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à propos de Quelque chose lui échappe...
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Bonjour,

Bon, j'aime toujours autant expliquer le pourquoi du comment de mes textes, alors excusez la tartine qui va suivre.

Déjà, merci à ceux qui ont pris le temps de me lire, et puis celui de me commenter.

- Alors pour ce qui concerne le fond :

Bien que beaucoup de gens ont pointé d'Alzheimer... mon personnage est en fait beaucoup plus général, il s'agit de l'Amnésique.
Je suis partie d'un tableau de Magritte qui s'appelle la Mémoire (merci Bidis, de l'avoir remarqué dans le passage "tête de plâtre"), d'ailleurs au départ j'étais partie pour personnifier la Mémoire... donc boulot sur le personnage qui a coupé la tête de plâtre et puis coup de stress, message en forum... j'apprends que la Mémoire ne peut être considérée comme un personnage...

Bon, là j'avoue avoir un souci parce que j'ai déjà bossé sur un poème sur la mémoire et gnagnagna...
Et puis l'idée de l'amnésique....


Bon...

Le premier quatrain tend a poser le personnage, l'ambiance.
L'obscurité, surtout et puis l'impression d'enfermement.
Les synapses que rien n'éclaire pour les petits éclairs qui viennent stimuler les neurones. (ici je suis plus sur ce qui se passe dans sa tête)

Le retrait à droite pose la vision vers le monde (là je suis plus sur la perception vis à vis de sa façon de voir la réalité, son propre état).

Frayeur rétrograde renvoie à amnésie rétrograde (donc post choc)... et parle de la peur, car il est reconnu que ne se souvenir de rien rend un chouilla paniqué.

Le passage "Il se heurte" complète le premier quatrain, il balaie les sensations de toucher au but, de creuser ou de "visiter" le trou de mémoire (essayer de se souvenir et ne pas y arriver... murs amémoriels...)

Pierres tombales... parle implicitement des pavements d'Auschwitz, c'est un rappel au devoir de mémoire.

Balles... parle implicitement de l'Histoire... des souvenirs transmis dans la mémoire collective.

éclats... est une façon de représenter la manière dont les souvenirs affluent.

et la suite est juste une façon de dire qu'il a les mots, les autres etc sur le bout de la langue.

second passage en retrait à droite pose la vision des choses, des images qui échappent à son cerveau... les choses qu'il voit et qui ne lui parlent pas... mais il veut les comprendre, alors il insiste...

Suite de 6 vers pour poser le temps (dans le sens qui passe...), la relativité aux idées qu'il suit mais qui ne le mènent pas vraiment quelque part. Le côté inutile de suivre ces idées... aussi.

Les trois mots séparés de pointillés.
Alors là... bon.
Concentration, est une forme de correspondance avec camps. Premier signe que quelque chose fonctionne entre les souvenirs incompris. Mais également l'action de se concentrer. La concentration pour se souvenir.
Anonyme... rappel à son propre nom qu'il oublie... et à toutes les autres personnes qu'il oublie... rien n'a de nom quand on ne se souvient plus...
Perte... de mémoire tout simplement. Et de tout par association.

Afflux...
Pour reparler des vagues qui remontent.
Les visages rappellent les autres et appellent le retrait sur la droite qui suit.

Le troisième retrait... est la vision picturale (La mémoire de Magritte) que j'associe à mon amnésique. Une tête qui ne sert à rien, coupée donc... le sang qui renvoie au souvenir... la plaie à l'arcade qui peut être l'origine de l'amnésie. Le fait d'attendre... puisqu'il n'y a rien à faire pour provoquer. Une façon aussi de personnifier un peu la résignation.

Le dernier bloc... là c'est un peu une façon de montrer l'absurdité du souvenir qui ne revient pas. comme quand on marche dans un endroit sombre, on ne distingue rien... et puis d'un coup, un flash vient découvrir les choses qui composent ce qui nous entoure... et donc quand l'obscurité revient, on se souvient de ce qu'on a vu... mais on attend le flash suivant pour essayer de remettre le puzzle en forme... capitonné pour le renvoi à la camisole, à la folie ou à l'impression de folie... comme en cellule de contention...

Et le dernier vers tout seul, puisque c'est ce qui lui échappe... donc, un petit rappel au titre pour boucler l'énigme.

Voilà...

Que rajouter? Ah, je l'ai écrit en prose. Je sais pas écrire en vers libres. Puis j'ai coupé, déplacé, mélangé, remis dans l'ordre, recoupé, redéplacé... et puis voilà.
Hum...

Merci encore à ceux qui sont passés, qu'ils aient aimé ou non.
A+

Petit PS à Pieralun : (moi, pareil, j'ai jamais trouvé que j'étais poétesse, je le dis tout le temps, j'y entends rien en poésie...)

Contribution du : 14/09/2009 14:47
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