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Poésie libre
ALDO : Élisabeth
 Publié le 26/12/23  -  5 commentaires  -  553 caractères  -  220 lectures    Autres textes du même auteur

Un autre prénom…
Un autre mécène de l'enfance…


Élisabeth



Elle est le silence
de l’oiseau savant,

la menthe des enfants
à l’ombre des cachettes…

Elle est le rouge des attentes
au velours de la salle,

et fragile
comme l’annonce de grands vents
faite aux fleurs virginales,

Le chant d’amour et de violence
à l’écran qui s’allume…

Elle est le soir

et s’avance vers le garçon,

Animal léger de nuit,
marqué du signe de douceur,
et pose ses yeux sages sur son cœur

intact de choses noires…


 
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   EtienneNorvins   
26/12/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Dans la continuité d'Angèle, votre premier opus ici, un autre portrait mystérieux, déroutant, qui demande à être lu et relu - ce qui procure un intense plaisir musical...

On est face à l'évocation d'un souvenir d'enfance - à la fois sans doute d'une femme réelle et de ce que le garçon imaginait à son propos.

C'est une visiteuse du soir (vers 12 / 14) - donc des instants d'avant l'endormissement, propices aux rêves éveillés ?

Elle est comme 'interstitielle' - dans le silence de ce qui sait (Vers 1-2), la saveur de ce qui est caché (vers 3-4), la couleur de ce qui n'est pas encore advenu (vers 5 / 8) - et ambiguë : à la fois amour et violence (vers 10-11), animal et douce (vers 14-15), posant des yeux sages mais pouvant susciter des choses noires (vers 16-17).

Il est vrai que cette conclusion détachée décrit le coeur du garçon, qui est encore innocent - mais semble destiné à ne l'être plus ? Faut-il y lire l'éveil à venir d'un trouble, d'un premier désir - et des délectations qu'il suscitera ? Le vénéneux (vers 8-9 ?) est donc à venir ?

Merci pour cette subtile composition.

   Cyrill   
28/12/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Salut Aldo,

Je me suis fait ma petite histoire à propos de votre Élisabeth, qui m’a évoqué celle du cinéma, Lise Taylor. Pour le « velours de la salle » dans laquelle on attend que le film commence, d’une part, et d’autre part pour « la menthe des enfants », sachant qu’elle fut une actrice-enfant.
Je suis probablement à côté de la plaque. J’ai néanmoins eu plaisir à lire ce poème délicat, dont le mystère participe de la beauté. Un prénom de femme, comme une étoile lointaine accompagnant l’apprentissage de l’enfant-narrateur, guide et protectrice, mais inquiétante malgré tout car elle « s’avance vers le garçon ».

Merci pour le partage. Peut-être lèverez-vous le mystère ?

   Miguel   
28/12/2023
trouve l'écriture
très perfectible
et
n'aime pas
De quoi est-il question ? Il me semble que les mots de ce poème ont été tirés au hasard, comme dans le jeu du cadavre exquis. Il est facile de créer du mystère avec ce pronom "elle". Il y a déjà eu paraît-il Angèle ; on attend Marcelle et Ginette. Elles seront peut- être l'eau de midi qui flambe dans les trompettes, ou le gant de lierre qui danse sur la brouette.

   papipoete   
31/12/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
bonjour ALDO
Elle est...
comme chantait une star
" elle a ce je ne sais quoi... "
NB bien des métaphores dans ces lignes, où le rouge se fait complice du poète, pour évoquer Elisabeth
qui semble approcher de mon lit, enfant, pour m'embrasser et susurrer
- bonne nuit mon petit !

   Eki   
31/12/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Ode à Elizabeth Taylor...pour le velours des salles, le chant d'amour et de violence...

Un fantasme cinématographique peut-être...La chatte au-dessus d'un toit brûlant ?

Un poème auréolé de mystère, des vers courts et charmants...la lumière, les couleurs courtisent le sombre...

Les vers que j'aime tout particulièrement pour la délicatesse qu'ils distillent :

et fragile
comme l’annonce de grands vents
faite aux fleurs virginales,


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