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Poésie néo-classique
Absolue : L'appel
 Publié le 19/06/08  -  14 commentaires  -  662 caractères  -  106 lectures    Autres textes du même auteur

Danse "primitive".


L'appel



Il danse.

Sous ses pieds,
Des racines.
À ses doigts,
L'épervier
S'élance.

Il danse.

Dans le fracas des peaux
De ces chèvres sauvages
Envoûtées par l'orage.

Il danse.

À la clarté des paumes
Aux reflets de rubis.

Et son dos, élastique,
Et sa nuque, serpentine,
Se nouent à la musique
En volutes félines.

Il danse.

Il n'a plus rien d'humain.
Des perles d'hévéa
Viennent rouler sur ses reins.

Il danse et ce visage,
Ce visage aux yeux fous,
Capture, sur son passage,
Le hurlement des loups...


 
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   Anonyme   
19/6/2008
Bé, pas réellement touché par celui-ci... Une fois n'est pas coutume car absolue cisèle bien souvent de petits joyaux rimés...
Ici, certains mots ne me plaisent pas trop ("épervier", "chèvres sauvages", "hurlement des loups"...), je ne saurai trop dire pourquoi, il me semble que ces mots et tournures ne sont pas très heureux. Ce n'est que mon ressenti. Bah, je suis sûr que d'autres auront mieux compris que moi et apprécieront ton poème. Au plaisir d'en lire un autre de toi.

   Anonyme   
20/6/2008
 a aimé ce texte 
Un peu
j'ai eu l'image du berger qui danse dans sa prairie comme un fou au milieu d'un champ, alors peut être que cela arrive mais je ne vois pas l'appel. la mise en page est pas mal mais sans plus...je n'ai pas été emporté...c'est pour la prochaine.

   i-zimbra   
21/6/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Les analogies présentaient d'abord un danseur peut-être homme, peut-être arbre, peut-être animal, et puis arrive le vers « Il n'a plus rien d'humain. », qui, en plus d'être très prosaïque (pas au sens de banal), établit et annule au même moment son humanité (ou ce qu'il a d'anthropomorphe).
Cela nous renseigne trop et en même temps ça ne nous apprend rien (on voit bien qu'il se transe-forme).

Je n'ai pas senti le rôle du démonstratif pour les chèvres. J'aurais préféré cent chèvres sauvages, comme les cent sales mouches de Rimbaud, même si ça fait beaucoup de peaux.

   ANCELLY   
24/6/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Pour la forme, je suis conquis, c'est un vrai poème, qui chante, qui emporte.

Mais pour le fond... ? Rien compris !

   clementine   
24/6/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai aimé la musique de ce poème et le fond qui est je crois un peu la communion soltaire de l'homme (le berger) avec la nature jusqu'à s'y fondre, s'y confondre.

   Anonyme   
24/6/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Moi je pense que c' est un dresseur de rapace, et non un berger. j' ai lu les coms avant. j' ai gagné ? c' est dit d' ailleurs très vite : " a ses doigts l' épervier s' élance "
Et il y a des chèvres autour de lui, nous dit l' auteur pour planter le décors, donc le démonstratid se justifie très bien. La suite suggère que l' observateur arrive à confondre l' homme qui " danse" et l' oiseau, jusqu' à ce qu' il n' ait "plus rien d' humain"
peut-être le dresseur lui même s' identifie-t-il à son épervier.
J' ai admiré plusieurs fois ce ballet, en vrai, et là, je le retrouve avec des mots très appropriés.
mais je suis peut-être à coté de la plaque ???

   Anonyme   
28/6/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Allez je me risque pour moi c'est un arbre un jour d'orage qui ploie son dos élastique. Dans les clous ou à côté de la plaque peu importe, je me suis plu à lire ton poème

   Anonyme   
6/7/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Poème très réussi, il conserve son rythme comme un tambour, et jusqu'au bout.

   leon   
16/9/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
"Des perles d'hévéa
Viennent rouler sur ses reins."

J'aime beaucoup ce vers.

C'est de la poèsie comme je l'aime.

   LeopoldPartisan   
15/4/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Superbe rythme que ce "Il danse" suivi des descriptions toutes en finesse mais d'une acuité de rapace (le mot rapace ne devant bien sûr pas être pris péjorativement).

Encore, encore...

   mraya   
15/4/2011
 a aimé ce texte 
Bien
Un poème bien rythmé, ai particulièrement aimé les deux derniers vers. Il me semble que le vers "Viennent rouler sur ses reins" gagnerait à être plus court. "A la clarté des paumes" est obscur pour moi! Merci pour cette lecture dépaysante et sauvage.

   Bidis   
15/4/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup
C'est étrange : j'ai cru voir danser un Indien qui s'identifierait à un animal...
Peu importe après tout. En tout cas, c'est rythmé, c'est prenant, coloré, et ça m'a plu...

   Anonyme   
8/10/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Absolue,

En lisant votre poème j'ai été comme emportée vers un ailleurs.

Il y a juste ce passage:
- "À la clarté des paumes
Aux reflets de rubis."
qui ne me parle pas et que je trouve sans cohésion avec le reste.

Je le vois danser, ce qu'il dégage, et tout ce qui l'entoure.
L'appel, un appel à la vie, ne faire qu'un avec les éléments et la faune.

   Anonyme   
6/12/2017
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Là, encore les mots déclenchent aussitôt le visuel, c'est impressionnant, c'est étrangement dépaysant.

On suit ce "Il danse", qui nous apporte toute sa puissance
extraordinaire et fascinante, j'entre alors dans un autre monde,
bien envoûtant, surprenant.

Je retiendrai ces deux strophes :

" Et son dos, élastique,
Et sa nuque, serpentine,
Se nouent à la musique
En volutes félines. "

" Il danse et ce visage,
Ce visage aux yeux fous,
Capture, sur son passage,
Le hurlement des loups... "

Vous avez le don des mots magiques et justes.


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