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Policier/Noir/Thriller
jensairien : Le Pont de l'Alma
 Publié le 17/10/07  -  15 commentaires  -  9942 caractères  -  9 lectures    Autres textes du même auteur

Le fidèle agent de Monsieur Arthur Rien parviendra-t-il à remplir sa mission ? Bernadette Lajoie sera-t-elle à la hauteur ? Mais qui est ce mystérieux Nobodi ? Et surtout que vient foutre le Pont de l'Alma dans ce polar affublé de lunettes noires ?


Le Pont de l'Alma


Ce matin M. Arthur Rien me hèle au téléphone sans téléphone (un moyen de communication bien plus moderne que le téléphone sans fil). Une conversation des plus insignifiantes s’ensuit. Je réponds oui, je réponds non, au creux de la vague. Je réponds avant d’entendre la question ou même après l’avoir oubliée. Cette conversation précisément, je la verse ici dans son intégrité vaseuse, d’un trait fluide et juteux.


Le néanphone bipe, me saisissant en train de me raser. J’assure le séchage de mes jambes au moyen d’une serviette en pur coton tout en appréciant du dos de la main le sensuel velouté retrouvé. Ça sonnait, dis-je, donc je réponds. C’est M. Arthur Rien.


- Et bien mon vieux tu en as mis du temps.

- Je n’en ai pas mis, au contraire, il s’en est enfui une certaine quantité, pas astronomique non, mais cependant assez …

- …Pour m’agacer. Écoute. 11H35 sous le pont de l’Alma. Le client a comme nom Bernadette Lajoie. Bien sûr elle ne s’appelle pas comme ça, d’ailleurs c’est un homme, mais comme il se parfume j’ai pensé que, tu comprends, un prénom de femme avec les effluves de violette qu’il développe me paraissait tout à fait appro…

- …Ximatif comme toujours avec toi. L’important n’est pas là. Entre parenthèses j’ai reçu un rapport alarmant de la maison mère. Nous serions sur écoute. Nos propos, nos allô, rien ne tomberait à l’eau. Des ballots, des falots cacheraient des radios. Le Cachalot en serait tout palot !

- Alarmant en effet mais revenons à nos cosmétiques. Donc il te remettra la marchandise dans un mouchoir de poche …

- Et moi je ferai semblant d’êdre enrubé et je lui demanderai si bar hasard elle a bas un bouchoir de boche à me refiler.

- Das ist sehr gut ! Et n’oublie pas le rencard : minuit moins vingt cinq pétantes.

- J’y serai vaille que vaille.

- Coûte que coûte ?

- Comme d’habitude suivant les barèmes de la chambre syndicale. Bon je raccroche.


Bien plus tard, assis dans mon fauteuil, en face de la pendule, je me concentre, par la seule force de mon esprit, afin d’arrêter le balancement agaçant du contrepoids. Celle-là alors, me craignant, se fait plus silencieuse. Mais je suis déjà à la fenêtre. Je regarde dehors et observe les passants. Soudain, tournant la rue à pas de géant, le chapeau mou penché sur son sombre front au regard fluctuant, le Pont de l’Alma surgit. Sans hésiter il s’assoit contre un banc, les jambes arquées, et attrape un canard.
Mon cœur danse la Charignolle. Je siffle l’horloge qui me dit 11H10. J’ai encore vingt cinq minutes devant moi et je décide d’aller me coucher. La nuit porte conseil dit la sagesse des nations.
Soudain – horreur ! – je me lève en sursaut, je secoue l’horloge qui ronfle doucement. «L’heure, l’heure donne moi l’heure !». Elle me fredonne dans son sommeil : «J’ai tout le temps, moi j’ai le temps, je prends le temps, tralalala». Je bondis. Je suis déjà en train de me brosser les dents que je cire mes chaussures en descendant quatre à quatre les marches de la porte d’entrée de l’immeuble que j’ouvre la portière de mon cabriolet en m’en extirpant précipitamment tandis que je me gare en faisant crisser les pneus. Je respire : le Pont de l’Alma est toujours là. Il a pratiquement fini son canard.


Il semble seul dans la rue plongée dans l’obscurité. Les lampadaires lancent des coups de couteau de lumière éclaboussés de lunes. Au loin passe une voiture noire toute blanche à la carrosserie rouge. Le pont croise et décroise les jambes. Il baisse un peu plus son chapeau mou sur son front au regard trouble. Il semble se concentrer sur la scène et ses remous.
Pourtant rien ne bouge. La voiture a tourné autour de la place. Puis elle s’arrête pratiquement en face du pont qui fait mine d’être passionné par les nouvelles mais le journal est périmé. Il date d’au moins un mois, la nuit des temps pour un média. Quelle imprudence ! Pourvu que Nobodi ne s’en aperçoive pas. Mais le voilà qui descend de sa voiture. Je m’en doutais bien aussi que c’était lui, Nobodi ; l’espion qui s’est creusé une réputation d’insaisissable, celui que l’on dénomme la fumée, dont on n’ose prononcer le nom sans assujettir au préalable sur son nez quelques lunettes aux verres corbeaux (des corbeaux noirs bien sûr). La légende Nobodi dont personne n’est plus sûr qu’il existe et dont finalement tout le monde doute. Nobodi, ce sinistre inconnu dont je n’ai moi-même jamais entendu parler jusqu’à ce jour, descend de sa voiture à la couleur déjà décrite. Un imperméable noir boutonné, des lunettes noires, des chaussettes noires, un chapeau noir, la chaussure noire, le cheveu noir et des gants noirs. J’oubliai qu’il fume une cigarette puis comme il ferme avec le talon gauche la portière qui fait clac, il écrase son clope avec le talon droit qui fait schrouic.


Le pont de L’Alma se tient le dos voûté. Il sort du porche intérieur de son imperméable une paire de lunettes noires qu’il assujettit d’un geste positivement «coul». Puis il allume un cigare aussi gros qu’un bateau mouche. La nuit en est toute salopée. Nobodi resserre son imperméable et s’allume également une cigarette. L’atmosphère est tellement tendue que l’on pourrait facilement y faire sécher un éléphant accroché à des pinces à linge. Comparaison habile car justement il se met à pleuvoir. Nobodi fait un pas en avant. Je fais un pas en arrière. Le pont de l’Alma croise et décroise les jambes. Nobodi fait un pas du côté gauche, je fais un pas du côté droit. Le pont de l’Alma recroise ses jambes. Soudain, alors que la pluie a jeté son filet sur la place, la sonnerie de la cabine téléphonique qui se situe très précisément entre Nobodi et le pont et dont chacun des deux protagonistes est sensiblement éloigné de la même distance, retentit. Une fois, deux, fois, trois fois, mais ni l’un ni l’autre ni aucun des deux ne se décide à répondre. Alors que c’est Rien, selon toute vraisemblance, qui vient aux nouvelles. Je regarde l’heure : 11H34


Plus qu’une minute. Je ne sais que faire quand brusquement le téléphone continue de sonner. Nobodi grimace quelque chose entre ses lèvres et se précipite dans la cabine comme sous l’effet d’une terrible envie d’uriner. Le voilà qui relève son chapeau d’une chiquenaude et décroche le combiné. Une conversation des plus mystérieuses s’engage. Il me frappe que les deux protagonistes ne se présentent pas. Mes supérieurs jugeront. Voici :


- Allô chéri, enfin te voilà, tu m’as manqué.

- Mireille, j’ai tout de suite sauté sur l’appareil quand j’ai reconnu ta voix. Que deviens-tu ? D’où viens-tu ? Qui sommes nous ? Et où t’es donc ?

- Oh mon amour, je suis dans une cabine téléphonique et je te téléphone.

- Mireille, comme je dis toujours, quelle merveille ! Figure-toi que je suis justement dans une cabine moi aussi et je te téléphone.

- Oh ! Moi voilà une minute que je te téléphone, et toi ?

- Oh moi comme je dis toujours, c’est pareil Mireille !

- Pourquoi n’es-tu pas passé hier soir chez maman ?

- Comment ! Tu ne m’as donc pas vu hier soir ?

- Mais non je suis restée seule toute la soirée.

- Oh Mireille, comme je dis toujours j’en crois pas mes oreilles ! Car moi aussi je suis resté seul toute la soirée.

- Marions-nous chéri, nous nous ressemblons tant !

- Certes, euh, oui, Mireille, comme je dis toujours, euh… bouteille… mais…

- Oh mon chéri quel est ce «mais» ? Doutes-tu encore après toutes ces preuves ? Où es tu ?

- Je suis à côté du pont de l’Alma mais …

- J’arrive, je cours, je vole. Plus jamais de « mais » ne nous barreront la route de la montagne du chemin du bonheur et je te dis Clic.

- Mais Mireille, allons, comme je dis toujours …

Tup tup tup tup…


Ici je dois revenir en arrière. Nobodi décroche le téléphone si vous vous souvenez. La conversation s’engage sans échange de politesses et me frappe sauvagement
OR
À ce moment j’entends l’air chuchoter. Aucun doute, ce n’est pas l’air, je me suis mal exprimé, mais quelqu’un qui veut attirer mon attention. Le pont de l’Alma reste de pierre. Je tends le cou. Enfin j’aperçois sous le pont quelqu’un qui me fait des signes. C’est un type du genre le plus banal, le chapeau mou enfoncé jusqu’aux oreilles, des lunettes noires, un imper noir, bref le parfait vulgus pecus. Je remonte le col de mon imper, repositionne mes Ray ban et enfonce mon chapeau sur le crâne, je crois en effet que j’ai pris froid. Je ne me sens pas dans mon assiette. L’autre persiste à faire des signes que je ne saisis pas. J’en oublie d’espionner Nobodi. Seules quelques bribes de conversation parviennent à mes oreilles « Mireille, merveille, pareil ». Il s’agit sans doute d’un message codé. Mais l’autre grotesque insiste. Il me hèle directement l’impudent. J’éternue, il me tend un mouchoir ? Un homosexuel ? Je rééternue. Il faut que je me décide. L’autre dénaturé redouble de signes et me lance d’une voix feutrée «Je suis Bernadette Lajoie, viens !». J’en étais sûr ! Je l’avais dit, un inverti. Il est sans doute nu sous son imperméable noir. Je me sens tout chose. Quelle époque ! Quelle soirée ! J’éternue encore. Tant pis pour Nobodi. La santé avant tout. J’y suis en une seconde.


- Alors tu en as mis du temps ! Je croyais qu’on avait rendez-vous.


Comme il y va. Moi je préfère tâter le terrain.


- Il ne s’agit pas de ça mais je suis enrhumé et je crois que vous avez un mouchoir.


Il me passe son mouchoir et – l’idiot, se sauve sans demander son reste.
Puis je jette le mouchoir dans la Seine, dommage, et je quitte le pont de l’Alma. Il pleut toujours et je décide de chercher un drugstore. Le téléphone, dans une cabine avenue George V, sonne. Je décroche et c’est Rien, bien sûr.


- Alors, me dit-il, le mouchoir tu l’as ?

- Quel mouchoir ?

- Le mouchoir du rendez-vous parbleu ! Bernadette Lajoie, le mouchoir, le pont de l’Alma sacrebleu !

- J’avais oublié ! Je l’ai jeté à l’eau !

- Le mouchoir ?

- Le mouchoir.

- Vous êtes viré mon vieux !


 
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   Otus   
17/10/2007
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Une nouvelle au style alerte et élégant, des figures de style percutantes et drôles ("L’atmosphère est tellement tendue que l’on pourrait facilement y faire sécher un éléphant accroché à des pinces à linge"). Quelques exagérations qui parfois manquent de finesse, mais enfin, ne boudons pas notre plaisir. Très bon texte qui se lit tout seul et dont la fin arrive trop vite.

   Gaelle   
17/10/2007
Vraiment trés et bien plus encore. Qu'elle marade ! Merci pour ce fou rire !

   framboise   
18/10/2007
j'ai aimé le style , mais n'ai pas tout compris le fond !!!

   jensairien   
18/10/2007
au fond, moi non plus

   framboise   
18/10/2007
ha bahhhhhhhh ça me rassure alors !

   Bidis   
25/10/2007
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Eh bien, j'ai fini par la lire, cette nouvelle dont je ne parvenais pas à dépasser les premiers paragraphes...
J'ai eu raison de m'obstiner pour l’une ou l’autre images qui valent à elles seules ce léger effort.
Par exemple : « Je bondis. Je suis déjà en train de me brosser les dents que je cire mes chaussures en descendant quatre à quatre les marches de la porte d’entrée de l’immeuble que j’ouvre la portière de mon cabriolet en m’en extirpant précipitamment tandis que je me gare en faisant crisser les pneus. »
Je n’ai pas de voiture, mais quand on se dépêche, toutes les actions se ressemblent et cette phrase m’évoque irrésistiblement mon comportement matinal quotidien pendant un bon nombre d’années. Et c’est très gai de retrouver un souvenir comme cela au tournant d’une lecture…
« Les lampadaires lancent des coups de couteau de lumière éclaboussés de lunes » : joli
Et que quelqu’un s’appelle Nobodi, j’aime.
A part ça, et quelques autres traits, c'est du tiré par les cheveux de chez n’importe quoi.

Je mets un 15 parce que l'o au mulin en prime, c'est trop bien.

   Anonyme   
23/10/2007
 a aimé ce texte 
Un peu
Il y a une volonté de styliser l'écriture que je salue.

Mais aussi, un manque de fluidité, une sorte de heurt dans la série des mots mis en perspective

Exemple:
"Pourtant rien ne bouge. La voiture a tourné autour de la place. Puis elle s’arrête pratiquement en face du pont qui fait mine d’être passionné par les nouvelles mais le journal est périmé. Il date d’au moins un mois, la nuit des temps pour un média. "

Ce que je recherche et ce qui souvent fait défaut au genre, ce sont les séries harmonisées ou détonnantes des mots en 'prose'. Ici une tentative, avec plus ou moins réussite.

   Anonyme   
24/10/2007
 a aimé ce texte 
Bien
Ce n'est pas mal. Un style vif, prenant, rigolo, un léger penchant pour les allitérations. Il y a de la vie dans ce texte. Tout n'est pas parfait mais on passe un bon moment.

   jensairien   
25/10/2007
Sûrement que ce texte est écrit dans un style heurté mais sans doute en accord avec l’histoire, elle-même nouée d’absurde et de cacophonie. Un peu comme si la vie était une suite de chutes et de portes qui claquent dans le vent. Ce qui me fait dire que dans cette nouvelle, style et récit sont étroitement liés. Par contre je suis tout à fait d’accord : ce texte est loin d’être parfait. C’est un exercice de style. Un jeu sur les mots et les situations, sans plus de prétention. Merci pour vos messages, on se sent moins seul et ça apporte de l’o au mulin …

   Togna   
26/10/2007
 a aimé ce texte 
Bien
Il m’a semblé que dans cette histoire un peu surréaliste, tu as cherché à donner une personnalité à ton personnage narrateur. Tu as évité ainsi la construction linéaire de plates énumérations de faits enchaînés, et les personnages sans relief.
Tu as cherché à jouer avec les mots et parfois tu en as trouvé de bons. Je m’y suis perdu quelques fois, j’ai dû relire certaines phrases, mais peu importe, on sent une recherche de style et d’originalité et c’est là une des qualités essentielles du bon auteur en devenir. Et qu’importe si l’intrigue surréaliste frise parfois le loufoque
Je ne sais pas quelles sont tes intentions, si cette nouvelle est une parmi d’autres ou si tu as l’intention de continuer avec ce personnage. Si tel est le cas, je t’encourage vivement à continuer à travailler dans ce sens. Ce texte est exactement le genre d’exercice agréable et ludique qui permet d’aller vers une écriture fluide sans plume hésitante.

   victhis0   
2/12/2007
 a aimé ce texte 
Bien ↑
un vrai genre, encore un peu fouillis par endroits, mais un vrai genre...J'aurais aimé une intrigue plus lisible, plus anticipée avant la rédaction de ce texte ; celà m'aurait permis de savourer ce bon moment avec encore plus de jubilitation : c'est une frustration comme lecteur et mes respects comme auteur

   widjet   
28/2/2008
 a aimé ce texte 
Bien
C'est loufoque, absurde même... oui mais c'est tellement assumé qu'on se fiche de ne pas tout comprendre ! En plus c'est très visuel. J'ai apprécié.

W

   kullab   
27/12/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai lu tous tes écrits et, vraiment, qu'est-ce que j'ai aimé et qu'est-ce que j'ai ri !
Tes commentaires sur mes textes en sont d'autant plus importants à mes yeux. Merci.
Au (grand !) plaisir de te lire.

N.B: Je place mon commentaire sur cette nouvelle car c'est la première que j'ai lue et j'ai d'emblée été conquis. Plus jamais je ne verrai le pont de l'Alma de la même façon !

   Flupke   
2/1/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Un peu moins déjanté mais davantage décousu que les autres textes. Quelques bonnes trouvailles mais je trouve que l’ensemble manque d’homogénéité. C’est néanmoins agréable à lire.

   Anonyme   
24/2/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Jensairien sans A et sans S
Depuis mon arrivée sur ce site je tourne comme une mouche autour de tes nouvelles. J'ai lu, plusieurs fois, Les petits métiers, puis entre les pages, accident ferrovioaire et ce matin : la nuit tout est tranquille, au nom de la loi je vous arrête, et celle-ci, le pont de l'Alma. Je les ai toutes relues plusieurs fois.
Chacune de tes nouvelles est différente. Tu es comme une anguille, on est content de l'avoir attrapé mais sitôt attrapée elle s'échappe et si on n'a pas de filet, c'est fichu, elle s'en va.
J'ignore comment font les autres pour te commenter, moi, je n'y arrive pas. Ce qui me rebute à la première lecture me plait à la seconde, je sens que je pourrais donner un avis, mais au moment d'écrire le comm, forcément je relis ton texte, et tout ce que je voulais dire, je l'ai oublié parce que je tombe sur autre de tes phrases et mon comm n'a plus aucun sens. Alors j'efface et je reste muette.
Le pont de l'Alma est la plus facile à commenter parce que je suis certaine d'une chose : Je n'ai rien compris à l'histoire.
J'ai adoré cette " voiture noire toute blanche à la carrosserie rouge " car elle m'a fait comprendre que l'essentiel de tes textes, c'est l'absurde. Et que d'une manière ou d'une autre, c'est ça qui te tient en éveil. Ca et les mots. Ils te rendent je crois, bien ton amour.
Je me dis parfois que tu écris tes nouvelles avec deux plumes (ou deux claviers) en même temps et que pour te lire, il faut quatre yeux (six si on a des lunettes) et des fois ce n'est même pas suffisant.


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