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Fantastique/Merveilleux
Al-e-x : L'épée Magique
 Publié le 02/02/08  -  6 commentaires  -  6401 caractères  -  16 lectures    Autres textes du même auteur

Un jeune homme découvre un bâton quelque peu étrange...


L'épée Magique


Une mauvaise rencontre...


L'épée était proche. Il la sentait. Le troll sortit son arme, une magnifique hache terriblement acérée. Un convoi arrivait. Il était composé de deux nains et d'un homme au visage dur. Levant sa hache, le troll accourut devant le trio. Sans leur laisser le temps de réagir, le troll décapita un des deux nains et blessa à la tête le deuxième. L'homme qui était sur son cheval détala au galop. Le troll leva sa main et un éclair en jaillit. Le cheval et son cavalier s'écroulèrent, raides morts. Le troll acheva le nain encore en vie et s'approcha de l'homme. Il découvrit un vulgaire bâton et une épée en fer. Sur le visage du troll s'afficha la déception, il jeta l'arme et le bâton et il partit sur le dos de son cheval qu'il avait prudemment caché.
Dès qu'il eut le dos tourné, le bâton qu'il avait jeté se transforma en une longue épée sur laquelle était gravé « Kijok Akena Ek Lytrok ». Quelques secondes plus tard, l'épée disparut.



Sang et rage


- Arklem ! dépêche-toi, n'oublie pas qu'aujourd'hui nous allons chez ton grand-père !

- Oui, oui, je me dépêche !


Arklem était un jeune homme de seize ans qui adorait son grand-père – Silvar - car il lui racontait des histoires palpitantes de la période où il était soldat. Soixante-deux ans avant la naissance d'Arklem, une guerre éclata entre le bien et le mal. Son grand-père était engagé dans l'armée du bien. Il avait parlé à Arklem d'une épée aux propriétés magiques, mais dès qu'Arklem essayait d'en savoir plus sur cette merveilleuse épée, son grand-père s'éloignait du sujet. Aujourd'hui, Silvar avait promis quelque chose à son petit-fils. Le chemin n'était pas très long et arrivés à cinquante mètres de la maison, le père et le fils découvrirent une longue traînée noire de fumée, qui montait haut dans le ciel. Ils se précipitèrent jusqu'à la maison et un frisson parcourut le corps d'Arklem. La maison était en cendre, le mobilier perdu, le toit effondré.


- GRAND-PÈRE ! GRAND-PÈRE !

- Il est ici ! lui annonça son père.


Arklem s'approcha.


- Il vit encore ?


Le silence se fit alors. Le vieil homme était mort, frappé en pleine poitrine par un sort dont on ne voyait aucune trace, juste un petit et malfaisant « X ».



Le chemin vers Halla


Arklem se leva de bonne humeur. Une semaine s'était passée depuis la découverte du corps de son grand-père. Il s'habilla rapidement et sortit de sa chambre, aujourd'hui il allait avec son père à Halla, un camp militaire pour les jeunes hommes, qui comme lui voulaient intégrer l'armée de Moran, le roi de l'Orano, le pays où il était né.


Il partit donc sur le chemin en compagnie de son père, il avait parcouru la moitié du chemin, quand Arklem aperçut sur la route un grand bâton.


- Regarde papa ! ! J'ai trouvé ce bâton sur le chemin !


Le père d'Arklem prit le bout de bois et dit :


- Ce bâton n'est pas naturel. Quelqu'un l'a sculpté dans un arbre que je ne connais pas. Garde-le ! Tu n'en trouveras pas de pareils souvent !


Arklem prit le bâton et il s'en servit comme une canne.



Halla


Arklem et son père arrivèrent au camp militaire au milieu de l'après-midi. Le père et le fils entrèrent dans le camp et ils aperçurent une longue file de futures recrues. Tous étaient armés d'épées, de boucliers, de fléaux et même certains de fourches, plusieurs d'entre eux n'avaient rien, mais avaient l'air de magiciens experts. Arklem se découragea un instant, mais son père le remarqua et lui dit :


- Je suis sûr qu'ils ont tous besoin de leur arme pour être recrutés, mais pas toi !

- Je n'en suis pas si sûr ! déclara Arklem, mais il se positionna malgré tout en fin de file.


Quand vint son tour, le soldat lui demanda :


- Nom ?

- Garok.

- Prénom ?

- Arklem.

- Âge ?

- Seize ans.

- Bien, quelle est ton arme pour le test ?


Le soldat leva alors pour la première fois la tête vers Arklem.


- C'est que... commença Arklem.


Mais le soldat le coupa :


- Ce bâton ? Bien ! Mais avec ça, je ne suis pas sûr que tu vas aller très loin ! L'épreuve consiste à désarmer un de nos apprentis soldats. Va jusqu’à la tour et on te dira contre qui tu devras combattre.

- Bien.



Le duel


Arklem se dirigea vers la tour indiquée par le soldat. Là-bas, un autre soldat le vit arriver et vint vers lui :


- J'ai été désigné pour faire un combat contre toi ! Ce… bout de bois est ton arme ? HAHAHA !!! Je vais te battre à plates coutures !! pouffa le soldat.

- Je n'en suis pas si sûr ! répliqua Arklem en brandissant son arme.


Le duel démarra aussitôt. À chaque coup porté par le soldat, Arklem parait ou bloquait presque instantanément. Il ne laissait que son instinct le diriger. Le soldat qui commençait à s'énerver, accéléra la cadence du combat. Soudain, quand le bâton d'Arklem allait se briser tellement la force du soldat augmentait, une lueur bleue apparut et enveloppa le bâton d'Arklem. Quand la lueur disparut, Arklem tenait une puissante et longue épée ! Le bras d'Arklem se dirigea alors tout seul vers le soldat. Arklem était mené par cette épée magique. Avec une facilitée déconcertante, il désarma son adversaire et déclara :


- Je crois que j'ai réussi l'épreuve !

- Effectivement ! Rends-toi à la table que tu aperçois là-bas.

- Merci !


Quand Arklem arriva à la table, un général s'approcha de lui :


- Mes félicitations, soldat !! Tu viens de rentrer dans l'armée de notre roi Moran. Va à la tente bleue. On te donnera une armure et un bouclier.

- Bien, général.


Arklem ne s'était toujours pas remis de ce miracle... Comment un simple bout de bois pouvait se transformer en épée de fer ? « Justement », pensa Arklem, « ce n'est pas un simple bout de bois... »


Arrivé à la tente, un armurier lui donna une cotte de mailles ainsi qu'un heaume et un bouclier. Il alla se changer sans se séparer de son « épée ». Un cri retentit alors dehors :


- TOUTES LES NOUVELLES RECRUES DOIVENT IMMÉDIATEMENT SE RENDRE SUR LE TERRAIN D'ENTRAÎNEMENT !!


Arklem se leva et pensa : « Si seulement ce bâton pouvait se transformer en épée quand je le veux !! » À ces mots, la lueur bleue réapparut, enveloppa une nouvelle fois le bout de bois que Arklem tenait dans les mains et elle transforma à nouveau le bâton en épée. « Pas mal pour un début, » pensa Arklem en souriant, et il partit rejoindre le terrain d'entraînement.


 
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   Lariviere   
6/2/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Bon,

Un texte dans la pure tradition "final fantasy"... Pour les amateurs...

Contrairement à certaines idées reçues, j'en fais parti.

L'écriture est maitrisée comme il se doit pour ce genre de récit d'aventure...

La narration se fait sans heurt...

On a l'impression que cette histoire est le début d'une épopée qui est destinée à être conté à un large public...

Je n'ai rien contre, mais du coup, je rebondi malgré tout sur la qualité "littéraire" du texte...

Ici, l'intrigue me parait trop banale, manichéenne (guerre du bien et du mal)... On est en réalité trop proche des univers déjà explorés dans le genre....
En fait à mon sens, l'intrigue en l'état, manque cruellement d'originalité... C'est dommage.

Pour les personnages, je ne me prononcerais pas, car j'imagine qu'il y a une suite, et on a souvent vu des personnages "candides" ou naïfs, se réveler plus compexes, au fil de l'avancée du récit...

L'univers médiéval sur lequel tu t'appuies est lui aussi un peu usé et trop usité, selon moi.
J'aurais aimé voir quelque chose de plus singulier. Des créatures sortis de ton imagination. Des architectures fantastiques mais innovantes... Etc,... Quelque chose de plus personnel...

J'aurais aimé aussi un peu plus d'ambitions et de sensations dans les scènes d'actions... Quelques choses de plus sensitif... Du sang... L'odeur du brulé... Les cris de douleurs... Des spasmes. Les chairs déchirés... Bref, des descriptions plus vivantes des scènes de combat, en résumé.
Surtout dans la scène d'introduction.
Au passage, le déroulement de l'intrigue, s'il n'est pas spécialement original, est completement cohérent... Ca permet de s'attacher à la lecture facilement. C'est peut être déjà beaucoup...

En conclusion :

Un style "final fantasy" pour le moment sans prétention de révolutionner le genre... Pourquoi pas ?...

J'attends la suite avec impatience...

PS : les trolls dans ton monde, ont des pouvoirs magiques ?...

   Bidis   
7/2/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Le début est accrocheur avec l’affreux troll qui décapite un nain. Brrr…

« Le troll leva sa main et un éclair en jaillit. Le cheval et son cavalier s'écroulèrent, raides morts. » : Tuer d’un seul coup le cavalier et le cheval me semble une prouesse peu imaginable (visualisable), même dans le monde fantastique.

L’inscription sur l’épée, et aussi la disparition soudaine de cette dernière, sont de bonnes trouvailles qui récupèrent l’intérêt du lecteur, intérêt qui a un peu faibli avec l’invraisemblance précitée.

« Arklem était un jeune homme de seize ans qui adorait son grand-père – Silvar - car il lui racontait… » : c’est le grand père qui raconte, bien sûr, on le comprend mais grammaticalement, et à la première lecture « il » peut et peut sembler se rapporter au sujet de la phrase, Arklem

Dans le paragraphe qui présente Arklem, le lecteur qui suit le héros et le père de celui-ci, était en chemin et ne le savait pas. Il faudrait, à mon avis, situer les héros sur le chemin qui mène à la maison du grand père avant de parler de ce dernier. Ne jamais oublier que le lecteur suit pas à pas le héros. Dès qu’il s’emmêle les pinceaux, il n’est pas content, le lecteur, il va voir ailleurs, le lecteur… (bien entendu, c’est par sinistre expérience que je sais cela).

Quand Arklem trouve le bâton, je suis perplexe. Je croyais que le bâton avait disparu. Je vais relire plus haut : « Quelques secondes plus tard, l’épée disparut ». C’aurait été plus clair d’écrire, « l’épée était redevenue bâton ».

L’histoire est bien amenée. Le duel est un suspense mais on sait déjà qu’Arklem va en sortir vainqueur alors que les personnages de l’histoire, eux, ne le savent pas. C’est très bon, car le lecteur se sent tout à coup très intelligent et clairvoyant et l’on aime toujours avoir bonne opinion de soi…

Mais l’épée redevient bâton, alors que le lecteur le croit toujours épée. Il faut aller lire plus haut, voir de quoi il retourne. Non, on ne dit pas que l’épée est redevenue bâton. C’est un peu irritant de se tromper tout le temps, voir réflexion plus haut sur l’emmêlement des pinceaux…

Larivière me dit que l’auteur a treize ans. J’en tiens compte pour mon évaluation. Car, le moins que l’on puisse dire c’est qu’il est très talentueux.

   Sebastien   
12/2/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Il y a effectivement quelques maladresses/lourdeurs, par exemple "l'homme qui était sur son cheval", mais s'il est vrai que l'intrigue est classique, elle peut se révéler très efficace par la suite. En fait pour que ladite intrigue se démarque vraiment, il faudrait, à mon sens, fouiller plus les personnages, les détails (le sensitif dans les batailles apporterait beaucoup, en effet), bref, étoffer. D'ailleurs tes chapitres sont plutôt bien découpés et permettent de bien se situer, mais ils sont un peu courts, non?

Cela dit pour un auteur de 13 ans, c'est pas mal, force m'est de le reconnaître ^_^

Continue comme ça!

   Liry   
12/2/2008
 a aimé ce texte 
Bien
J'ai lu ton texte d'une traite. Je n'ai d'ailleurs eu aucune difficulté à entrer dans l'histoire. L'écriture est fluide et se lit sans heurts malgré plusieurs maladresses.

Le découpage est aussi bien fait. Les épisodes s'enchaînent parfaitement. On visualise l'histoire, son déroulement.

Seulement, j'ai un faible pour tout ce qui est fantaisie et mondes imaginaires.

Ton histoire prend mais je trouve qu'elle manque de détails, pour les personnages, le décor, les armes ou les scènes de bataille. Tout ce qu'il faut que donner de l'émotion, visualiser le terrain. Un combat à l'épée, à la hache ou au baton sans effort, sueur ou sang manque de nerf, de tension. Les personnages doivent-ils lutter ? Ou l'emportent-ils sans effort ? Bref, je reste un peu sur ma faim.

Enfin, ce n'est que le début et j'attends la suite, curieuse de voir comment tes personnages vont évoluer. Continues ...

Merci pour cette courte nouvelle, un peu trop.... mais ce n'est que mon avis

Liry

   Anonyme   
29/2/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Histoire bien menée et bien construite qui se lit facilement. Un peu classique mais cela reste un bon divertissement

   Maëlle   
18/4/2008
Bien. Ceci est un scénario. Maintenant, vous pouvez... L'écrire. Ou le dessiner, le filmer...

Mais en bref, pour le lecteur, ça manque de couleur, de forme, d'odeurs, de bruit, de tout ce qui fait qu'un monde imaginaire prend une couleur de réalité.

ET a priori, ce texte là, une fois écrit, serais deux à trois fois plus long... et plus intéressant.


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