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| Anonyme
4/6/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour,
La femme fantasmée perd de sa couleur réelle au fil des aventures crayonnées. Et son créateur finit par se dissoudre, s'effacer. Il s'évapore. Seul demeure l'album. Je ne sais pas si j'ai tout compris. L'écriture est de qualité, les dialogues "tombent" bien. Merci pour cette nouvelle. |
| Provencao
19/6/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Cyrill,
J'ai beaucoup aimé ce Flashback.....comme si cette" femme de nos rêves " contenait un espoir presque perdu, qui au fil du temps s'effiloche, se perd dans les ténèbres et ne demande qu'à se livrer à la lumière des années passées... A rire, à sourire ou à pleurer....: "– Michel… – Ouais ? – Tu l’as connu, Vlad ?" Au plaisir de vous lire, Cordialement |
| Myndie
21/6/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Cyrill,
La mémoire a ses méandres: scènes vécues, souvenirs, faux souvenirs, fantasmes... Mais, c'est bien connu, la mémoire transforme ou déforme, préférant « fixer » des choses qui s'éloignent de la réalité pour en faire un souvenir exact. A la façon du rêve, parfois se dessine un scénario imaginaire qui figure, de façon plus ou moins déformée, l'accomplissement d'un désir. C'est l'inconscient qui entre en croisade avec son bâton de pèlerin ! Ainsi naît le fantasme : il n'est pas pure fabulation, il n'invalide pas le souvenir ; au contraire, il l'épure et le sublime. J'ai trouvé dans ce récit la parfaite illustration de ce scénario qui se dessine peu à peu à travers la complicité des deux personnages, au fil de leurs conversations, de la synthèse de leurs souvenirs et des crayonnages de Vlad. Et j'arrête ici ma pseudo analyse freudienne pour dire tout simplement que j'ai beaucoup apprécié le canevas et le déroulement de ce petit film, ses dialogues finement écrits, sa trame alternant moments de bravoure et poésie (tout ce passage : « Michel me parlait de sa Lolha ressouvenue – le nu lui allait si bien ….Et sa voix ! On y distinguait un roulement de perles qui s’accentuait lorsqu’elle chantait avec nous de vieux negro spirituals. ») Sans oublier un élément d'importance : l'émotion qui prend le lecteur à la toute fin. Bravon c'est une belle réussite ! |
| Salima
23/6/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonsoir Cyrill,
J'ai été attirée par le titre. Je me demandais qui était derrière le "nos" de nos rêves. J'aime beaucoup cette nouvelle. Je trouve l'idée géniale, et j'aurais aimé entrer dans l'histoire et faire partie du "nos". Est-ce que ce n'est pas merveilleux de rencontrer quelqu'un avec qui on s'entende si bien, avec qui on puisse construire un univers si particulier et riche ? Et j'aurais aimé me plonger dans le carnet de dessins. Donc vous dessinez, dans la vraie vie. Maintenant je suis fixée. Une remarque, qui est à la fois un compliment, une critique et un constat : vous créez des personnages qui ont des codes de communication assez particulier, critique : je n'arrive pas à tout saisir, compliment : ça donne un cachet particulier à l'écriture, je me sens sur le seuil d'un monde étranger, je suis arrachée à mon univers familier. Par exemple, tout ce qui tourne autour du prénom Lolha. Je ne l'ai compris qu'à la 3e lecture. Je croyais au début qu'il y avait des allusions grivoises que je ne saisissais pas. Et je ne connaissais pas l'expression "blague à la papa" Mais comment prononcer le h de Lolha ? Et par curiosité : est-ce que le prénom Lola a une symbolique particulière ? J'ai l'impression qu'il exerce une certaine fascination sur la gente masculine. Je trouve ce dialogue excellent : — J’étais peut-être un jeune con, mais n’empêche. – J’en sais rien, mon gars. Y en avait un tas. C’est quoi ton petit nom ? – Vlad. Non, je me reprends : excellentissime. La première réplique, le pur bonheur. Vous êtes venu comment là-dessus ? C'est vraiment un truc que certaines personnes pourraient dire, mais qui... qui franchement, n'a aucune signification, et ne sert qu'à pousser la discussion plus loin, provoquer une réaction. Et la réaction est très drôle. Il y en avait des tas de jeunes (cons) ? Sourire... Par contre, le dialogue avec Denise, c'est des références qui me sont complètement étrangères. Je me demande juste comment ils arrivent à se comprendre à demi-mots, quand moi je n'aurais pas suivi même si la phrase avait été écrite en entier. En fait, pour moi il est évident que c'était le narrateur qui doit payer, puisqu'il invite. Donc je me demande comment Denise comprend qu'il a l' intention de la laisser payer, et il semble bien à la fin que c'est elle qui avait raison et pas moi. Et le "j'en faisais trop" aussi m'échappe. Avec Irène, pareil, je reste en dehors de leurs codes. Je n'arrive pas à saisir l'état d'humeur du narrateur. Les scènes de dessin sont... Ah, vraiment, très cool. coolissimes, hin... La chute, pas claire. C'est lui, Vlad ? Mais pourquoi il parle de lui à la troisième personne alors ? Et si lui n'est pas Vlad, il est qui alors ? En tout cas, je suis certaine que les deux (narrateur et Michel) ont connu Lolha, qu'ils identifient par le portrait et le prénom. Mais est-ce que Lolha aurait pu se reconnaître au fil des dessins ? Merci en tout cas, je suis en train de feuilleter le carnet, il a atterri devant mes yeux à force de vous lire. Salima |
| Zeste
22/6/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Où que l'on aille, dans le temps, l'espace; on est toujours qu'avec soi-même. Et si à postériori l'on venait à croquer la vie, aux itinéraires croisés, l'autre même fantasmé est toujours richesse!
Entre le désir conscient et la réalisation du désir inconscient, dans une sorte d'écriture du compromis, Il y a cette satisfaction du conflictuel dont la source où thème central et récurent, est l'acte manqué. Se mentir avec beaucoup d'honnêteté, non travestir le vécu, d'où cette écriture foisonnante et sans détours! Je ne saurais être cet hypocrite lecteur; j'y adhère fortement. Absolument!!! |
| Cyrill
24/6/2025
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| Donaldo75
17/7/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Allez, je commente au fur et à mesure de ma lecture. J’aime beaucoup le premier paragraphe, il frappe, mine de rien, par son style.
« – Si tu veux. Mais j’aspire pas le h, ça me fait des hallus. » Il fallait la trouver, celle-là. Chapeau ! L’histoire se développe et devient de plus en plus prenante. Le personnage est pathétique dans sa lose mais c’est ce qui le rend si intéressant. Et le style est abouti, riche et foisonnant de références. |
| GLOEL
2/9/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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J'ai bien aimé la chute.
Mais j'ai eu quelques difficultés a lire le texte sans doute en raison a un problème de cohérence narrative: Plusieurs registres s'entrecroisent : nostalgie réaliste, fantasmes exagérés, scènes quasi-fantastiques avec des transitions parfois abruptes (ex. de la scène du café au sanatorium, ou des croquis aux scènes de Prague). J'ai souvent perdu le fil conducteur et des repères temporels qui m'auraient aidé à mieux suivre le récit. J'ai aussi souvent cherché a replacer les nombreux personnages secondaires (Gilbert, Denise, Michel, Annie/Irène) et leurs rôles fluctuants dans le récit. Sans succès Votre texte est très dense, avec un vocabulaire riche et varié mais aussi avec des phrases longues et des digressions fréquentes. Et les dialogues très brefs n'allègent pas ce texte. Certaines répétitions alourdissent : les descriptions de Lolha et de ses « aventures » reviennent de manière similaire plusieurs fois, peut-etre intentionnellement ? "Nous causions tous les soirs de cette Femme qui pourtant ne s'en laissait pas conter..." Le nom de Lolha/Lola/Lona et les personnages associés crée au bout d'un moment une certaine confusion. Certains dialogues semblent un peu artificiels pour transmettre l’information (ex. avec Irène) avec un ton parfois trop abrupt (ex. sur les drogues). Enfin, un léger resserrement syntaxique de certaines phrases aiderait tres certainement a éviter des effets de surcharge (ex. la description du parcours à Prague ou de la « résurrection » de Lolha). |





