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Humour/Détente
devin : Comme elle était belle !
 Publié le 19/12/08  -  9 commentaires  -  4042 caractères  -  52 lectures    Autres textes du même auteur

Une étrange découverte...


Comme elle était belle !


Comme elle était belle ! Sa poitrine était légèrement saillante sous le maillot de coton qui ornait sa taille – mais il n’y avait dans ce détail, on le sentait, aucune réelle provocation.


Elle était également vêtue d’un short blanc qui lui arrivait à mi-cuisses, découvrant une peau lisse et parfaitement bronzée. Sa jambe droite était à moitié pliée vers l’avant, tandis que la gauche, elle, se tendait résolument vers l’arrière ; cela cambrait fortement sa taille, mettant en valeur sa croupe admirable : ses fesses se dressaient littéralement vers le soleil, et on pouvait même deviner, sous la toile tendue du short, la couleur de sa culotte.


Mais encore une fois, ce détail ne faisait pas sombrer cette fille dans un érotisme facile ou une pornographie vulgaire ; il semblait même lui appartenir pleinement, être une des facettes naturelles de son caractère ; elle paraissait être une de ces femmes qui peuvent porter les tenues les plus dénudées ou excentriques avec un naturel déconcertant.


Son bras gauche reposait sur sa hanche, tandis que le droit, levé, était passé derrière sa nuque ; sa main faisait s’ébouriffer volontairement ses cheveux, qu’elle avait extrêmement longs et fournis. Ils retombaient en cascade sur ses épaules, formant autour de sa tête une sorte de crinière – à la fois chevelure de la Méduse et auréole impalpable de la Sainte.


Elle souriait ; on pouvait même dire qu’elle souriait largement, car sa bouche s’ouvrait sur une dentition d’une blancheur éclatante ; ses yeux brillaient d’un éclat trouble, presque irréel ; elle semblait posséder une telle joie de vivre que cela en devenait suspect ; et n’était le naturel qu’elle mettait dans cette posture pourtant peu académique, on aurait pu croire qu’elle mentait.


Quel âge pouvait-elle avoir ? Entre dix-huit et vingt-cinq ans, sans doute, même si son teint d’Américaine bien nourrie et son physique sportif pouvaient laisser supposer qu’elle était plus vieille, et qu’une hygiène de vie impeccable et un régime strict avaient pu conserver sa beauté bien au-delà des limites acceptables.


Derrière elle, on voyait la mer qui était d’un bleu azuré, presque magique ; de gros rouleaux semblaient prêts à fondre sur la plage, tels des morses un peu trop joueurs ; il y avait dans le ciel quelques mouettes qui planaient, virgules trop écartées qu’un dieu-écrivain avait semées là.


Le sable à ses pieds était fin, doux ; à plusieurs kilomètres de distance, on pouvait sentir sa chaleur et son écoulement impalpable.


La femme, étrangement, ne bougeait pas ; l’homme qui l’observait depuis quelque temps en profita pour la détailler pleinement, laissant aller son regard enfiévré sur ses seins, d’abord, puis sur sa taille. Il jeta un œil sur son short blanc, puis sur la culotte dont on devinait la couleur, sous la toile tendue du vêtement ; il contempla ensuite son bras gauche posé sur sa taille, le droit passé dans ses cheveux ; il admira l’espèce de crinière que sa chevelure formait autour de sa tête, la comparant mentalement à celle de la Méduse, ou à l’auréole impalpable de la Sainte. Il s’extasia sur son sourire, puis sur son regard brillant qui dénotait une extraordinaire joie de vivre ; il eut un instant le soupçon que tout cela était faux, mais changea bien vite d’avis, car, en son for intérieur, il admirait déjà cette femme ; il se dit qu’elle devait avoir entre dix-huit et vingt-cinq ans ; peut-être même plus, si une hygiène de vie impeccable et un régime strict lui avaient permis de conserver sa beauté bien au-delà des limites acceptables. Enfin il regarda la mer derrière elle, ses gros rouleaux, les mouettes dans le ciel, et le sable fin à ses pieds ; il se dit qu’il aurait pu aimer une femme comme ça – que oui, même, il était peut-être déjà en train d’en tomber amoureux ; il se dit qu’il éprouvait de toute façon de l’attirance pour elle, qu’il serait bon de serrer son corps tiède contre le sien ; puis, d’un clic imperceptible sur la touche gauche de la souris, il la fit disparaître de l’écran.



 
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   Anonyme   
19/12/2008
 a aimé ce texte 
Un peu
C'est une jolie description, toutefois j'ai un peu du mal a y trouver la mondre trace d'humour, si ce n'est dans la répétition quasi mot à mot de ce passage:
Quel âge pouvait-elle avoir ? Entre dix-huit et vingt-cinq ans, sans doute, même si son teint d’Américaine bien nourrie et son physique sportif pouvaient laisser supposer qu’elle était plus vieille, et qu’une hygiène de vie impeccable et un régime strict avaient pu conserver sa beauté bien au-delà des limites acceptables.
Je me demande qui pense la première fois... ou alors est-ce une maladresse?

Bon au final un sentiment de pas grand chose, mais pas mal écrit

   Selenim   
19/12/2008
Je trouve la description trop scientifique, trop neutre.

Pas assez organique à mon goût.

La deuxième partie, où l'on découvre que le narrateur regarde la photo, est redondante: c'est étouffant, on vient juste de lire les détails anatomiques de la jeune demoiselle, inutile de remettre le couvert.

C'est dommage car l'idée de départ était plutôt bonne mais je trouve que la forme ne colle pas.

   xuanvincent   
19/12/2008
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
C'est un peu court, jeune homme (façon de parler)...

Je verrai bien ce récit comme le début d'un texte plus long, la description d'un personnage au milieu d'une intrigue, qui (l'intrigue) resterait à construire.

   Menvussa   
19/12/2008
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Bon, ben, désolé, j'ai pas du tout aimé.

" Comme elle était belle ! Sa poitrine était légèrement saillante sous le maillot de coton qui ornait sa taille" Soit elle a les seins qui tombent bien bas, soit la taille bien haute, à moins qu'il ne s'agisse de la taille des seins. Bon je rigole mais cette tournure est maladroite.

La suite est à l'avenant, on a bien compris qu'elle posait pour une photo, voire que l'observateur contemplait une photo (papier ou sur écran)

" Quel âge pouvait-elle avoir ? Entre dix-huit et vingt-cinq ans, sans doute, même si son teint d’Américaine bien nourrie et son physique sportif pouvaient laisser supposer qu’elle était plus vieille, et qu’une hygiène de vie impeccable et un régime strict avaient pu conserver sa beauté bien au-delà des limites acceptables."
un teint d'Américaine... What's that ?
Alors parce qu'elle a un physique sportif, elle doit être plus vieille.
Évidemment je comprends ce que tu as voulu dire, mais la forme est lourde.

Je passe la description de la mer... indigeste.

"Le sable à ses pieds était fin, doux ; à plusieurs kilomètres de distance, on pouvait sentir sa chaleur et son écoulement impalpable." Là faudrait expliquer, ça ne veut pas dire grand chose ou alors c'est un sens caché, mais, vachement bien caché.

Bon la chute qui n'en est pas vraiment une puisque on avait compris depuis le début de quoi il s'agissait.

Bon, ben à la prochaine.

   Nobello   
20/12/2008
 a aimé ce texte 
Pas
Je suis navré, mais je reste sur un sentiment de bien-peu : je trouve la forme passable mais peu travaillée, et il me manque un fond convaincant, une "accroche" qui m'expliquerait sans le dire pourquoi ton texte peut remplacer la photo que je n'ai pas vue, lui qui ne m'en a pas plus que ça donné envie.

   widjet   
22/12/2008
 a aimé ce texte 
Pas
Pas bien terrible, en effet. Forme lourdingue, répétitions (dont une phrase complète....problème de relecture ?), des comparaisons saugrenues et un twist final qui est manqué.

Désolé, mais rien n'a fonctionné.

Widjet

   Maëlle   
22/2/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
On la sent relativement venir, cette chute. Le procédé est plutôt intéressant, la construction aussi, mais je trouve que l'ensemble manque de soin (des répétitions autres que volontaires), et aussi, je préférerais ce texte imbriqué dans autre chose, premier aperçu sur un personnage (masculin) qui pourrait être un héros valable.

   Yaya   
27/7/2010
 a aimé ce texte 
Pas
Personnellement, je n'ai éprouvé ni amusement ni distraction en lisant cette nouvelle. Cette longue description m'a semblé fade et sans relief, probablement par ce que je n'ai pas senti l'intention de l'auteur. Même la chute ne m'a pas éclairé davantage, la redondance du dernier paragraphe accentuant encore l'impression de lourdeur générale.
Probablement qu'il s'agit là d'un choix d'écriture volontaire... je suis certainement passé à côté du texte (malgré mes 3 lectures).

   carbona   
3/9/2015
 a aimé ce texte 
Un peu
J'ai bien aimé la description que j'ai trouvé agréable à lire à part une ou deux petites maladresse dans la construction de phrases.

Par contre, je n'ai pas du tout accroché avec la deuxième partie, je ne comprends pas l'intérêt de tout répéter...

Et la chute, j'aurais pu espérer mieux mais j'ai tellement redouté un mannequin de magasin ou une statue que le truc d'internet m'a soulagée car je ne l'avais pas envisagé.


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