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Poésie libre
Anomel : Lucette
 Publié le 06/10/17  -  8 commentaires  -  582 caractères  -  187 lectures    Autres textes du même auteur

Quand la lumière des autres ne demeure que tant qu'elle est observée.


Lucette



Le pourpre du ciel semble une flaque de sang.
Seuls des survivants en font une hécatombe.
Entendez-vous le ciel se plaindre d’être une énième preuve ?

« Petite lumière que j’ai tant chérie, n’es-tu plus qu’une étoile ou peut-être deux ? »

Le pourpre du ciel se grise puis s’embrume.
Quelques pièces pour mon pain dans ma poche tombent.
Je dormirai le ventre creux, la peau seule pour me couvrir.

« Nous sommes, petite lumière, bien plus qu’un lien posthume. »


 
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   Robot   
6/10/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Un texte qui m'a dérouté à priori. Cependant je trouve que la poétique est bien présente même si j'ai du mal à cerner l'objet. Faut-il voir un lien entre Lucette comme personne et la lumière dont elle a éclairé le narrateur. Le souvenir semble être ce qui ranime cette lumière. Curieusement je pense à une enfant disparue...

   papipoete   
6/10/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
bonjour Anomel,
8 vers pour faire passer une émotion, l'émotion qui submerge en levant les yeux au ciel, à la recherche d'un sourire disparu ...
NB l'on put à ce sujet, écrire mille lignes, mais les vôtres sont si fortes !
Comme vous, il m'arrive de scruter le firmament pour entrer en contact avec l'invisible, et la " petite lumière " se met à scintiller .
Vos mots resplendissent en si peu de temps, et les 2 tercets me bouleversent !

   Anonyme   
6/10/2017
 a aimé ce texte 
Un peu
Je me suis senti comme tenu à distance, car vos mots
expriment une émotion personnelle trop forte.

Ainsi elle met mon ressenti en retrait, de peur d'être
maladroit, mes mots, de toute manière, ici me semblent
superflus. Les vôtres étant plus importants, plus parlants.

   Anonyme   
6/10/2017
 a aimé ce texte 
Bien
« Petite lumière que j’ai tant chérie, n’es-tu plus qu’une étoile ou peut-être deux ? » je pense que le narrateur fait allusion à une personne disparue.

Toutefois, ce passage me laisse perplexe : " Quelques pièces pour mon pain dans ma poche tombent.
Je dormirai le ventre creux, la peau seule pour me couvrir. "

   FABIO   
8/10/2017
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Je pense qu'il ya plus dans ce texte que ce que j'ai réussi a en décrypter.je suis partagé mais une petite émotion m'a emporté.

   solo974   
13/10/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Anomel,

Votre poème, aussi court soit-il, évoque de façon saisissante et poignante, mais sans pathos non plus, la perte d'un être cher.
J'ai beaucoup aimé le dernier vers, qui renvoie à la nudité totale ("ventre creux", "peau seule") ressentie après un deuil.
Bonne continuation à vous et au plaisir,
Solo974

   fried   
13/10/2017
 a aimé ce texte 
Bien
Ce poême m'évoque la rue, le dénuement, les lumières du ciel et seule dans le froid et la faim une petite fille aux allumettes.
De belles images lyriques.

   Anonyme   
22/10/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Evocation de solitude devant le signe, plus qu'une superstition, le signe des temps ; un poème assez difficile je pense à trouver par contre il lui reste des problèmes "en font une hécatombe" : la formulation est mal rattaché à ce qui précède. C'est un détail mais pour un texte si court cela compte beaucoup. Merci quand même. Arsinor.


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