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Poésie contemporaine
Antoninus : Quadrivium
 Publié le 09/04/23  -  9 commentaires  -  719 caractères  -  168 lectures    Autres textes du même auteur

Hommage aux sciences de la part d’un littéraire.


Quadrivium



D’abord, l’arithmétique,
Alphabet que comprend le seul initié,
Traduit de l’Univers la règle énigmatique
Comme fait le savant d’un langage oublié.

Puis, la géométrie
Qui dit l’agencement des lieux où nous vivons
Révèle des trésors de pure orfèvrerie
Jusqu’aux bulles qu’on souffle, enfant, grâce aux savons.

Après, vient la musique,
Qui compose pour nous grâce à ses instruments
Un tableau qu’on entend, sonore mosaïque
Qui semble nous montrer nos propres sentiments.

Enfin, l’astronomie
Dévoile les secrets et la beauté des cieux
À ceux qui, délaissant leur maison endormie,
Vers les astres dansants font se lever leurs yeux.


 
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Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Robot   
19/3/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
Une tentative de relier science et poésie.
Je trouve la présentation un peu trop documentaire pour parvenir à m'émouvoir.
L'argumentation à partir des quatre domaines étudiés est solide et intéressante. Pour autant Je dirais que si le travail de réflexion me plait la manière est un peu trop didactique pour que j'y décèle suffisamment d'essence poétique et d'élan lyrique.
Robot en espace lecture.

   Edgard   
21/3/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Ce poème me semble bien écrit, agréable à lire. (Je ne suis pas très fort en règles classiques). Le thème me plaît bien: pourquoi les gens férus de littérature n'aimeraient-ils pas la science. Chaque domaine a son intérêt et sa magie. Les maths peuvent apporter du plaisir. (les curieux peuvent aller voir l'oeuvre d'un savant Indien Ramanujan...ce ne sont que des équations, des formules...et pourtant c'est fascinant!)
Les bulles...ce ne serait pas plutôt la chimie?
Certains vers m'apparaissent u peu laborieux, il leur manque un peu d'élan
"Qui compose pour nous grâce à ses instruments"
"Qui semble nous montrer nos propres sentiments."
J'aime mieux la dernière strophe, elle me semble plus poétique, elle me parle plus. Il n'est pas facile d'emporter le lecteur avec le thème choisi, j'en conviens.
Bien cordialement

   Lebarde   
27/3/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Un poème classique original dans sa présentation avec les entames de strophes sur un vers en hexasyllabe respectant bien les règles et contraintes de la catégorie, traitant d’un sujet lui aussi assez peu courant.
Certaines lourdeurs dans l’écriture, quoique toujours correcte, me feraient pourtant penser que « cet hommage aux sciences » serait plus l’œuvre d’un scientifique que « d’un littéraire » qui aurait peut-être su mettre dans le propos plus de fluidité et de poésie.
C’est un avis tout personnel qui n’engage que moi et ne m’empêche pas de trouver ce poème plaisant et de bonne tenue.
Merci et bravo
En EL
Lebarde qui revit un peu

   Marite   
28/3/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
Découverte intéressante de ce terme "Quadrivium" (l'étude du latin a été absente de ma scolarité). Chaque spécialité est bien définie sans vocabulaire énigmatique qui m'aurait obligée à faire des recherches ... Cependant un vers, concernant la musique, m'a semblé déparer l'ensemble par sa trop grande simplicité:
" Qui semble nous montrer nos propres sentiments."
Je laisse le soin aux spécialistes de la poésie classique de vérifier si la catégorie choisie par l'auteur correspond à ses exigences.

   Miguel   
29/3/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Un classicisme maîtrisé dans la forme (que comprend le seul initié) comme dans le fond : La présentation des savoirs antiques qui sont le terreau de notre civilisation, le germe des "quatre facultés" du moyen âge, les produits du génie humain, et le quatrain porté par la dynamique des rimes alternées, avec ce vers de présentation octosyllabique, suivi du développement en alexandrins. Des vers mélodieux qui illustrent eux-mêmes la belle métaphore de la "mosaïque sonore". Ce poème a la rigueur de l'Attique et la fraîcheur d'une sculpture grecque.

Miguel, en EL

   Ramana   
9/4/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Toutes ces sciences n'en sont en fait qu'une seule, primordiale, englobant toutes choses, qu'on les observe sous l'angle de la géométrie, de l'arithmétique, de la musique ou de l'astronomie. Par exemple, les écarts entre les notes de musique correspondent à des nombres que l'on retrouve dans la géométrie sacrée (d'où l'architecture sacrée), ou même dans les formes de la nature. Et cette géométrie sacrée se retrouve dans la position des étoiles et dans les rythmes de la vie elle-même. Rappelons-nous : "nul n'entre ici s'il n'est géomètre"!
Pour celui qui est sensible à ces harmonies, son existence est embellie à la mesure de son degré de réalisation.
Une belle inspiration, et qui plus est, la prosodie est maîtrisée.

   Geigei   
9/4/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
Les sciences dans l'antiquité.
Ces exercices sont donnés comme figés, immuables.
Si les quatre disciplines existent encore, la Science n'est plus exposée ainsi que je viens de le lire.

Les vers sont conformes, en rimes croisées.

   papipoete   
10/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
bonjour Antoninus
Un nouveau mot à mon vocabulaire, que je ne suis pas sûr de placer dans un poème, ni au Srable ( plus de 7 lettres ) qui voudrait relier les arts divers que sont les matières en sciences : ( alphabet que comprend le seul initié ? ) mais tout art l'est pour qui ne le connait pas, et surtout n'y goûte pas ( un voisin prof de maths, aimait passionnément cette matière, au point de la glorifier ; mais la poésie lui semblait si absconse et surtout ne le tentait vraiment pas ! )
NB votre étude sur ce thème est bien menée, avec ces vers aux mètres peu " catholiques " jonglant avec une arithmétique irrégulière mais je pense que c'est volontaire de votre part ?
chaque art m'apparait dissociable, mais l'on pourra apprécier chacun, mais difficilement les quatre...

   jfmoods   
12/4/2023
Pour chaque discipline évoquée (mise en exergue par l'hexasyllabe), derrière chaque vocation qui mènera à une étude obstinée et à une compétence affirmée (verbes des vers 3, 7, 10, 14 : "Traduit", "Révèle", "compose", "Dévoile"), le poète interroge cet enchantement premier envers le monde qui nous entoure (participe passé du vers 4 : "un langage oublié", expérience fascinante du vers 8 : "bulles qu’on souffle, enfant, grâce aux savons", synesthésies du vers 11 : "Un tableau qu’on entend, sonore mosaïque", personnification du vers 16 : "Vers les astres dansants font se lever leurs yeux").

Rigoureusement bâti autour de ses connecteurs logiques, le poème obéit à un mouvement ascensionnel qui nourrit cette exaltation.

Merci pour ce partage !


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