Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Fantastique/Merveilleux
Twinkle : La reine qui apprivoisa le coeur de l'hiver [concours]
 Publié le 28/11/07  -  23 commentaires  -  11232 caractères  -  80 lectures    Autres textes du même auteur

Un conte à lire au coin du feu...


La reine qui apprivoisa le coeur de l'hiver [concours]


Cette nouvelle est une participation au concours n°3 : Le Conte de Noël (informations sur ce concours).


Quand le vent souffle au dehors et que les arbres ploient sous leur charge de neige, qu'y a-t-il de plus gai qu'une assemblée autour d'un large feu ? Le vin passe de mains en mains et les langues déroulent leurs écheveaux de contes. Voici la coupe dans mes mains, voici mon tour de raconter.


Il était une fois un roi qui voulait voir le monde. Son vaste royaume bordé de falaises s'étendait de prairies verdoyantes en plaines toujours glacées. Pendant trente étés et autant d'hivers il l'arpenta et le questionna, puis comprit un matin qu'il avait vu tout ce qu'il y avait à voir. Alors, le roi brûla de marcher sur des terres inconnues, de dominer des mers lointaines et de goûter des plaisirs étrangers.


Il poussait de si déchirants soupirs le regard tourné vers le Sud que ses ministres le prirent en pitié. Ils lui permirent de partir s'il jurait de rentrer avant le début de l'hiver. Le pays pouvait se passer de roi en été, mais quand la neige épaisse avait envahit le dernier recoin du royaume, il lui fallait un souverain.


Cela donnait au roi trois mois pour voir le monde. Il en prit un pour naviguer, proue au Sud jusqu'à débarquer dans une ville ensoleillée.


Le deuxième mois fut occupé à visiter. Le jeune roi était émerveillé de tout ce qu'il voyait. Imaginez ce qu'étaient pour lui les palais ombragés, le murmure des fontaines, les arbres comme des fougères, les bouquets de roses et de jasmin, les places émaillées d'orangers, les anneaux d'or reluisants, le vacarme des guitares, le soleil éclatant et la fraîcheur du raisin.


Avisant un jour un vieil oranger, il lui vint la fantaisie de cueillir ces fruits dont il avait apprécié la saveur déconcertante. Il les ramassa un à un puis épuisé de cet effort s'allongea et s'endormit dans l'ombre du grand arbre.


Une jeune femme s'en vint pour cueillir les oranges, et les trouvant déjà cueillies se lamenta si fort qu'elle réveilla le roi. Elle avait de longs cheveux noirs et un regard de braise, le port altier et une ceinture verte. Le roi l'épousa.


Au troisième mois le roi leva l'ancre, proue au Nord. Dans les cales tous les trésors de l'été avaient été entassés ; les étoffes brodées, les fruits sucrés, les vins parfumés et les huiles précieuses. Sur le pont, au côté du roi la jeune épousée regardait son pays s'éloigner et son royaume se rapprocher.


Le roi lui parlait des jeux de l'hiver, des pluies du printemps et aussi de l'été quand le soleil trouve la terre si belle qu'il refuse de la quitter. Plus il parlait plus il avait hâte de rentrer, et la reine l'écoutait en souriant.


Quand le bateau accosta enfin, la neige venait d'envahir le tout dernier recoin du royaume, un recoin qui s'était sagement caché pour permettre aux deux amoureux de rentrer à temps. Ce n'était encore que la neige fine et joyeuse qui éclaire les jours d'automne.


La jeune reine était émerveillée de tout ce qu'elle voyait. Imaginez ce qu'étaient pour elle les flocons de neige, les bougies aux fenêtres, la morsure joyeuse du froid, les effluves de cannelle, de cardamome et de café noir, la nuit lumineuse, les étoiles prises dans la glace, les cheveux d'or et d'argent.


Elle ne se lassait pas de jouer avec les petits chevaux rouges de Dalécarlie et d'apprendre des mots pour raconter l'hiver. Elle abandonna les étoffes rouges et safran pour se parer de robes blanches. Elle abandonna sa ceinture verte pour une ceinture brodée d'argent. Jamais on n'avait vu plus belle souveraine.


Prise dans ce tourbillon de nouveautés, la reine ne vit pas s'installer le sombre hiver, le lourd sommeil qui enveloppe le monde. Un matin la glace crissant sous les bottes la fit tressaillir. La forêt de givre lui apparut menaçante. Elle pleura en voyant la neige épaisse dévorer la prairie. Le froid commença à la gagner.


Au début ce fut un frisson qui s'installa au bout de ses doigts élancés. Le roi lui offrit de riches gants tout rehaussés de velours et de perles. La reine se réchauffait les mains aux coupes brûlantes de vin épicé et dansait devant les cheminées.


L'hiver grandissait, avec son cortège de vents et de lamentations. La jeune reine osait à peine sortir. Elle se languissait du chaud soleil de son pays, elle regrettait les larges palais, les jardins ruisselants de fleurs. La neige aride ne la distrayait plus.


Elle se couvrit de lourds vêtements, s'enferma dans les salles obscures du château. Le froid la transperçait au plus profond des os. Regard perdu dans les flammes qui ne la soignaient plus, elle versait des larmes de glace.


Pour chercher un remède au froid, la reine visita son royaume bordé de falaises, des prairies blanches aux plaines enneigées. Elle le trouva morne et hostile. Son traîneau glissait doucement sur la glace monotone. Le soleil apeuré osait à peine affronter le vent. Les arbres noirs s'agitaient et la reine pleurait en pensant aux oiseaux.


Pour tromper l'ennui de l'hiver, la reine visita son château aux murs épais et aux étroites fenêtres. Les plafonds ornés d'ocres et de rouges l'effrayaient, les cœurs gravés dans l'âtre la terrifiaient.


Pour nourrir les cheminées, le roi fit abattre des forêts. Pour faire manteaux et couvertures il envoya ses chasseurs traquer toutes les fourrures du pays. Rien ne parvenait à réchauffer la reine. Le visage plus blanc que neige, les lèves bleuies par l'hiver, elle tremblait silencieusement. Les médecins lui prescrivaient tisanes et potions en quantité mais la reine sanglotait de douleur et ses membres se pétrifiaient.


Le roi promit une récompense à qui saurait ramener la chaleur dans le cœur de la reine.


Les boulangers confectionnèrent un gâteau de carottes et d'épices, sorti d'un four brûlant chauffé par mille bûches. La reine le goûta et le trouva froid.


Les ministres prirent un édit pour exiler le froid. Une tempête survint et emporta la loi.


Les plus pauvres ramassèrent des pommes de pin, qui crépitent si bien dans l'âtre. La reine joua avec leurs étincelles et frissonna.


Les musiciens se rassemblèrent pour conter les plus beaux contes, chanter les plus beaux chants. La reine écouta et pleura.


Les enfants lui firent des couronnes de houx et de mousses emmêlés. La reine sourit en voyant les petites boules rouges. Pourtant quand ses mains saisirent les couronnes, le houx se couvrit de givre et elle les rejeta.


Sur les conseils d'un vieux marchand, le roi fit venir à grand frais des oranges et des figues du Sud lointain, mais déjà la reine pouvait à peine manger.


Les chasseurs envoyèrent trois fourrures éclatantes, brillantes comme la neige au petit matin.


- Nous avons traqué la plus vieille ourse du royaume pour vous faire un manteau. Nous avons traqué ses oursons pour vous donner gants et bonnet.


Aussitôt, tailleurs et couturiers se mirent à l'ouvrage et en deux nuits le manteau fut achevé. La reine était si belle recouverte de blanc. Le froid seul ne se laissa pas attendrir et attaqua le cœur même de la jeune femme. Le roi trembla à l'idée de perdre son épouse.


Les vieux délibérèrent et le plus laid d'entre eux prédit que personne ne pouvait vivre dans ce pays s'il n'avait vaincu l'hiver. Pour les sujets du roi c'était chose facile. Ils gagnaient ce combat dès leurs plus jeunes années, dès leur premier hiver. Mais la reine venant d'une terre étrangère devait se battre seule ou mourir le cœur glacé.


Le roi alla trouver sa femme pour lui porter cette triste nouvelle. Il lui prit la main et la trouva froide, si froide qu'il faillit en pleurer. Pour l'exhorter au combat il lui promit que l'hiver bientôt partirait, que la saison où le monde sommeille ne durerait pas. Il décrivit le royaume ensoleillé, les fleurs légères qui envahiraient la plaine et les oiseaux qui y tiendraient leur assemblée. La reine ne bougeait pas.


Il lui parla alors de Noël qui approchait, de la nuit qui s'enfuirait doucement, des sapins couverts de lumière, de l'or et de l'argent, du rouge et des bougies. Le roi plaçait en Noël son dernier espoir. Il espérait que l'esprit de la fête prendrait en pitié sa pauvre épouse, qu'un miracle se produirait.


La nuit de Noël arriva et trouva la reine bien mal. Pour plaire à son époux elle se leva pourtant et s'efforça de prêter attention à l'animation qui régnait au château.


Lorsque les cloches sonnèrent minuit, la reine revêtit son large manteau blanc et accompagna le roi au village pour accueillir le jour nouveau. Elle se sentait si lasse, passant au milieu de la foule comme un souffle glacé, ne prêtant attention à rien, ni aux chèvres de paille qui ornaient les maisons, ni aux parfums joyeux qui piquaient les narines. Le roi serrait ses doigts engourdis et se lamentait.


La reine soudain s'arrêta et tourna son regard vide vers un recoin obscur. Là, une vieille mendiante gisait avec ses trois enfants, exposés à tous les vents du pays et déjà presque recouverts de neige. Les enfants fixaient sur la reine leurs yeux grands ouverts et ne la voyait pas. La vieille fixait sur la reine son regard sauvage et la transperçait. La reine n'avait jamais eu si froid, elle sentait que son cœur appartenait à l'hiver et qu'elle en mourrait.


Elle retira son manteau et le déposa sur les malheureux.


Un miracle se produisit alors. Dans un grand tourbillon de neige et de vent, le manteau se gonfla et grandit, grandit jusqu'à dominer la reine immobile. Une vieille ourse et trois oursons s'en échappèrent.


Le roi voulut tirer son épée, les gardes voulurent jouer de leurs haches, mais une force étrange les retenait. Les oursons s'enfuirent en causant un grand émoi dans les ruelles et l'ourse ne bougeait pas. Elle contemplait la reine. D'un bond soudain elle approcha sa gueule du doux visage bleu de froid, souffla doucement sur la jeune femme et disparut dans la nuit.


Aussitôt gardes et roi retrouvèrent leurs forces. Le roi se précipita vers sa bien-aimée, la recouvrit de son large manteau de pourpre. La reine se tourna vers son époux et son visage souriait. Elle lui prit les mains et ses mains vibraient d'une douce chaleur.


Les villageois s'émerveillèrent de ce prodige. Les médecins raisonnèrent et déclarèrent que c'était impossible, que vraiment on se moquait d'eux. Les ministres se tinrent cois. Les boulangers confectionnèrent des petits ours glacés de sucre, les musiciens en firent des comptines et des refrains. Les chasseurs restèrent bien penauds de cette aventure, de la fuite du beau manteau. Les vieux se réjouirent, les vieilles haussèrent les épaules. Elles savaient bien qu'on ne peut vaincre l'hiver mais qu'on peut l'apprivoiser.


Et que fit la reine ? Elle partit trinquer avec le roi en croquant à belles dents dans une tranche de pain d'épices.


Une coupe pour la reine, une coupe pour le roi

Une coupe pour le conteur et une pour toi

Ce conte est fini, un autre viendra.


_________________________________


pour écouter ce texte, c'est ici


 
Inscrivez-vous pour commenter cette nouvelle sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   sylvie2707   
29/11/2007
j'ai adoré ! je l'ai lu d'une traite avec la joie que procure les récits en veillée. j'ai retrouvé mon âme d'enfant. merci.

   Fattorius   
29/11/2007
 a aimé ce texte 
Bien
Le premier paragraphe me donnait quelques craintes, du fait de la vision un peu cliché des soirées au coin du feu (arbres ployant sous la neige, etc.). Mais la suite constitue une bonne histoire, racontée avec le ton juste. Merci pour l'instant de lecture.

   nico84   
29/11/2007
 a aimé ce texte 
Bien ↓
J'ai aimé le fond bien sûr, l'histoire est belle mais le début me donne l'impression de déja vu. La suite devient un peu plus original dans tes descriptions, et dans le dénouement final, ce qui donne un peu plus de qualité. Merci pour ta nouvelle, bravo et bonne chance pour le concours :)

   Anonyme   
30/11/2007
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai bien aimé. C'est bien écrit, dans le style si particulier du conte. Les répétitions permettent de bien ancrer les personnages. L'histoire évolue tranquillement doucement vers la fin. On a le droit à une touche de merveilleux. Que demander de plus. Les enfants apprécieront.

   Werther   
1/12/2007
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
J'aime bien la douceur, le conte, la beauté, les descriptions, la folie, la froideur, la chaleur, l'harmonie...je pense au film "Peau d'Ane" en lisant cette nouvelle...
Une bien belle Caterine Deneuve!

BRAVO

   i-zimbra   
17/12/2007
Je trouve ce conte parfait mais je suis un peu déçu par la manière dont est traitée la fin.
Le manteau dominateur ; les oursons qui n'attendent pas leur mère ; les médecins, qui devraient en rabattre davantage ; la fuite du beau manteau mentionnée comme regret ; les villageois... ce n'est pas un immense royaume ?
« une force étrange » pourrait faire un peu bateau si les contes étaient faits pour être lus sans intonation. Mais on aurait pu broder un peu.

Et grands frais doit être au pluriel (sans quoi c'est un magasin de fruits et légumes !)

   Ninjavert   
17/12/2007
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Le conte est bien respecté dans la forme et le fond, l'histoire est bien écrite...

La fin est peut être un peu rapide, mais l'ensemble fonctionne très bien.

Les personnages, les lieux, l'ambiance sont bien décrits et nous permettent de nous immerger dans cette histoire avec plaisir.

Ca manquait un peu de péripéties à mon goût, mais l'ensemble m'a convaincu et j'ai passé un bon moment.

Merci :)

Ninjavert

   TITEFEE   
17/12/2007
j'ai bien aimé et l'ai même enregistré pour le cd de mes petites-filles pour Noél...
cela me rappelle les contes que j'aimais lire lorsque j'étais petite fille... j'ai encore certaines images de mes livres d'alors !

voilà le lien si tu veux l'entendre
[URL=http://www.archive-host2.com/membres/up/1086141494/ONIRIS/lareinedesneigesconcours_127.mp3]Voir le Fichier : [B]lareinedesneigesconcours_127.mp3[/B][/URL]

ou alors

http://www.archive-host2.com/membres/up/1086141494/ONIRIS/lareinedesneigesconcours_127.mp3

   Cassanda   
26/12/2007
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Merci beaucoup !!
J'ai adoré, c'est plein de poésie, de douceur...L'histoire est simple et c'est ce qui en fait son charme...
C'est comme un bonbon qu'on savoure en se rappelant ceux de notre enfance !...

   aldenor   
22/12/2007
 a aimé ce texte 
Passionnément ↓
Une écriture concise et poétique.
Les paragraphes se suivent, amples et rythmés, comme de longs vers, qui méritent chacun un roulement de tambours.

   Pat   
28/12/2007
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ce conte est vraiment agréable à lire. Le style est fluide, très poétique… J’aime beaucoup :
- les énumérations qui jouent sur différents registres, comme par ex :
« Elle avait de longs cheveux noirs et un regard de braise, le port altier et une ceinture verte. Le roi l'épousa. »
« Il lui parla alors de Noël qui approchait, de la nuit qui s'enfuirait doucement, des sapins couverts de lumière, de l'or et de l'argent, du rouge et des bougies. »
- Les personnifications :
« Son traîneau glissait doucement sur la glace monotone. Le soleil apeuré osait à peine affronter le vent. Les arbres noirs s'agitaient et la reine pleurait en pensant aux oiseaux. »
« ce fut un frisson qui s'installa au bout de ses doigts élancés »

- et autre figures de style (zeugma ?) :
« son cortège de vents et de lamentations »

L’histoire est assez prenante bien que la fin me paraisse un peu trop rapide.

Pour chipoter un peu, malgré tout : j’ai relevé deux passages qui m’ont chiffonnée :
« cueillir les oranges, et les trouvant déjà cueillies » : la redondance aurait peut-être mérité d’être supprimée.
« Il poussait de si déchirants soupirs le regard tourné vers le Sud que ses ministres le prirent en pitié. Ils lui permirent de partir s'il jurait de rentrer avant le début de l'hiver. Le pays pouvait se passer de roi en été, mais quand la neige épaisse avait envahi le dernier recoin du royaume, il lui fallait un souverain. » : la concordance des temps me semble incorrecte (aurait envahi (…) il lui faudrait ?)

   Bidis   
29/12/2007
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Les images, superbes, sont portées par des mots tout à fait évocateurs. Ce texte m'a semblé bien parfait, mais un peu glacé et je n'ai pas été très touchée par cette histoire.

   strega   
29/12/2007
 a aimé ce texte 
Bien
Très agréable à lire, l'esprit du conte est bien respecté. L'écriture est fluide et la lecture se fait très facilement. Mais j'ai été moi aussi gênée par quelques clichés bien typiques, c'est dommage. Mais quand même, ça fait du bien...

   OZOUA   
30/12/2007
14

J'ai beaucoup aimé. Ce conte m'a tenu en suspens. Les personnages sont bien définis et jouent leur rôle jusqu'au bout. Sa simplicité le rend accessible à tous.

   philippe   
31/12/2007

   Maëlle   
1/1/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un trés joli conte d'hiver. L'avoir introduit et clôt permet d'entrer tout de suite dans l'histoire.

   Lariviere   
2/1/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Très beau conte de noël !!!

Digne des plus grands et des plus authentiques récits en la matière.

L'écriture est fluide et légère comme il se doit en pareil cas. La sonorité des phrases accentue l'esprit "conte" de l'écriture.

La narration est parfaitement menée, là encore dans la plus pure tradition des histoires lus à la veillée...

Sur le fond, le thème est sympathique mais ne me transcende pas. Même si il est très bien traité, rempli de poésie, de sens, et de belles images...

Là encore, je me demande si le concours doit être porté sur des "contes pour enfant" ou pour "adultes"... Le thème et le traitement selon ces deux cas, est radicalement différent...

Pour conclure, je pense que c'est une jolie histoire, vraiment très bien écrite, qui vaut largement certains contes de qualité rendu célèbres de par le monde, mais qui touche peut être plus un public pour enfant...

C'est, bien sur, déjà merveilleux...

Merci...

   Roselyne   
4/1/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
très bien écrit, récit plein de douceur, de poèsie
ambiance de rêve
Bravo

   Andromaque   
5/1/2008
D'ordinaire je ne suis pas une adepte de contes, mais je sais qu'il sont difficiles à écrire si l'on veut sortir des sentiers battus. Alors bravo. Je ne sais pas si mon compliment est bien tourné?

   Anonyme   
28/5/2008
 a aimé ce texte 
Bien
J'ai bien aimé le style assez léger. Ce texte berce, même si je n'ai pas été complètement séduit par l'histoire

   xuanvincent   
18/6/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Un bien joli conte de Noël !

De manière étonnante, une dimension fantastique (lorsque la jeune reine offre son manteau à la mendiante et à ses trois enfants) est introduite dans ce conte.

Petit détail : le roi me paraît épouser bien vite - sans transition - la jeune femme qu'il vient de rencontrer.

La fin du conte m'a amusée.

   marogne   
11/11/2008
 a aimé ce texte 
Un peu
Non je n’étais pas au coin du feu, mais dans l’aerostar pour Londres …. Au chaud néanmoins en pensant à la froidure qui m’attendait.

Un thème sympathique, la bonté qui vainc l’hiver, mais j’ai trouvé son expression peu convaincante. Pas forcément sur les différents épisodes, mais c’est le résultat d’un style que je ne trouve pas assez travaillé, et les approximations de choix de vocabulaire – en tout cas pour moi – contaminent parfois le sens même : ils arrivent quand le royaume est tout entier recouvert de neige, et elle est surprise de voir la neige dévorer les prairies beaucoup plus tard.

   zahra   
25/12/2010
Bonjour Twinkle,
Ton conte m'a seduit, le pays ensoleille, les orangers...sont des cliches de mon pays bien aime. En lisant, j'ai pu ressentir ce froid glacial dont souffrait la reine, j'ai pu m'identifier a elle ; le froid du deracinement, la volonte de retrouver un peu de chaleur dans le pays d'accueil. J'ai pense a ma soeur aussi qui a quitte le pays des oranges et du soleil pour s'intaller dans un Paris froid et liontain...Bref, pour moi ce n'est pas un conte, c'est la realite.

J'ai toujours un probleme avec mes accents.


Oniris Copyright © 2007-2023