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Poésie néo-classique
arnoallar : Morir di amor
 Publié le 09/05/08  -  3 commentaires  -  1112 caractères  -  48 lectures    Autres textes du même auteur

Petit texte différent de ce que j'écris d'habitude. Je me suis focalisé essentiellement sur la musique de ce texte. Une chansonnette. Voilà.


Morir di amor



Le divin, le sacré,
ne peut que s'étonner
qu'on n'ait point consommé
cet amour passionné,
cette flamme indigente,
qui vacille et qui chante,
et d'un coup disparaît.

Mais lui, qu'est-ce qu'il en sait,
le divin, le sacré,
du besoin, de l'ardeur,
de la honte, de la peur,
de la peur de glisser
en ayant consommé
cet amour passionné ?

Il n'en sait rien sans doute,
mais il sait ce que coûte
à un cœur solitaire,
à une âme réfractaire,
le prix du "rien à faire",
de l'amour étouffé
de deux êtres, à jamais,
maintenant séparés.

À jamais disait-il.
Lui, l'idiot, l'imbécile,
le poète à scandales,
romantique à deux balles,
mais j'oserai lui dire,
que du meilleur au pire
au hasard d'une rencontre,
j'irai dessus ton ventre
poser tous mes cheveux.
Cet endroit où, moins vieux,
étaient cloués mes yeux.

Et ce jour-là peut-être,
sans rien faire paraître,
on ira pour toujours,
se noyer dans l'Amour.


 
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   David   
9/5/2008
Bonjour Arnoallar,

Ton poême m'a beaucoup plus, sa musique est trés jolie, "coule de source" lui irait comme un gant, bravo !

   Pattie   
10/5/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↓
J'aime bien l'intensité détachée du poème. Le début tout calme, et puis le petit crescendo jusqu'à la bravade finale de l'amant(e) qui s'accroche et qui l'assume. "J'irai poser tout mes cheveux", ça me fait rire, mais je trouve ça joli. La fin est plus faible en intensité et en intérêt, mais ça permet d'atterrir en douceur.

   Anonyme   
26/7/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
De votre poème, j'ai fait plusieurs lectures, il est très mélodieux.

Lecture à voix basse, lecture à voix haute, le plaisir est toujours aussi intense, les mots sont musique, il glisse. Vous avez su crée une délicate harmonie qui charme.

J'aime comme vous arrivez à faire s'enchevêtrer les strophes les unes avec les autres. Elles forment ce bel ensemble, elles semble indissociables l'une envers l'autre, comme le serait deux êtres aimants, sous les tourments de l'Amour.

Totalement conquis par cet écrit, en sa totalité, cependant je retiendrai la dernière strophe :

" Et ce jour-là peut-être,
sans rien faire paraître,
on ira pour toujours,
se noyer dans l'Amour. "


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