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Fantastique/Merveilleux
olyy : La tête [concours]
 Publié le 24/08/07  -  12 commentaires  -  10899 caractères  -  16 lectures    Autres textes du même auteur

Gérome Dubreuille, aventurier, part en expédition sur le site de la citadelle du Macchu Picchu...


La tête [concours]


Cette nouvelle est une participation au concours été 2007 : La carte postale (informations sur ce concours).

L'auteur a choisi de nous illustrer la carte n°4 :




Cher ami,


Il y a quelque temps déjà, je te tenais informé de mon départ pour un pays lointain et mystérieux qui est le Pérou. Et donc, cette lettre que je te fais parvenir aujourd'hui, se veut un rappel de ce voyage fantastique que j'ai mis quelques mois à préparer. La carte postale qu'elle contient, n'est pas anodine. Tu verras que ci-dessous je t'en reparlerai et te dirai pourquoi ! Il y a une façon étrange d'utiliser cette image tu en conviendras par toi-même.


Bref, en quelques mots simples et rapides, je peux déjà te dire qu'elle représente la forteresse de Machu Picchu. Je suppose que tu connais cet endroit, tant de reportages ayant été tournés en ces lieux. Elle a été découverte en 1911 par Hiram Bingham, un historien.


Voilà donc que je suis parti vers des horizons nouveaux, chargés d'étrangeté, une fois de plus. Tu sais très bien, et d'ailleurs tu me connais depuis si longtemps déjà, que je suis un grand aventurier. Le problème est que jusqu'au jour d'aujourd'hui, aucune découverte majeure n'est venue jalonner ces déplacements en tous points du globe, et que si je n'avais pas eu l'argent de papa hérité après son décès, et bien je n'aurais même pas pu me permettre le quart de cette vie passée à rechercher une explication à l'aventure des hommes. Mais en ce jour, je puis te dire que je pense avoir fait une découverte majeure.


Après maintes études et calculs, je suis quasiment certain que le berceau de l'Amérique, où tout du moins des natifs amérindiens, se trouve en cette immense cité Péruvienne. Il m'a fallu convaincre quelques hautes personnalités de la région pour qu'ils me permettent d'accéder à cette ville en période non estivale, donc hors saison. La chose ne fût pas aisée et il y avait comme une impression de gêne de la part de ces autorités. Je ne saurais dire pourquoi. Il n'empêche que j'avais besoin d'un maximum de tranquillité pour étudier cet endroit avec mon équipe.


Au départ, nous étions 9 éminents scientifiques que j’avais trié parmi les meilleurs d'Europe. Une fois arrivés en ces lieux de grands mystères, nous nous mîmes bien vite au travail. Chacun de nous avait son programme, et de quoi faire sans que nous ayons de temps à perdre.


Seulement voilà, bien vite nous comprîmes qu'il se passait en ces lieux d'étranges phénomènes. Chose étonnante, personne n'en avait jamais parlé depuis 1911. Mais les premiers jours, il nous suffisait d'observer les plus hautes cimes environnantes pour nous rendre compte que de petites lumières apparaissaient ça et là autour de nous. Nous prîmes cela pour des signaux de bergers, bien qu'à cette hauteur cela fût fort impossible, jusqu'au jour où l'une d'entre-elle s'est mise à nous éblouir avec une puissance phénoménale. Si bien que deux de mes collègues décidèrent de partir le lendemain sur les lieux même de cette apparition lumineuse. Et c'est là que le mystère qui entoure notre expédition commence, nous ne les avons jamais retrouvés ! Des recherches ont été entreprises depuis : hélicoptères (bien que nous ayons été obligés de faire des pieds et des mains pour avoir une aide d'urgence), expédition de secours en cordée sur le lieux même de leur disparition... etc. Mais il n'en fut rien, aucune trace de mes deux collègues.


Le lendemain, les autorités ayant déclaré la disparition de nos amis, ceux-ci repartirent bien vite nous laissant sur place. Je trouvais cette façon de faire très cavalière, mais que pouvais-je du haut de cette montagne et loin de tout.


Dans la journée donc, le reste de mon équipe et moi-même, nous remîmes au travail tout en ayant le souvenir de nos deux disparus dans un petit coin de notre esprit. Cela restait un mystère et dès que possible j'en ferai part aux représentants français de ce pays. Les choses n'allaient pas se passer ainsi. Il me faudrait attendre de redescendre en ville pour me plaindre.


La journée s'écoula jusqu'au moment où il fallait nous retrouver pour le repas du soir. Le travail terminé donc, chacun d'entre-nous revint au campement. Seulement voilà, sur les sept collègues restants, deux n'arrivaient pas ! Nous étions à nouveau inquiets. C'était une jeune femme et son mari qui avaient pour fonction d'étudier les roches environnantes. Je ne sais pas si tu es au courant, mais la construction de cette cité s'est faite avec des pierres venues on ne sait d'où ni comment. Or, ce couple manquait à son tour à l'appel. La chose commença sérieusement à nous angoisser, si bien qu'après débat, nous décidâmes d'aller voir par nous même au fond du puits dans lequel ils étaient censés descendre et étudier. Après maints appels restés sans réponses en direction du fond, l'un de nous cinq prit la décision de s'attacher avec le matériel abandonné par nos deux collègues et de descendre. Je te prie de me croire que nous commencions à ne plus nous sentir en sécurité. Rien. Il n'y avait nulle trace de nos deux amis et surtout, nul passage dans le fond de ce puits qu'ils auraient éventuellement pu emprunter.


Cette nouvelle et surprenante disparition inquiéta tellement le reste de l'équipe, que trois d'entre eux prirent la décision irrémédiable de stopper leur participation à cette expédition le soir même et de plier bagages pour s'en aller bien rapidement, sans demander leur reste, en direction du camp situé bien plus bas dans la vallée.


Je me retrouvais donc seul avec mes convictions et une dernière collègue. Je devais à tout prix trouver la solution à cette énigme. Je t'assure qu'il me semblait réellement pouvoir toucher au but. Mais pour quel résultat ? Aujourd'hui, alors que je t'écris cette lettre, je pense le savoir. Mais laisse-moi continuer mon récit si tu le veux bien.


Le lendemain donc, j'arpentais les petites ruelles en ruines dans le but d'aller étudier quelques fresques, pendant que ma collègue vaquait à différentes études florales. Au cours de ma promenade scientifique, j'entrai dans un tout petit passage situé dans une cavité de la roche et me retrouvai dans une immense salle. J'en fis le tour avec ma lampe de poche. Surprenant ce que j'y découvris !


Voici mon ami : il y avait là sur le mur, quelques graffitis vieux de plusieurs centaines d'années, voir peut-être bien plus anciens. Des descriptions de la vie de tous les jours au temps de cette peuplade. Mais au milieu de cet espace était gravé une immense tête d'inca. Je veux dire par là que je pouvais y voir non seulement un immense visage dessiné de face, mais aussi sa coiffe en plume qui aurait pu laisser penser que le personnage avait une auréole. Tout autour de ce « cercle angélique », de petites « étoiles » se trouvaient en différents endroits disséminés tout alentour. Seulement voilà, en observant bien ce croquis grandiose, je remarquai qu'il y avait une similitude avec cette gravure sur roche et la géographie de ce paysage extérieur qui m'environnait. Je veux dire par là, mon cher ami, que ces étoiles représentées, n'étaient rien d'autre que la cime des montagnes qui étaient visibles du Macchu Picchu, et encore mieux, elles étaient les lumières visibles de nuit ! Oui, tu as bien lu la chose et je ne suis pas fou. Cette fresque représentait une carte, j'en suis convaincu !


Mais le plus étrange dans ce croquis immense, représentant une face d'homme, était la bouche. En effet, il paraissait y avoir un petit trou d'une certaine profondeur exactement à cet emplacement. Je fis le curieux bien sûr, tu me connais, et y rentrai un doigt. Un déclic se fit entendre et, bien vite effrayé, je retirai ma main par prudence. C'est là que j'eus l'une de mes plus grandes surprise de toute mon existence : une cordelette nouée sortit de cette bouche rocailleuse. Je l'attrapai et, laissant sur place les fresques et le visage, ressortit bien vite à l'extérieur avec. Je l'avais au creux de ma main.


Le cordon, d'une superbe couleur rouge et bleu, était long de quelques 15 centimètres et noué sur toute sa longueur. Je tenais dans ma paume ce que l'on appelle communément un khipu, système de communication inca en cours à cette époque. Mais de là à comprendre ce qu'il y était expliqué, j'avais encore du chemin à faire ! Il m'aurait fallu un expert.


Or, et voilà où je voulais en venir au tout début de cette lettre mon ami : je possédais avec moi une carte postale, celle-là même que tu trouveras ci-jointe, et une idée étonnante m'est instantanément venue à l'esprit. J'ai pu remarquer, suite à la découverte de cette fresque et en réfléchissant à la géographie environnante, qu'il me suffisait de tourner d'un quart de tour la carte vers la gauche pour qu'elle représente le profil d'un chef inca. Oui, tu as bien lu mon ami ! Immédiatement, j'ai fait le lien avec le visage de la cavité visitée le jour même. En imaginant que je mets à plat ce visage de la photo, et tu peux faire le test, il m'est tout à fait possible de retrouver les lieux exacts d'où proviennent ces lumières la nuit et de faire ainsi la liaison avec les étoiles dessinées sur la fresque. Imagine-toi en train de regarder la citadelle du haut d'un avion. Du coup, je me suis posé la question de savoir si en lieu et place de cette bouche visible sur la carte postale, il n'y avait pas quelque chose ? Peut-être un trou, ou un puits ? Que sais-je ? Tu sais comme sur la fresque et qui me permettrait de descendre plus en profondeur dans la montagne. Que pourrait receler comme mystère une telle entrée ? Le berceau des natifs d'Amérique ? Une peuplade cachée ? Le reste du trésor tant convoité des Incas ? Si je pouvais tout du moins déchiffrer ce khipu.


Maintenant, il est grand temps que je te laisse mon ami. Je n'ai pas de nouvelles de ma dernière collègue mais je suppose qu'elle s'en est allée elle aussi, à moins qu'elle n'ait disparu à son tour ? Quoiqu'il en soit j'ai devant moi un long et fantastique voyage à faire. Peut-être le plus important de ma vie de chercheur. Toucherais-je enfin le but ? Mon nom entrera-t-il enfin dans l'histoire ?


Lorsque tu liras cette lettre et regarderas ce profil sur la carte postale avec cette bouche étonnante, qui sait ce qu'il en sera de moi ?


Ton ami de toujours : Gérôme Dubreuille



__________________________________________________


Copyright Olivier Fischer 6 août 2007 - Conformément au Code de la propriété intellectuelle, il est interdit de reproduire intégralement ou partiellement le présent ouvrage et ses illustrations, et ce, par quelque moyen que ce soit, sans l'autorisation préalable de l'auteur - « La tête » et tous ses personnages sont la propriété de FISCHER Olivier.


 
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   Liry   
24/8/2007
Histoire très prenante. Elle m'a tenue en haleine de bout en bout...

   Ninjavert   
24/8/2007
 a aimé ce texte 
Pas ↑
J'ai pas vraiment accroché à l'histoire...

L'idée n'est pas mauvaise, le rapprochement avec la tête de la photo est bien vu (je n'y avais pas fait attention en la regardant), et on sent une certaine recherche derrière l'histoire, qui se retrouve étayée de termes typiques.

Mais y a trop d'invraissemblances, pour que l'on accroche vraiment. Les scientifiques qui disparaissent les uns après les autres, c'est trop gros. Personne ne s'en affole ? Je doute que les autorités locales souhaitent se faire ce genre de publicité, surtout concernant une équipe de scientifiques européens renommés. Ensuite, même au sein de l'équipe, on est pas loin du comportement moyen d'un ado boutonneux dans un film d'horreur de seconde zone. Je doute qu'une équipe scientifique qui verrait disparaître la moitié de son effectif, et dont la police n'aurait rien à battre continuerait à faire comme si de rien était et à poursuivre ses recherches.
Même chose pour la cavité, où est cachée la tête. Elle n'est même pas dissimulée, le narrateur tombe dessus en examinant des fresques, elle n'est pas révélée par un éboulement ni rien. Personne ne l'a trouvée auparavant ? C'est trop peu probable, d'autant que tu le dis toi même : La zone a été intensément explorée.
Un seul de ces éléments n'aurait pas été trop gênant, mais cumulés, ça en devient rocambolesque...

C'est dommage, car même si le coup de l'expédition archéologique est vu et revu, on se laisse prendre au jeu et on a envie de connaitre le dénouement. A ce titre, la fin est un peu abrupte. Au final, on ne sait pas du tout ce qu'il va trouver, vu qu'il n'y est pas encore allé. Or, au début, il affirme presque qu'il est sûr que c'est là le berceau des amérindiens. Pourquoi ? Les membres de son équipe ont disparu sans rien trouver, et lui même affirme ça avant d'avoir exploré sa seule découverte. C'est un peu bizarre.

Enfin, sur la forme, certaines phrases sont un peu maladroites, ou pas assez travaillées. De plus, pour un récit d'aventures, je trouve que le format de la lettre nuit un peu au rythme de l'action. Je trouve que le rendu se révèle assez plat, même dans les moments intenses de disparition ou de découvertes. L'action aurait surement été plus vivantes du point de vue des personnages, que par le biais de la lecture d'une lettre.

Le fond est intéressant, et l'histoire me plaît bien malgré tout, mais tous ces petits détails m'ont empêché d'apprécier pleinement le texte.

Bon courage, un peu de fignolage pourrait le rendre nettement plus palpitant !

Aura-t-on le fin mot de l'histoire dans une autre nouvelle ?

Ninj'

   Dextroman   
24/8/2007
J'ai adoré cette histoire par l'intrigue qui se dégage tout au long de ce récit et qui se termine sous une note de mystère...

De plus, l'idée d'avoir écrit cette nouvelle sous la forme d'une lettre et d'une carte postale envoyées à un ami est une très très bonne idée ! Il fallait y penser...

A part cela, l'écriture est fluide et agréable à lire.

Bravo !

   guanaco   
24/8/2007
Cette nouvelle est riche en mystères et en énigmes, que ce soit la disparition des membres de l'équipe ou les découvertes sur le site (la fresque est une carte, les lumières nocturnes, un objet insolite...)
Mais comme ces mystères ne sont pas exploités par l'auteur, cette lettre devient une énumération de faits qui, comme le souligne Ninjavert, frisent la totale incohérence. Les copains disparaissent...on s'en fiche! et sincérement la découverte du khipu est digne d'un épisode des Mystérieuses Cités d'Or.
Le lecteur n'a aucun point d'attache. A chaque fois qu'un élément susceptible de créer une tension et un changement de rythme arrive, il n'est pas développé et le lecteur reste sur sa faim. c'est la forme qui représente peut-être un obstacle, le choix de la lettre n'est pas pertinent, j'aurais volontiers imaginer un journal de bord sur place (les scientifiques retranscrivent leurs expériences), journal qui aurait pu être retrouvé par le destinataire de lettre et lu à haute voix...
Enfin, au niveau de la langue, il y des maladresses dans l'emploi des temps et dans les conjugaisons: "La chose ne fût pas aisée"/la chose ne FUT. "Je l'attrapai et, laissant sur place les fresques et le visage, ressortit bien vite à l'extérieur avec" /RESSORTIS bien vite. "Cela restait un mystère et dès que possible j'en ferai part aux représentants français de ce pays" / j'en FERAIS part...
Tous les éléments sont réunis pour une bonne intrigue, il faudrait juste remanier un peu l'ensemble et approfondir, la limite de 40000 car. te le permettait.
Mais ce n'est que MON avis... ;)

   Lariviere   
24/8/2007
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Je pense que ce récit 'est un texte qui mérite d'être re-travailler avec plus de temps...

Je souligne ici, si ce n'est déjà fait, le courage et les efforts de tous les participants au concours qui ont relever le défi de nous offrir une nouvelle dans un délai relativement court et contraignant...
Ceci est déjà une performance.

Pour "la tête", je pense que le sentiment de travail inachevé est flagrant. Ce n'est d'ailleurs pas le seul texte dans ce cas. C'est compréhensible.

Je ne reviendrais pas sur les maladresses de style qui seront je pense, facilement gommable par l'auteur lui même en reprenant et relisant le texte.

J'aimerai insister sur l'intrigue...
Je dirais une intrigue proche de celle que l'on pourrait trouver dans une bande dessinée (attention, ce n'est pas insultant, personnellement j'adore les BD), que l'on pourrait tirer d'un mélange des "mystérieuses cités d'or" et de "vol 714 pour sydney"(pour ne pas citer Martin)...
Alors, bien évidemment le coté coloré, aventurier et exotique servi par une narration qui est plutôt bien maitrisée, ça fonctionne assez pour que l'ensemble soit lisible, mais l'accroche et la crédibilité de l'oeuvre en l'état, ne sont pas du tout suffisante pour en faire un bon texte littéraire.

Pour les lacunes à ce propos, je crois que Ninjavert (avec sa rigueur méthodique légendaire) ainsi que Guanaco, ont déjà fait le tour de la question.

En conclusion, un texte qui tient quand même le lecteur en haleine mais qui frustre aussi légèrement. C'est une nouvelle à retravailler sur la forme, pour gommer quelques lourdeurs de style et aussi sur le fond pour que celui-ci puisse prendre un peu plus d'épaisseur et dégager, grâce à un déroulement des faits et une amélioration de l'intrigue, une densité mystérieuse plus ample que présentement.

C'est à la portée de l'auteur, j'en suis convaincu.

   Cyberalx   
13/7/2008
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Au début, c'est assez prenant, mais les incohérences citées par les autres commentateurs font leur apparition et on finit par être frustré.

Le format de la lettre ainsi que le peu de temps qui a été donné pour écrire la nouvelle n'aide pas, certes.

Le fantastique DOIT avoir sa part de réel et de crédibilité, sinon, aucun contraste n'est possible et l'effort de surprendre, d'émerveiller se retrouve vain.

Pour avoir lu d'autres textes de ta plume, je sais que tu a souvent d'excellentes idées (la tête, je ne l'avais pas vue non plus), mais la bonne idée ne suffit pas, tu a fourni un travail de recherche, c'est très bien, mais là encore, ça ne suffit pas, ça manque de travail (et c'est moi qui dit ça...).

Si (contrairement à moi) tu es capable de réécrire une nouvelle, je crois que reprendre celle ci en main serait une bonne idée, je serais en tout cas le premier à vouloir la lire, comme c'est le cas pour chacun de tes textes qui sont sortis jusqu'ici.

   Togna   
25/8/2007
 a aimé ce texte 
Bien ↓
J’ai senti la volonté de bien écrire, mais pour tenir le lecteur en haleine il aurait fallu plus de fantaisie, un peu de folie aussi, pour rompre un style épistolaire un peu monotone.
Le récit n’exprime guère l’enthousiasme du chercheur ni l’angoisse que la disparition de ses collègues aurait dû provoquer.
J’ai eu l’impression désagréable qu’à vouloir trop bien écrire, Olyy, tu as négligé l’intrigue.
Ce dont je suis certain, à travers ton écriture - même s’il y a quelques maladresses dans celle-ci - et le choix de ton sujet, c’est que tu as la possibilité de nous faire rêver.

   Athanor   
30/8/2007
 a aimé ce texte 
Bien ↓
À vrai dire, je suis un peu déçu par cette nouvelle. Surtout déçu par le fait que l'auteur, après avoir fait montre d'une grande imagination, ait laissé passer des informations -certes inventées par lui et c'est ça qui était bien- qui auraient pu changer totalement la physionomie de cette nouvelle. Sans doute aurais-je préféré que cette carte me fasse plus rêver ou phantasmer.

Il y a quelques maladresses de langage :
"...un pays lointain et mystérieux qui est le Pérou..." le "qui" aurait peut-être été mieux en "qu'est" ?
"...tant de reportages ayant été tournés en ces lieux..." tournés ou assurés ?
"...ceux-ci repartirent bien vite nous laissant sur place..." celles-ci, non ? on parle des autorités ?
"...des pierres venues on ne sait d'où ni comment..." d'on ne sait où aurait peut-être été plus joli.
"...Cette nouvelle et surprenante disparition inquiéta tellement le reste de l'équipe, que trois d'entre eux..." mais l'auteur de la carte en fait bien partie, non ?
"...Mais laisse-moi continuer mon récit si tu le veux bien..." le lecteur a-t-il le choix ?
"...en réfléchissant à la géographie environnante..." topographie aurait été plus appropriée, non ?

Je regrette une petite incohérence sur la définition visuelle de l'auteur de la carte sur ce qu'il a découvert : graffitis, croquis, fresque, croquis immense...
Le vague laissé autour des programmes de chacun me laisse dans le flou.
Pour ce qui est de la fin, je reste sur la mienne (faim).

Enfin, globalement je suis géné par le mélange des temps employés et par la présence de fautes d'orthographe passées au travers mais en tant que correcteur on ne peut tout voir.

En résumé, l'auteur nous a prouvé qu'il pouvait être imaginatif. Il y a dans cette nouvelle des passages très intéressants qui pourraient être traités plus largement. Et je pense que pour un bon développement, il n'y aurait pas besoin de dialogues.
Mais il faudrait aussi plus de temps pour traiter du sujet.

   Nico   
7/9/2007
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Je n'ai pas été convaincu. Un partie de l'histoire m'a fait un peu pensé au style documentaire, qui n'est guère accrocheur. Le reste de l'intrigue est une succession d'événements et d'idées sans grands développement. Les idées sont bonnes pour la plupart, mais constituent plutôt une sorte de brouillon de l'histoire. Il faudrait retravailler, doubler la taille. Ce n'est qu'un premier d'un belle histoire potentielle.

   Anonyme   
8/9/2007
 a aimé ce texte 
Pas
C'est curieux. J'ai lu ce texte d'une traite et sans difficulté.

Donc pour moi c'est un aspect positif.

Mais aucune surprise ne m'entendait au détour des mots, des phrases.
J'ai eu l'impression de lire la trame d'une histoire à écrire mais pas encore écrite.

   Maëlle   
10/10/2007
J'ai décroché en cours de route, pour une raison toute bête: le destinataire de cette lettre n'existe pas. Il ne sait rien, n'a pas de préférence et pas de réaction attendue. La lettre est traitée comme un exercice: je raconte une histoire comme si c'était une lettre, mais sans m'embarraser.
Adressée au lecteur, ce texte aurait été meilleur. Ou a la troisiéme personne.

   Fattorius   
3/6/2008
 a aimé ce texte 
Un peu
Un côté "ligne claire", comme on peut l'avoir dans Tintin ou dans Werber, les gags en moins. Sinon, dommage qu'on perde la dernière miss en route: comme qui dirait, les possibilités eussent été immenses, incalculables! De même, tu nous laisses un peu en panne, avec un mystère non résolu - c'est décevant, après une histoire par ailleurs joliment menée, fondée sur une bonne idée (tourner la carte, les étoiles).


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