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Fantastique/Merveilleux
Filipo : Dans la peau d'un autre - 5
 Publié le 27/06/08  -  4 commentaires  -  16785 caractères  -  14 lectures    Autres textes du même auteur

Quand la médecine traditionnelle atteint ses limites, il reste toujours le recours à des moyens folkloriques...(Épisode 4)


Dans la peau d'un autre - 5


Résumé des épisodes 1 à 4 :


La vie tranquille de Francis Pichon, comptable anonyme dans une grande société de distribution alimentaire, vient de prendre un tournant très étrange : il s’est réveillé un matin avec une autre tête et une autre voix que la sienne ! Cette brutale et inexplicable hallucination lui donne l’impression d’être devenu le sosie de l’acteur Pierre Richard. Affolé par ce qui lui arrive, Pichon se rue aux urgences de l’hôpital Sainte-Anne.

Le psychiatre de garde ne croit pas à son hallucination... Il le confronte à la photo d’identité sur son permis de conduire, sur laquelle Pichon apparaît encore et toujours avec les traits de Pierre Richard. L’aliéniste n’est pas troublé par cette singulière ressemblance, pour la bonne raison qu’il ne connaît pas le moins du monde l’acteur comique. Il conclut à un cas de schizophrénie… Pichon se rend alors compte qu’il ne trouvera aucune aide à Sainte-Anne, et se sauve en profitant d’un moment d’inattention. Aucun des passants qu’il interroge dans la rue ne semble connaître Pierre Richard. Après une recherche sur Internet, Pichon se rend compte que l’acteur dont il est le sosie n’a jamais existé ! Serait-il passé dans une sorte d’univers parallèle ?

Il passe sa soirée à parcourir ses albums photographiques. Le phénomène dont il est victime ne faiblit pas : sur tous les clichés où il apparaît, c’est avec cette nouvelle et étrange apparence. Quant à sa vie, elle semble avoir été subtilement remaniée. Pichon frise alors le désespoir. Trop douillet pour envisager la chirurgie plastique, pas assez désespéré pour recourir au suicide, il se résout à attendre un hypothétique retour à la normale. Comme il ne supporte plus de se voir sous les traits de l’acteur de comédie, il fait le sacrifice de sa tignasse par trop caractéristique… Églantine, sa belle voisine, se rend chez lui à l’improviste. Bouleversée par la mort d’une de ses petites patientes, elle se confie à Pichon, qui l’écoute avec une attention fervente. Églantine s’interroge : quelque chose chez le comptable a profondément changé. Et il ne s’agit pas que de son look capillaire…

Le lundi matin, en repartant à son travail, Pichon tombe sur un bien étrange vagabond. Le clochard semble en effet connaître Pierre Richard ! Quand Pichon lui parle de la filmographie de l’acteur comique, le clodo est à son tour paralysé par la surprise. Il a subi un phénomène identique, lui aussi, il y a plus de cinq ans. Avant sa brutale irruption dans cet univers parallèle, il avait une situation tout à fait enviable. Pichon le questionne jusqu’à ce qu’il lui parle un peu plus de lui-même, et de son parcours chaotique. Le clochard lui donne son nom : Lucien Gatimel, mais disparaît dès que Pichon évoque la possibilité d’une alliance pour sortir de cette épouvantable situation…


Francis Pichon se planta juste devant le miroir riveté sur la porte isoplane de sa chambre. Il considéra sans aménité l’homme un peu bedonnant lui faisant face, se concentrant sur le reflet verdâtre que lui renvoyait l’imposante glace, comme s’il prenait pour la première fois conscience de son image.


Il est assez rare que l’on dilapide ce « temps-si-précieux-qui-nous-manque-tant » à s’observer soi-même. Au mieux, on s’inspecte de façon mécanique, dans un but utilitaire ; le plus souvent pour s’assurer que l’on reste propre sur soi, que l’on ne va pas à nouveau arborer lors d’une soirée mondaine ce délicat petit bout de salade coincé entre les incisives…


En réalité, on s’appesantit plus sur le faciès mafflu de sa boulangère ou de son facteur que sur le sien propre. Les pattes d’oies de la concierge et leurs affluents nervurés nous sont bien plus familiers que le profil, parfois grumeleux, de notre propre derrière !


Pichon se reluquait donc minutieusement, comme aurait pu le faire un sportif en train d’estimer ses chances de médailles. « C’est pas gagné ! », pensa-t-il, en anticipant l’énergie qu’il aurait à déployer pour faire sienne cette nouvelle physionomie ; un véritable exploit physique en perspective !


Heureusement, il avait encore en tête les scènes les plus réjouissantes tournées par Pierre Richard, lors de sa longue carrière cinématographique. La trogne de comique ne lui était donc pas si étrangère que cela, et sa bonhomie pas si désagréable, ce qui n’était déjà pas si mal !


Mais quelle stratégie adopter, pour « devenir » Pierre Richard ? Il eut une inspiration soudaine, une sorte d’éclair de lucidité presque inhabituel : pourquoi ne pas essayer de se mettre dans la peau du comédien exactement comme celui-ci se glissait dans celle de ses personnages ? Il n’avait qu’à jouer le rôle d’un acteur en train d’interpréter un comptable, et tout irait pour le mieux !


Pas si bête ! Sa vie, finalement, n’était pas si éloignée que ça de celle de « François Perrin », dans « La Chèvre » ! Si Pichon arrivait à s’identifier au personnage de Perrin - que personne ici ne connaissait - il serait certainement en mesure de vivre à nouveau sa vie de comptable anonyme sans plus se poser de questions ! Quelle manière ironique de boucler la boucle…


Aussi brutalement qu’il lui était venu, ce bel enthousiasme reflua. Non, ça ne pouvait pas marcher ; s’il se contentait de « jouer » le rôle, il ne serait jamais tout à fait lui-même. On ne peut être à la fois celui qui fait et celui qui regarde faire. Ah, l’horreur des prismes en quinconce, reproduisant à l’infini la même image !


Pichon, pour conserver sa santé mentale, devait donc trouver un moyen de basculer derrière le miroir. Mais comment faire, pour réellement « devenir quelqu’un d’autre », au point d’en oublier qui on était avant ?


Durant une bonne partie de l’après-midi, il arpenta son appartement exigu en tout sens, sans que pour autant la solution de cet épineux problème ne daignât pointer le bout de son nez… Dépité, excédé, il décida au final qu’il avait besoin de plus d’espace pour ses pas, afin d’approcher la solution. Pichon revêtit sa fidèle gabardine, prit son parapluie et s’exila pour un temps vers le dehors venté de ce froid lundi de mars…


Il ne rencontra personne dans l’escalier. À part Félix Berthier, les résidents de l’immeuble avaient tous des occupations diurnes plutôt classiques. À cette heure-ci, le seul qu’il aurait pu croiser, c’était son voisin du second. Eût-il encore fallu qu’il se risquât au dehors de son appartement ! Or ce colocataire énigmatique vivait en reclus depuis toujours, ne sortant de chez lui qu’à la fin du jour, comme un rapace nocturne.


Pichon se rappelait avec acuité de sa première - et dernière - rencontre avec le quasi-ermite. C’était un vendredi soir, à une heure assez avancée, alors qu’il rentrait de son incontournable poker hebdomadaire. Il achevait l’ascension du large escalier de bois dans un concert de couinements quand l’éclairage s’était coupé. Après de longs instants à tâtonner dans la pénombre, il avait fini par trouver l’interrupteur de la minuterie. À cet instant précis, il avait discerné les contours d’une masse sombre et menaçante qui s’approchait dans un silence surnaturel. Poussant un hurlement d’effroi, Pichon avait réenclenché la lumière de son index survolté…


Il avait alors pu distinguer le responsable de sa frayeur homérique : face à lui, comme recroquevillé dans l’éclat aveuglant de l’unique ampoule du palier, se tenait une sorte de gnome à la physionomie extravagante. Le visage de ce type était affligé d’une paire de lunettes noires particulièrement bombées – de véritables culs de bouteille – qui lui donnait l’air d’une chouette. Pour l’heure, malgré l’opacité de ses verres d’hypermétrope, ses yeux se plissaient douloureusement afin de se soustraire à la clarté trop vive.


- Heu… je… excusez-moi ! Je suis Francis Pichon. J’habite au troisième et…

- Berthier. Du second. Je sortais, coassa en rafale l’étrange nyctalope, comme s’il lui était malaisé de formuler des phrases de plus de trois syllabes.

- Ah, très bien ! Ravi de… commença Pichon.


Il n’eut que le temps de se ranger ; le petit homme face à lui s’était mis en mouvement avec une promptitude déconcertante pour son gabarit. Pichon n’avait pas fini sa phrase que Berthier avait déjà disparu, se dissolvant comme un spectre parmi les ombres de la cage d’escalier.


Après coup, le comptable, tout penaud, trouva sa frayeur ridicule. Malgré ce physique si particulier, ce type n’avait vraiment rien de bien terrifiant... Le pauvre gars, il était surtout à plaindre ! Pichon crut soudain comprendre les raisons de l’acharnement compulsif de Félix Berthier à laisser en permanence ses volets clos : son voisin du dessous était tout simplement victime d’une pathologie ophtalmique lui interdisant la lueur du jour.


oooOOOooo


Cela faisait plusieurs heures à présent que Pichon marchait dans le grand parc sis non loin de son immeuble. Pour autant, l’illumination tant attendue tardait à venir.


Fatigué par cette errance improductive, il se posa sur un banc et s’absorba dans le spectacle de la transhumance placide de ses congénères. Le comptable désespérait de retrouver un jour la nonchalance tranquille de ces gens déambulant autour de lui. Las de confier au hasard le soin de guider ses pas, il décida alors de regagner sa tanière domestique avant que l’obscurité ne rende plus sinistre encore cette échappée stérile…


Il traversait un boulevard quand son attention fut soudain happée par un prospectus virevoltant mollement dans la bise glaciale. Pichon, qui s’était baissé pour s’en saisir, s’immobilisa illico à la vue de ce qui y était inscrit… manquant de se faire broyer par une camionnette de livraison qui ne l’évita que par miracle. Sans se préoccuper du conducteur qui l’agonisait d’injures, ponctuées de coups de klaxon effrénés, le comptable, toujours captivé par sa lecture, rejoignit tranquillement le trottoir opposé.


- C’est exactement ce qu’il me faut ! s’écria-t-il à la cantonade.


À part quelques regards surpris, l’attitude fantasque de Pichon ne suscita guère de réactions. Les passants autour de lui persistèrent à le contourner avec indifférence ; personne ne ralentissait pour se préoccuper du sort de ce pauvre type au sourire béat.


La providence venait enfin de lui envoyer un signal clair ; peut-être l’avait-elle finalement pris en pitié… Ce fut la première fois que Pichon regretta de n’avoir jamais eu de téléphone portable. Il sprinta jusqu’à la cabine téléphonique la plus proche et décrocha avec angoisse le combiné de plastique gris. Sa montre indiquait presque dix-neuf heures, il avait encore une chance qu’on réponde à son appel.


Une voix fatiguée remplaça enfin le bourdonnement intermittent dans l’écouteur.


- Cabinet du professeur Savignac, énonça plaintivement son interlocuteur.

- Heu… bonsoir ! Est-il possible de vous rencontrer ? C’est très pressé !


La voix se fit un poil plus enthousiaste :


- Mais bien sûr, cher Monsieur. Nous ne fermons que dans une heure. Pouvez-vous passer à notre centre, d’ici là ?


Pichon ne perdit pas plus de temps à parlementer. Il jaillit de la cabine et s’engouffra dans le métro avec la fulgurance d’une ogive nucléaire tactique destinée à un ministre irakien.


oooOOOooo


Pour la seconde fois en trois jours, Pichon se trouvait dans une salle d’attente. Mais celle-ci était un brin plus exotique. Des affiches grand format aux titres pétaradants éclaboussaient les murs jaune sale de leurs couleurs grivoises, tandis que des diplômes, sertis dans une constellation de cadres vitrés en bois peint, rivalisaient de grandiloquence.


Le « centre Hilarion Savignac » se réduisait pour l’instant à un seul consultant, le professeur en personne. Celui-ci apparut enfin, dans l’embrasure de la porte d’accès à son officine. Il s’agissait d’un homme grisonnant, de haute stature, arborant une barbiche immaculée et soyeuse surmontée de fines moustaches en guidon de vélo. Pichon posa son magazine et se leva aussitôt, fortement impressionné par Savignac ; la toge de soie pourpre dont il était vêtu lui donnait l’allure d’une sorte de prêtre hindou, ou bien d’un moine birman, bref d’un sage au savoir immense et à l’autorité indiscutable.


- Bienvenu dans ma modeste échoppe. Monsieur Pichon, je présume ?

- Oui, oui… c’est bien ça, répondit le pauvre Francis, en avalant sa salive.

- Je vous en prie, donnez-vous la peine d’entrer, lui intima le maître de cérémonie, en roulant les « r » avec l’accent chantant d’un pur Ariégeois.


Pichon, courbé par une humilité inconsciente, se pressa de s’introduire dans l’antre quelque peu intimidant de Savignac. À l’invitation du mage, il s’assit sur un siège canné au confort spartiate qui faisait face au petit bureau de merisier où l’autre avait pris place. La pièce était petite, sombre et décorée avec des gravures anciennes représentant des personnages plus ou moins mystiques.


- Bien. Je vous écoute, lança Savignac.

- Heu… que… par où dois-je commencer ?

- Et bien, dites-moi en quoi mes services vous intéressent, lui répondit le mage, avec un sourire encourageant.

- J’ai lu votre prospectus, et je voudrais que vous m’hypnotisiez, lâcha Pichon, confus.

- Certes. Vous êtes à la bonne adresse pour cela. Mais j’aurais besoin d’en savoir un peu plus, avant de pouvoir vous aider ! s’exclama Savignac, dont le sourire, toujours courtois, s’était sensiblement élargi.


En chemin, Pichon avait préparé son petit discours pour expliciter à l’hypnotiseur l’affection saugrenue qui lui pourrissait la vie. Il rassembla le peu de courage qui lui restait et se lança, en espérant ne pas passer pour un dingue :


- Voilà. Il y a peu, une opération de chirurgie esthétique a totalement modifié l’aspect de mon visage…

- Hum, hum… Effectivement, on ne peut pas dire que ce soit très réussi !

-J’ai énormément de mal à assumer mon nouveau physique. J’ai bien tenté de me faire accompagner par un psy, mais rien n’y fait !


L’hypnotiseur, les yeux clos, garda le silence, tout en adoptant un air pénétré un brin inquiétant. Pichon, qui craignait que le mage ne flaire l’arnaque et ne l’envoie paître, tenta à nouveau d’intercéder.


- Vous êtes mon dernier recours, Monsieur Savignac ! Il n’y a que vous qui puissiez m’aider à m’accepter tel que je suis à présent, geignit-il.

- Ce que vous me demandez là n’est pas une peccadille !

- C’est impossible, c’est cela ? s’insurgea le comptable, en crispant soudain les poings.

- Pas du tout ! À l’aide de mon fluide, j’ai conditionné des volontaires par dizaines lors de mes spectacles. Je leur faisais même adopter divers comportements animaliers, à ma guise ! Vous les auriez vus quitter la scène en cancanant ou en se dandinant…

- Dans ce cas, je ne comprends pas ce qu’il y a de si difficile pour vous, se plaignit Pichon.

- Il est délicat d’opérer une induction définitive. Pour que le conditionnement reste opérant, cela nécessite de mobiliser en permanence un niveau d’énergie psychique très élevé, tenta Savignac.

- Il y a des risques, c’est ça ?

- L’éthique professionnelle m’impose de vous avertir qu‘en effet cette reprogrammation de votre inconscient n’est pas sans danger, se justifia le mage.

- Mais, en pratique, elle est possible, non ?

- Oui. Mais avant toute chose, êtes-vous bien certain de ce que vous voulez ? l’interrogea Savignac.

- Sans aucune hésitation, s’exclama Pichon. De toute façon, c’est ça ou devenir dingue…


Le vieil hypnotiseur était troublé par le désespoir que laissait transparaître l’attitude de son client. Si tel était son choix, et bien, qu’il en soit ainsi !


Hilarion Savignac ouvrit un tiroir et sortit ses instruments de travail : une vieille montre à gousset, qu’il tenait de son propre grand-père, et une petite lampe frontale, qu’il arrima sur sa tête. Puis il demanda à Pichon de le fixer bien en face. Levant la main, il fit lentement osciller la montre devant les yeux du comptable.


Les gestes de Savignac avaient l’efficacité et la souplesse que seule une longue pratique peut conférer. Pichon se laissait doucement bercer par le mouvement régulier du pendule. Il sentit ses paupières s’appesantir, devenant lourdes comme du plomb, puis échapper finalement à son contrôle, chutant sans qu’il ne puisse rien y faire.


- À présent, vous allez être attentif à mes suggestions. Quand vous vous réveillerez, ce visage sera définitivement le vôtre, susurra l’hypnotiseur.


Pichon se laissa guider par la voix lente et grave de Savignac ; son univers se réduisait à cette sensation de chaleur qui le paralysait progressivement. Rien d’autre au monde n’existait que les harmoniques profondément mélodieuses et si persuasives du mage…



À suivre…



 
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   Bidis   
28/6/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
On commence un chouia à s’ennuyer quand survient l’énigmatique voisin et l’intérêt rebondit.
Mais le voisin en question ne semble pas avoir une grande importance dans le récit, on l’oublie un peu et on se laisse de nouveau bercer agréablement par le déroulement du récit, et puis voilà que surgit l’hypnotiseur… Décidément, Filipo a l’art de relancer l’action, comme il ferait d’un ballon que l’on ne peut s’empêcher de suivre pour le rattraper…

Je relève : « Effectivement, on ne peut pas dire que ce soit très réussi ! » Heu… je ne sais pas si Pierre Richard lira un jour ce texte, mais je me demande si lire ceci ne le déprimerait pas un peu…

   Anonyme   
1/7/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai trouvé cet épisode assez intéressant. Plus axé sur la "réflexion" que les autres. Assumer ce que l'on est, le masque du réel, le miroir permanent...
J'ai bien aimé. Certaines phrases m'ont fait sourire, de bonnes tournures... Sur l'histoire, je comprends pas trop l'espoir de pichon en l'hypnotiseur, cela ne lui rendrait pas la "réalité" d'assumer son physique... C'est mieux que rien certes. Bon, j'attends la suite des opérations...

   strega   
2/7/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Je ne comprends pas trop moi non plus en quoi l'hypnotiseur va aider ce pauvre Pichon mais bon...

C'est vrai aussi qu'il y a aussi un changement d'attitude chez lui. Je ne sais pas encore s'il s'agit de l'acceptation ou de la résignation.

Je suis un poil déçu car je n'ai pas eu l'impression d'avoir lu le même style que pour les épisodes précédents. Un peu moins acide peut-être.

Je lirai bien sûr la suite.

   Anonyme   
16/1/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Encore une question : pourquoi "devenir" Pierre Richard ? Ok, il a la tête de Pierre Richard mais rien ne l'empêche d'être ce qu'il est Francis Pichon, comptable maladroit !
Comme si le physique "devait" obligatoirement correspondre à une personnalité typique. J'imagine que dans le monde entier, il doit y avoir plusieurs Pierre Richard mais qu'ils ne sont pas tous acteurs.
Interpelant, et je vois pointer le nez d'une belle parabole.
J'aime vraiment beaucoup le style et l'écriture. Les images et les comparaisons sont vraiment originales.
Beau travail
Merci


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