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Aventure/Epopée
Donaldo75 : Blanche-Neige fait du shopping
 Publié le 24/12/15  -  11 commentaires  -  11450 caractères  -  135 lectures    Autres textes du même auteur

Une histoire de témoin protégé, perdu dans un État américain où le temps semble s'être figé.


Blanche-Neige fait du shopping


Blanche-Neige avait le blues. Depuis son arrivée chez les sept nains, elle attendait vainement la fin de sa traversée du désert, à cuisiner pour ses hôtes, à s’occuper de la maison, enfin pleins de trucs du genre qu’une princesse n’était pas supposée connaître mais seulement confier à des larbins. En plus, sa dernière femme de ménage, une sans-papier blonde prénommée Cendrillon, l’avait plantée pour se faire la malle avec un obscur voyageur de commerce.


« Combien de temps vais-je devoir galérer dans ce bled pourri ? » Cette question hantait les jours et les nuits de Blanche-Neige. Témoin protégé par le Bureau Royal d’Investigation, elle avait dû troquer son identité de reine du bal contre celle de mademoiselle Toulemonde. Comble de la décrépitude sociale, son agent de liaison lui avait retiré ses cartes de crédit. « Plus jamais ça ! Depuis que le Petit Poucet s’est fait dessouder à Las Vegas, je fais gaffe », lui avait expliqué le très prudent James West, un beau gosse malheureusement trop nabot pour une grande brune comme elle.


Blanche-Neige s’emmerdait ferme dans le village des gentils. Elle n’avait pas trouvé un gars potable à se mettre sous la dent. Pourtant, la superbe princesse avait largement revu ses prétentions à la baisse. Les agents du BRI avaient bien choisi l’endroit : des vieux, des rase-moquettes ou des bûcherons, ainsi se résumait la population locale. Il y avait bien eu une autre femme, une rousse incendiaire du nom de Red, bloquée dans ce trou perdu à garder sa grand-mère parce que des loups de Wall Street la recherchaient pour lui faire sa fête. « Faute de grives, on mange des merles », lui avait dit Red un soir, après une bonne séance de lever de coude à la vodka ukrainienne. Blanche-Neige n’avait pas bien interprété le proverbe. Elle avait fourré sa langue dans la bouche de Red, à la surprise de la beauté rouquine.


Blanche-Neige regrettait Red. Non seulement, la belle au capuchon s’était révélée une amante de compétition, mais en plus elle lui avait apporté le rayon de soleil qui manquait tant aux collines noires du Minnesota. « Tire-toi d’ici avec moi, chérie ! » lui avait dit Red le jour de son départ, après que sa grand-mère eut avalé son bulletin de naissance à cause d’une mauvaise chute dans les cabinets. Blanche-Neige avait décliné l’invitation, pas de son fait mais parce que James West le lui avait interdit. Elle savait qu’on ne rigolait pas avec un agent de son calibre, un parfumé habitué à éradiquer la race indienne au revolver, une Bible à la main.


Résultat des courses : Red avait pris un train pour la Californie où elle était devenue une star de la mode et du cinéma. Au début, elles s’étaient envoyé des lettres enflammées puis Red avait rencontré une réalisatrice, une certaine Jodie. Finalement elle avait arrêté d’écrire. D’après les mauvaises langues, Red et Jodie vivaient ensemble à San Diego où elles élevaient une douzaine d’enfants adoptés.


Blanche-Neige arrêta la séquence souvenirs. Elle appela Simplet, l’un des sept frères, pour qu’il l’accompagne à son shopping quotidien. Le plus jeune des nains était un garçon gentil, pas très futé certes mais avec la main sur le cœur. De toute façon, les autres étaient au travail et ne revenaient pas avant la fin de la journée. « Quand je pense que le seul potable dans cette fratrie est pédé comme un phoque », se dit amèrement Blanche-Neige, sérieusement en manque depuis le départ de Red. Elle se serait bien farci Joyeux, finalement, vite fait sur le gaz, s’il ne lui avait pas mis un sévère râteau quand elle lui avait joué la scène du deux, avec danse du voile et tout le tremblement. Du coup, Blanche-Neige s’était rabattue sur James West, une cruelle déception vu que le modèle réduit l’était de partout, particulièrement de l’entre-jambe.


Blanche-Neige sortit la vieille Cadillac du garage. Avant son arrivée, les frères se déplaçaient en vélo ou à pied. Aucun d’eux n’avait jugé utile de passer le permis de conduire. Pourtant, la petite taille n’empêchait pas de posséder une automobile. D’ailleurs le propriétaire de la Compagnie des Taxis Jaunes, un nain de jardin prénommé Oui-Oui, avait fait fortune grâce à ce business.


Le problème s’appelait Prof. L’aîné de la fratrie défendait des positions écologistes d’un autre temps, de celui où les hominidés mangeaient de la viande crue et se déplaçaient avec leurs seules jambes poilues. Blanche-Neige supportait assez peu l’intellectuel de la famille, un connard absolu selon elle, qui passait son temps à déclamer des phrases creuses venues de Chine, à chanter des poèmes abscons d’un certain Walt Whitman et à dessiner des cubes au tableau noir pour des enfants de fermiers. Elle soupçonnait Joyeux d’avoir choisi la profession de go-go dancer juste pour faire chier son grand frère, un gars certes progressiste en matière sociale mais un hypocrite de conservateur dès qu’il s’agissait de sexualité.


Blanche-Neige conduisit sous la neige sans se préoccuper de sa vitesse excessive. Elle savait que Simplet n’avait pas peur, juste parce qu’il était trop idiot pour encombrer sa cervelle d’oiseau de concepts aussi réducteurs que le code de la route ou la dynamique des fluides. Assis à sa place, Prof aurait expliqué à la conductrice pourquoi réduire la célérité de son véhicule, au nom de la préservation de la planète ou d’une quelconque théorie de la relativité, agrémentant le tout d’un pompeux vocabulaire supposé scientifique.


Blanche-Neige n’avait pas suivi les cours d’une grande école d’ingénieurs et encore moins poussé jusqu’à un doctorat de physique, contrairement à l’ineffable Prof. Elle était seulement allée à l’école des princesses, avec ses copines Barbie, Sandy et Drusilla. Son erreur avait consisté à prendre l’option « Beauté » comme sa mère jadis, terminant première de sa promotion, devant la blonde et sculpturale Californienne Barbie. Sa mère lui en avait chié une pendule. La guerre des brunes avait démarré.


Blanche-Neige gara son carrosse métallique devant le magasin de Tommy Grande Bouche. La princesse descendit, puis tira Simplet par le col. Le petit dernier s’était encore endormi dans ses rêves peuplés de nuages. Le duo de choc, improbable même dans la pire alchimie sociale prédite par un pasteur protestant tombé chez les Mormons, prit un caddie. Simplet proposa de le pousser. « Vas-y mon bébé, fais joujou avec ta toto ! » lui dit gentiment Blanche-Neige. Simplet appliqua le conseil à la lettre, sans bruit mais avec juste un regard plein d’amour envers sa protectrice. Blanche-Neige en profita pour remplir le véhicule de produits alimentaires.


Blanche-Neige sentit venir les ennuis. Tandis qu’elle comparait deux marques de corned-beef, la nourriture préférée de ses compagnons, une troupe de gros lourdauds rentra bruyamment dans le magasin. Elle reconnut Wolfy, Porky et Foxy, les fouteurs de merde locaux, des glandeurs patentés dont le sport national consistait à boire un maximum de bières chaudes en un minimum de temps avant de déclencher une bonne vieille bagarre de bar, dans la pure tradition américaine magnifiée par John Wayne dans ses westerns.


Son intuition ne tarda pas à se confirmer. Foxy remarqua Blanche-Neige et la montra du doigt à ses acolytes en quête d’un coup pendable avant le coucher du soleil.


— Qui vois-je ? La reine des brouteuses de gazon, commença Wolfy. Alors, la pimbèche, on fait moins la fière sans sa copine rouquine.


Blanche-Neige ne répondit pas à la provocation. Elle savait que Wolfy n’attendait qu’un mot de sa part pour lancer la bataille. La jeune femme ne pourrait pas lutter, seule avec Simplet, même si le vieux Tommy Grande Bouche venait à son secours. Les trois lascars étaient rompus à la guérilla urbaine, aux bastonnades d’après-match de football et au lancer de chopine à dix mètres.


— Elle promène son toutou, le niais de la famille Craquenimbus, ajouta Foxy.

— Oh, qu’il est minuscule, dit Porky, le gras du bide de service. On devrait le mettre sous cloche, avec de la neige, et l’offrir à Noël.

— C’est toi la cloche, répliqua Blanche-Neige malgré elle.

— Répète un peu pour voir, lança Porky.


Blanche-Neige sut qu’elle n’avait plus le choix. Elle se rappela la dernière fois qu’elle avait affronté les trois larrons. Elle était alors dans la grande rue centrale, au bras de Red, à lécher des vitrines. Foxy avait lancé les hostilités. Le ton était monté jusqu’à ce que Red, avec sa douceur naturelle, ne prenne les choses en main, lançant son pied entre les jambes de Wolfy et assenant un violent coup de tête à Porky. Blanche-Neige avait alors usé d’un mouvement d’aïkido, appris avec le Maître James West, pour mettre à terre Foxy puis l’achever à coups de talons aiguilles.


« Il doivent encore l’avoir en travers de la gorge », pensa la princesse.


— Je disais, mon gros, que mieux vaut être gentil comme Simplet qu’abruti comme toi, précisa Blanche-Neige.

— Tu fais la maligne, en plus, aboya Wolfy. Je crois qu’on va devoir te montrer ce que c’est qu’un vrai homme. Peut-être que tu deviendras une véritable femme après.

— Messieurs, pas de ça chez moi, ordonna Tommy Grande Bouche.

— Tu défends les lesbiennes maintenant, Tommy ? Je te croyais un bon chrétien, affirma Foxy.

— Le Seigneur ne juge pas, répliqua Tommy. Qui êtes-vous pour décider de ce qui est bien ou mal en matière de sexualité féminine ?

— On voit que tu as été journaliste en Californie, ironisa Wolfy. Dommage pour toi, ici c’est le Minnesota, l’Amérique profonde, celle des pionniers et des mineurs. Les intellectuels de ton genre, ils repartent recouverts de goudron et de plumes ou les pieds devant.

— Nous pouvons quand même discuter entre gens civilisés, insista Tommy.

— La civilisation, c’est quand on pend des Indiens, qu’on brûle des Noirs et qu’on construit des lignes de chemin de fer avec des Chinois. Le reste, ce sont des mots pour les cornes vertes des grandes villes. Garde ça pour tes livres et laisse-nous régler l’affaire à notre façon, Tommy !

— Désolé, mais je ne suis pas d’accord avec vous, déclama le commerçant. Notre Constitution protège tous les habitants de ce pays, y compris Simplet et Blanche-Neige. Je me ferai fort d’assurer leur défense devant votre simulacre de procès. Vous ne pouvez pas être juge et bourreau à la fois.


Blanche-Neige admira le courage théorique de Tommy Grande Bouche. Elle se dit qu’il méritait bien son surnom mais qu’il allait certainement arriver à bout d’arguments en face du trio de brutes assoiffées de sang. Le futur très proche lui donna raison : Porky souleva le vieux Tommy, puis lui colla une baffe à décorner un caribou avant de l’achever d’un crochet du droit suivi d’un uppercut. Exit Tommy, parti théoriser au royaume des songes.


— Alors ma cocotte, je crois que le moment de vérité est arrivé, lança Wolfy. Si tu es sage, ton dépucelage se passera bien, parole de scout. Tu pourras jouer l’hymne national avec ton anus.


Les trois acolytes rigolèrent grassement de cette boutade. Blanche-Neige tressaillit. Ses leçons d’arts martiaux japonais n’allaient pas suffire cette fois-ci.


Le temps devint quantique. Blanche-Neige entendit trois détonations puis vit un trou au milieu du front de ses agresseurs et enfin entendit une petite voix flûtée siffler dans les aigus. « Pas gentils avec Blanche-Neige, les messieurs, pas gentils », répéta Simplet en rangeant son 344 Magnum dans la poche intérieure de son anorak en peau de bison.


 
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   Pascal31   
30/11/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un texte qui aurait davantage eu sa place dans "Humour/Détente", à mon avis. Parce que c'est assez marrant, tout ça. J'ai bien aimé ces contre-emplois et les nombreuses références qui jalonnent le texte.
Peut-être que la nouvelle aurait pu être un peu plus concise (j'ai eu un passage à vide, vers le milieu), mais cela reste plaisant à lire.
Le style colle bien à l'ambiance, le récit se lit bien. J'ai souri à plusieurs reprises et c'est bien là, je pense, le but recherché. La fin est également réussie, avec cette intervention surprise (et sanglante) de celui dont on s'attendait le moins.
En résumé, une nouvelle distrayante qui aurait gagné à être plus condensée pour garder son rythme tout du long.

   Vincendix   
24/12/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ce n’est pas un conte de Noël à raconter aux enfants quoique…
Un texte qui avait plutôt sa place dans la catégorie humour mais c’est tout de même une belle aventure.
J’aime bien cette dérision et ce mélange de personnages de fiction, manquent Lucky Luke et les Daltons, peut-être dans un prochain épisode.
Les méchants sont punis, l’honneur est sauf, surtout pour Blanche-Neige et puis la revanche du « petit » confirme l’une des moralités de ce bon monsieur de la Fontaine.
Un bon « amuse-gueule » pour une journée qui sera consacrée en grande partie à la table.

   vendularge   
24/12/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
J'adore!!!!!!!!!!!!!!

Je crois que j'avais bien besoin de rire aux éclats, quelle gouaille Donaldo, je vais le passer autour de moi afin que les tristes s'illuminent comme des guirlandes en ce grand soir.

J'en veux d'autres...svp

Merci

   Perle-Hingaud   
24/12/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Une lecture sympa: le rythme endiablé, les références et les idées qui pétillent, ça réveille !
J'ai cru retrouver les personnages d'une de vos précédentes nouvelles, mais il s'agit plutôt une nouvelle interprétation, légèrement différente.
J'aime donc le ton, le rythme, la structure de la nouvelle.
Quelques références m'ont parues mal intégrées: "Son erreur avait consisté à prendre l’option « Beauté » comme sa mère jadis, terminant première de sa promotion, devant la blonde et sculpturale Californienne Barbie. Sa mère lui en avait chié une pendule.": sa mère aurait du être fière, non ? Il aurait peut-être fallu préciser que c'était sa belle-mère, ou du moins trouver une autre astuce (là, on a l'impression que sa mère préfère Barbie, c'est confus).
Idem là: « Quand je pense que le seul potable dans cette fratrie est pédé comme un phoque », se dit amèrement Blanche-Neige...." pas compris de qui elle parlait.
Dans d'autres cas, je ne sais pas si vous reprenez des personnages déjà créés (mais que je ne reconnais pas) ou si vous en inventez d'autres, mais ce n'est pas gênant puisque vous avez su créer une ambiance mi-Tex Avery, mi-Shrek.
Merci pour ce bon moment !

   Bidis   
24/12/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai trouvé ce texte génial jusqu'à "Blanche-Neige en profita pour remplir le véhicule de produits alimentaires". Je m'attendais à une description jubilatoire de ceux-ci, et je trouvais qu'il y avait de quoi faire. L'imbécillité de trois loubards autour d'une jolie fille aurait aussi pu être adroitement exploitée pour le plus grand amusement du lecteur, si ce passage avait été bref. Pour ma part, à partir du long dialogue j'ai complètement décroché et lu la suite en diagonale. Rien ne m'a plus interpellée dans cette "lecture-glissade" jusqu'à la fin.
Donc "passionnément" jusqu'au deux tiers et " vraiment pas" pour la finale, cela fait une moyenne en forme de "Bien". Un plus quand même pour le bon moment que j'ai passé.

   Pepito   
24/12/2015
Haaaaa, du bon gras pour le réveillon que demander de mieux ?! Un vrai méli-mélo de célébrités dans tous les coins(coins).

Une palme (oups !) pour la définition de la "civilisation". Merci pour cette bonne rigolade à une saison ou les canards, Donaldo ou pas, volent normalement bas.

Un bémol cependant, apprendre que le héros de ma jeunesse, James West, avait un petit kiki m'a beaucoup attristé...

Merci pour cette bonne tranche de lecture.

Pepito

   Anonyme   
24/12/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Comme dit Pepito, du bon gras et de ce gras intelligent que j'apprécie particulièrement. C'est très bien écrit, résolument effronté, j'adore le titre, voilà un texte absolument dans l'air du temps. j'adore qu'on ose les mélanges, qu'on revisite les histoires éculées, c'est peps.

En revanche, c'est vrai que la catégorie, là, c'est humour/détente...

Bref, on en sait plus sur Cendrillon ?

   Walid   
24/12/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Ce texte devait surement être a but humoristique ce premier point est réussi
L'accord des personnages (Principalement Disney)de notre enfance en personnages du monde adulte fut réussi.
La mutation d'un monde coupable en un monde innocent fut le pilier de l'histoire.
Grâce à cette histoire je me sens plus près des personnages de mon enfance en me disant "Ils sont un peu comme moi".
Les défauts sont que certains mots sont un peu crus et qu'il aurait été plus judicieux d'utiliser des métaphores ou des comparaison.

   widjet   
25/12/2015
 a aimé ce texte 
Pas
J'aime aussi qu'on dynamite les mythes (ah Shrek !), mais là j'avoue que ce soit côté des vannes ou du côté parodique, je suis resté à quai.
Quitte à exploser les références de notre enfance, autant y aller à fond. Ici, ça reste (à mes yeux) trop sage encore. Et certaines blagues tombent à plat (Tu pourras jouer l’hymne national avec ton anus).

Pour moi, le caractère comique d'un texte ne vient pas tant du mot en tant que tel que du punch qui enrobe ce mot. Bref, l'intention est louable, mais ça manque de percussion, de nouveauté, d'énergie dans la forme (c'est un peu trop verbeux).

Bref, ça manque de style pour tout dire.

J'ai surtout choisi ce texte car les précédents de l'auteur me semblaient ultra dialogués (des tirades rédigés à la file, ce que j'aime pas trop même si ça donne du rythme). Or, celui là semblait laisser la part belle à la mise en place (et la mise en scène) de l'histoire, et le fait d'instaurer une ambiance, un délire.

Je fus également déçu dans ce registre là.

W

   carbona   
27/12/2015
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Bonjour Donaldo,

L'idée est sympa mais je n'ai pas été emballée. La sauce n'a pas pris si je puis dire. Alors je cherche pourquoi.

D'une part, les dialogues sont trop crus à mon goût, trop vulgaires, on aurait très bien pu imaginer le même scénario avec moins de familiarité dans le langage parlé car là on a vraiment l'impression qu'ils sortent tous de la zone, j'aurais apprécié plus de nuance.

D'autre part, j'ai vraiment l'impression que vous vous faites plaisir à jouer avec les mots, à trouver des formules détonantes et humoristiques, remplies de références et d'allusions et vous le faites bien mais peut-être au détriment de la profondeur de l'histoire.

Je pense que votre style n'est pas assez à mon goût pour parvenir seul à me faire apprécier la lecture. J'aurais besoin que votre écriture serve une histoire et pas qu'une succession de présentations de personnages. Voilà, maintenant que j'ai le casting, j'attends les péripéties ;)

Et au fait merci de ne pas avoir cédé au viol de Blanche-Neige, j'ai eu un peu la frousse quand-même.

Merci pour la lecture.

   Hareng   
20/2/2017
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,
Je lis les nouvelles. Mais j'aime peu les commenter.
Je pense comme Carbona.
Ceci dit avec bienveillance : vous avez de l'imagination, vous savez écrire. Peut-être devriez-vous y consacrer davantage de temps et de recul.


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