du rationnel! Puisqu'on rêve... Inutile de se demander pourquoi ceci ou cela! Le mari de Julie n'est rien de ce qu'on peut en penser. Il est juste réel, il existe, sa date de péremption concernant sa faculté de faire rêver est dépassée depuis belle lurette. Date limite qui atteindrait aussi bien Nicolas, si Julie vivait avec lui au-delà d'1 certain temps. Aucun danger. Pas folle, elle l'a créé de toutes pièces. Les types éternels de la littérature naissent ainsi.

Vain également de se demander si Julie écrira son roman. Il est écrit, il est là, sous nos yeux. Mais Julie (ou S.) ne peut vivre sans rêver. D'ici peu, elle saisira 1 autre idée qu'elle enfourchera allègrement pour en écrire 1 autre. Voilà : exit Nicolas. Triste? Non. Au réveil, 1 rêve chasse l'autre.

Sauf que je ne serai jamais capable de cette magnifique écriture. Ces évocations, sensations, émotions et autres -ions...
Félicitations & merci. Amicalement,
Florilange.

Contribution du : 14/06/2009 19:56
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Re : L'autofiction. A propos de C'est la mer allée avec le soleil
Visiteur 
" Au réveil, un rêve chasse l'autre."
Florilange

Contribution du : 14/06/2009 20:09
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Re : L'autofiction. A propos de C'est la mer allée avec le soleil
Visiteur 

Contribution du : 14/06/2009 21:10
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