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Science-fiction
Kerosene : Stroboscopie
 Publié le 29/09/12  -  10 commentaires  -  10341 caractères  -  88 lectures    Autres textes du même auteur

Agent d'une compagnie de sécurité chargée de la police urbaine dans les secteurs les plus déshérités de la Conurbation est un métier comme un autre… À condition de ne pas se poser trop de questions.


Stroboscopie


Dans l'humidité glaciale de ce matin de novembre, il est planté devant moi, le buste raide, les jambes tremblantes et les yeux remplis de larmes. Il est visiblement aussi terrifié qu'étonné de son audace. Quant à moi, je ne peux m'empêcher de ressentir quelque chose comme de l'admiration devant ce que j'hésite à qualifier de courage ou d'inconscience. Je cligne des yeux. Non, je ne rêve pas : ce gosse est en train de me braquer avec un pistolet mitrailleur. C'est inattendu, incroyable, déplacé au point que j'en reste interdit, que de surprise je suspends mon geste. Strident et plaintif, l'appel de l'un des premiers trains de la journée arrivant à proximité de sa gare, où il va déverser sa cargaison matinale d'ouvriers, très loin au-delà des murs de la Zone me fait tressaillir et interrompt l'arrêt sur image. Face à moi, le réel : un adolescent maigre et sale aux cheveux embroussaillés pointe un flingue dans la direction de mon estomac.


D'une voix, qu'il voudrait essayer de faire paraître assurée et virile, il m'ordonne de rester où je suis, de ne pas tenter quoi que ce soit et affirme qu'il va tirer. Toute cette histoire est absurde, il le sait, mais il le fait quand même, peut-être seulement pour la beauté du geste, pour qu'à la toute fin, il sache qu'il n'a pas été qu'une victime de sa naissance à sa mort ; pour qu'au moment de mourir, il puisse se dire : « Je me suis défendu ! » Mais bon Dieu, ce n'est qu'un gosse ! Même si dans ce décor de fin du monde qu'est la Zone, le mot enfance ne veut plus dire grand-chose. La Zone, c'est un vaste chancre au cœur de la Conurbation : des quartiers plus ou moins délabrés, des hectares de ruines qu'on a cernées de murs pour empêcher la contagion de se répandre et que bordent les montagnes d'ordures de la grande décharge. Et au milieu de tout ça survit toute une faune de crève-la-faim, de petites frappes, clodos et marginaux. Ici, des mômes livrés à eux-mêmes vivent en meutes, retournés à l'état sauvage comme les chiens qui chassent les égarés à la nuit tombante, et je ne sais pas s'il vaut mieux être déchiqueté et dévoré par les clébards ou massacré et dépouillé par les petits monstres à deux pattes qui rôdent entre les ruines. À mon avis, les chiens sont moins vicieux. Les bandes de gosses vous prennent en filature dès que vous posez un pied sur leur territoire. Mètre après mètre, ils vous suivent, vous précèdent, vous embobinent et, insensiblement, vous conduisent vers les pièges qui n'attendent que la proie égarée, vous en l'occurrence. Ombres, silhouettes incertaines aperçues du coin de l’œil, vous les devinez, mais ne les voyez jamais vraiment avant qu'il soit trop tard. Là, je suis tombé sur un nid. Je les ai débusqués au gîte ou tout comme et je peux les voir tels qu'ils sont réellement : des gosses dont le plus âgé n'a sans doute pas plus de quatorze ou quinze ans ; des gamins maigres, dépenaillés, aux figures crasseuses qui se pressent les uns contre les autres ; un troupeau de bouches plus ou moins édentées, une quinzaine de paires d'yeux et un flingue braqués sur moi.


De nouveau, mon regard se fixe sur l'aîné de la bande. Quinze ans, guère plus, si j'en juge par le duvet qui lui ombre le menton, des yeux sombres, des dreadlocks qui lui retombent sur les épaules, une peau mate, la mâchoire serrée et un air décidé, à peine trahi par le léger tremblement de sa pomme d'Adam. Il ne manque pas de cran, je dois bien le reconnaître. Il y a même pour ainsi dire une forme de grâce en lui, dans son attitude de petit homme qui ne veut pas abandonner, rien lâcher, quoi qu'il arrive.


Et pendant que je suis là à l'observer, il me vient une idée que je n'avais jamais eue encore, une idée saugrenue qui me tourne dans le crâne et qui s'accroche : ce n'est au fond qu'un gosse ! Un parmi tous les autres gosses du monde ; lui, toute la petite meute qui se masse autour de lui ce matin et probablement tous les autres gamins qui grouillent entre les ruines dans la Zone. Et je me dis que peut-être, quand ils ont mangé à leur faim et qu'ils ne sont pas trop défoncés, il leur arrive à eux aussi de regarder les nuages pour y reconnaître des créatures fantastiques et que dans ces moments-là, il n'est plus question de guenilles crasseuses, de souliers éventrés et de la misère où l'on survit sans savoir s'il y aura un demain. Je suis convaincu que quand il n'est pas à la tête de sa petite bande en train de mener la chasse, occupé à survivre, ce gamin qui me braque rêve, lui aussi. Sans doute d'un avenir où il taille en pleine étoffe, d'une vie qu'il ne pourra jamais se payer que dans ses rêves, mais quelle vie !


L'air vibre dans le tumulte des hélicoptères de la section de sécurité urbaine qui couvrent le secteur. De temps à autre, le faisceau d'un puissant projecteur balaie les ruines où nous sommes et sa lumière blanche, éblouissante et crue, donnerait à la scène des airs de diorama si des sacs plastiques, des bouts de papier et d'autres menus objets soulevés par l'ouragan des rotors ne tournoyaient pas autour de nous. Le gosse et moi nous nous toisons, l'arme à la main sous cet éclairage intermittent. Lui, qui découvre toutes les sensations et les pensées de celui qui s'apprête à tuer, et moi, l'index sur la queue de détente et prêt à faire feu, qui commence à me dire que descendre ce gamin ne serait ni plus ni moins qu'un meurtre. Foutue gamberge ! Qu'est-ce qu'il peut bien me prendre ce matin, pour penser comme ça ? Malgré tous les automatismes que mon entraînement a développés au rang de quasi-instincts, malgré tous les réflexes que je travaille depuis des années, malgré le réseau d'axones de synthèse, les neuro-processeurs qui optimisent mes réactions et la petite fortune en implants bioélectroniques que je me suis fait greffer dans la carcasse pour pousser mes performances au maximum, j'hésite. Un mauvais génie assis sur mon épaule me souffle à l'oreille que je ne serai jamais autre chose qu'un tueur et que tout ce que j'ai à faire c'est tirer pour en finir le plus vite possible, tandis qu'une autre voix – celle de ma conscience ? – me supplie de faire appel à ce qui reste d'humanité en moi et de ne pas céder.


Ce n'est pas la première fois que je viens dans le coin, ce n'est pas le premier des enfants de la Zone que je tiens au bout de mon flingue. Par contre, j'ai l'impression que c'est la première fois que je les vois vraiment ces gosses à l'abandon, qui grouillent dans ce grand champ de ruines comme les puces sur un rat et qui survivent quand même, malgré tout ce que la vie a misé contre eux. Douze ans chez Serenitas à la Section Sécurité urbaine, dont plus de cinq à se battre pour essayer de juguler ce cancer qu'est la Zone, pour essayer de l'empêcher de s'étendre au-delà de ses murs, à tenir les checkpoints, à nettoyer les gangs et c'est la première fois que ce genre d'idées me vient. L'âge, sans doute, ou l'usure… En tout cas, c'est ce que disent les anciens de la Section : après quelques années, soit tu deviens une sorte de machine, un automate avec du sang dans les veines, soit tu te mets à douter et tu finis par craquer. J'espère que ce n'est qu'un passage à vide : je n'ai aucune envie de me retrouver devant un des psys de la Compagnie à déballer mes états d'âme en me demandant si ce que je raconte ne va pas me coûter mon boulot. Qu'est-ce que je deviens s'ils m'enlèvent ça ? Je ne sais rien faire d'autre de toute façon. Peu importe, ce soir j'irai me saouler et je finirai, comme d'habitude, entre les draps de Claudia, à chercher un peu de réconfort et de chaleur contre sa peau, le nez dans ses cheveux qui sentent la rose séchée. Elle rira, et sa voix éraillée me soufflera au creux de l'oreille que tout va bien. On baisera, je lui filerai son fric et je retournerai au boulot… Jusqu'à la prochaine fois.


– Lima Trois Cinq Sierra. Quelle est votre situation ? À vous.


La radio implantée dans mon oreille interne me reconnecte à la réalité. Je grogne une monosyllabe en réponse et tout bascule. Profitant de la fraction de seconde où j'ai été distrait, le gamin a bondi en contrebas du tas de décombres où nous nous tenions, dans l'amas de gravats et de fers à béton d'où la bande est sortie quelques minutes plus tôt et, comme l'onde de choc sur l'eau lorsque l'on y jette une pierre, les autres mioches ont détalé à sa suite pour disparaître dans le décor. Il n'a pas tiré, le petit con ! Il aurait dû, même s'il n'avait en réalité que bien peu de chance de percer le kevlar de ma tenue d'intervention. Les choses auraient été plus claires, plus simples. Un peu comme le vieux tyran à qui on obéit sans même y réfléchir, l'habitude et les réflexes reprennent le dessus et je me lance à leur poursuite. Cette fois, je suis de retour en terrain connu : la traque, c'est l'une des choses que je fais le mieux.


Ils me baladent dans l'enchevêtrement de ruines, se faufilant de trou de souris en trou de souris dans un labyrinthe de pans de murs abattus et de culs-de-sac pour essayer de me semer, mais moi aussi je connais le terrain – presque aussi bien qu'eux en fait – et il en faudrait un peu plus pour me blouser. Les devinant parfois plus que je ne les piste, je finis par les retrouver dans le sous-sol d'un immeuble à demi effondré, acculés au fond d'une cave qui doit leur servir de refuge quand il fait trop froid, quand il y a un gang en maraude, ou quand les nettoyeurs de la Section sont en opération. Ils s'entassent misérablement contre le mur du fond et me fixent d'un air terrifié. Je patauge dans un tas de saletés : un bric-à-brac invraisemblable qu'ils ont extrait des tas d'ordures de la grande décharge et qu'ils entassent dans leur repaire comme des trésors. Sous la semelle de mes bottes, des vêtements, des chiffons et autres déchets plus ou moins revendables ; quelques jouets aussi, dont une petite poupée nue, au crâne presque chauve et au visage marqué de traits de feutre…


– Lima Trois Cinq Sierra. Quelle est votre situation ? À vous.

– Ici Lima Trois Cinq Sierra. J'ai un groupe en face de moi. J'ai la situation en main. Terminé.


Cette fois, c'est la fin du voyage. Une chance que la visière teintée de mon casque empêche la fillette qui me dévisage de capter mon regard. Mon doigt presse la détente et il n'y a plus dans ma tête ni doute ni question, rien que le claquement rythmique de la rafale.


 
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   Anonyme   
11/9/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un flash glaçant comme j'aime ! Cela dit, je trouverais plus logique que la procédure, pour une action de "police" comme celle-ci, soit d'appeler les renforts pour embarquer les mômes qui seraient "réhabilités" dans des camps. Dans la mesure où la société autour de la Zone est bien établie, avec de quoi équiper ses flics de tout un tas de gadgets, il me semble qu'elle ne recourrait pas à des méthodes si manifestement criminelles mais enverrait ses marginaux dans des mouroirs hypocrites. Cette fin sanglante, selon moi, est une facilité dont vous auriez pu vous dispenser.

Mais sinon j'ai trouvé le texte efficace, convaincant et émouvant. Bien écrit, aussi.

   Anonyme   
20/9/2012
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Et ?

Je ne vois pas bien le but de cette nouvelle, qui sonne comme une succession de clichés de la sf. Ce n'est pas mal écrit, pas du tout, mais c'est bien trop évident : le trooper qui se pose des questions, mais qui va quand même faire son job, le monde plus ou post apocalyptique, les enfants guerriers etc...c'est du vu et revu déjà cent fois, et je pense qu'il serait bien de chercher autre chose !

D'autant que je le redis la plume est plutôt correcte ! Donc il faut aller vers un scénario plus dense, plus riche, au delà de ce face à face convenu.

   macaron   
25/9/2012
 a aimé ce texte 
Un peu
Une histoire très convenue, j'ai l'impression de l'avoir déjà lue ou vue à la télévision. Plutôt bien construite, votre nouvelle se lit facilement grâce à une écriture adaptée à ce genre action/sf. Peut-être qu'en ajoutant un personnage ou la desciption plus appronfondie du "monde" où elle évolue, votre histoire prendra-t-elle plus de "corps"? Mais je crois surtout que l'intrigue est à revoir...

   Pimpette   
29/9/2012
 a aimé ce texte 
Bien
J'adopte toutes les restrictions de Socque sur la réalité de la méthode employée par un pro devant un groupe de mômes entassés contre le mur d'une cae sordide....il aurait prévenu les collègues depuis belle,non?
Pourtant j'ai lu tout ça avec plaisir! J'aime les phrases bien propres du style et elles conviennent à merveille à ce genre de sujet;
Donc du plaisir malgré une petite déception, ce n'est pas si mal!
Je conseille volontiers à l'auteur d'écrire un autre texte car je lui sens toutes les qualités pour nous pondre un beau bébé!

   Anonyme   
30/9/2012
Bonjour Kerosene et bienvenue sur Oniris,

J'apprécie l'idée de décrire une situation sociale pendant la durée d'un pointage. Je n'avais pas compris dans un premier temps que le narrateur disposait d'une arme lui aussi et je trouvais intéressant son début de réflexion, ou plus exactement qu'il se mette à réfléchir. Il reprend le dessus pour une raison qui m'a échappé et que vous mettez, sauf erreur de ma part, sur le compte de son professionnalisme de policier. Puis il tire sur des victimes, par déni de responsabilité. Cette idée d’une société futuriste, violente et implacable, plus forte que la conscience, reste, à mon avis, à l'état de stéréotype (l'auteur avoue qu'il s'agit d'un décor) et ne sert pas de développement, en dépit des améliorations technologiques apportées au cerveau du narrateur aussi bien que de la différence d'âge et de maturité supposées entre ce dernier et le gamin. Il semblerait, à lire entre les lignes, que le personnage fait la peau de celui qu'il était quelques années auparavant, et qu'il croit pouvoir grandir en niant sa part de gaminerie ; car pointage pour pointage, les personnages sont en réalité interchangeables. Ce texte serait un anti-texte d'initiation, où l’adulte détruit l’enfant en lui au lieu de l’accueillir et d’entrer dans l’aventure de la rencontre. La relation humaine me paraît plus négligée par l’auteur et détruite par le narrateur que la situation d'une société en guerre ne les y oblige, la dégradation du lien social servant de prétexte à la non résolution du problème, à la non résolution du texte. Je vois dans la fin du texte un avortement par impuissance plutôt qu’une chute croustillante de cynisme. Telle est du moins mon opinion personnelle. Comme je ne suis guère emballé, et selon mon habitude dans ces cas-là, je ne donne pas de note. (Cependant merci pour ce mot de diorama que je ne connaissais pas.)

Bien amicalement,
N.

   Charivari   
2/10/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour.
j'ai lu ce texte il y a plusieurs semaines, en espace lecture, et je ne viens pas de le relire... Je ne vais donc pas reprendre le détail, seulement essayer de décrire ce que j'ai ressenti à la lecture.

Je suis assez mitigé.

Au niveau positif, je trouve que :
- Le style est là. Ça se lit facilement, on sent très bien l'atmosphère de cet espèce de no man's land urbain, les réflexions de ce flic sont bien retrancrites.
- La problèmatique est intéressante. C'est une problématique tout à fait actuelle. J'avoue que j'aurais presque préféré aue le cadre soit les favelas du Brésil ou le bronx plutôt qu'un truc SF, mais c'est peut-être que je ne suis pas super fan du genre... Mais enfin bref, il y a des trucs assez bien vus, et la psychologie de ces mômes et du flic devant est assez bien rendue.

Au niveau négatif :
- Le cadre SF, que je ne trouve pas super original.
- La situation même... Pourquoi il n'appelle pas des renforts ?
- Ça manque de développement dans l'histoire, je trouve.

Mais en tout cas, ça donne envie de lire d'autres trucs de l'auteur. ou auteure ? (rires)

   Tankipass   
1/10/2012
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Une nouvelle bien écrite, efficace, mais qui laisse une terrible impression de déjà vu.

"Mètre après mètre, ils vous suivent, vous précèdent, vous embobinent et, insensiblement, vous conduisent vers les pièges qui n'attendent que la proie égarée, vous en l'occurrence."

Cette phrase m'a un peu sorti de ma lecture à cause du "vous". Cela m'a renvoyé à moi qui suis bien loin dans le temps et l'espace de là ou se passe l'action.

   Pepito   
2/10/2012
Bonjour Kerosene :

Forme : écriture très correcte (déjà goutée ailleurs ;=), juste la mise en page trop tassée à mon gout surtout pour une lecture ordi.

Fond : le domaine décrit peut s'appliquer à beaucoup de situations réelles et la SF du coup n'avait pas d'obligation. Pour le manque d'originalité de la situation (au hasard, scène d'UW1 avec fin inversée,... ) cela ne m'a pas gêné plus que çà. Peut-être pour avoir reçu exactement les mêmes critiques.

Au final j'ai pris plaisir à la lecture et avec un petit "rien" de plus cela aurait pu donner un super texte.

Bonne continuation.

Pepito

   matcauth   
7/10/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,

je crois que votre texte pêche surtout par le fait qu'il s'inscrit dans un univers bien plus vaste, dont vous avez une idée ou, mieux, dont vous avez défini tous les aspects.

Du moins, c'est ce que je crois.

or, ici, on n'aperçoit qu'un coin de cet univers, du coup, on ne comprend pas tout puisque vous ne nous donnez pas toutes les clés pour adhérer à votre univers. Du coup, on compare avec ce qu'on connait, avec la réalité et alors les incohérences arrivent.

C'est dommage parce qu'il y a l'écriture, l'histoire, la réflexion sur un sujet intemporel.

Je retiendrai donc cet imagination, cette plume et j'attends de vous relire.

   Anonyme   
30/12/2012
 a aimé ce texte 
Bien
J'ai apprécié ce texte, la narration correspond bien aux idées, etc... Et puis je me suis demandé : "et alors ?". Peut-être ai-je été aveugle, peut-être ne l'avez vous pas bien montré, mais je n'ai vu ici qu'une situation et les questions qui en résultent. Pas le fond. Il serait donc bon d'approfondir ce texte, en parlant plus longuement de la Zone et des raisons qui font que le gouvernement n'estime même pas nécessaire de cacher sa barbarie (peut-être est-elle inconnue du public ? L'opinion, soumise à la propagande, n'étant pas libre, mais soumise à un état dictatorial)...
Bref, ce texte ferait un très bon incipit , mais je ne peux croire en avoir lu la fin !

A noter, j'ignore si vous connaissez (peut-être, mais j'en doute fortement), votre texte m'a énormément rappelé le manga "No.6". renseignez-vous, cela vous aidera peut-être pour développer cette histoire (bien qu'elle soit assez classique).


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