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Poésie néo-classique
beran : Si tu savais combien...
 Publié le 14/03/08  -  6 commentaires  -  649 caractères  -  67 lectures    Autres textes du même auteur

Si tu savais...


Si tu savais combien...



Que c'est bon d'aimer,
De sentir son cœur gonfler
Comblé et serein...
À n'en plus finir.
De siroter le bonheur,
Flirt en main.
De compter pour du beurre
Les choses moindres.
De créer des jardins
Fourrés aux câlins.
De susurrer au pire
"Si tu savais combien..."

Que c'est dur de haïr,
De sentir son cœur aride
Maté et mesquin...
À n'en plus donner.
D'ingurgiter la douleur
Heurt au poing.
De compter pour de vrai
La moindre erreur.
De semer des ravins
Enduits de chagrins.
De hurler de dépit
"Si tu savais combien..."


 
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   Anonyme   
14/3/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Une belle dualité entre l'amour et la haine ! Moi, je préfère aimer !

   Anonyme   
14/3/2008
Bonjour beran, désolé mais moi je ne vois ici qu'une succession de banalités.

L'amour, la haine... Oui, pourtant tout est dans la façon de l'exprimer...

   clementine   
14/3/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↓
J'ai bien aimé ces 2 sentiments frères jumeaux, un peu janus, à double face, placés en miroir ou dos à dos c'est selon.

Pas transcendant (mais je suis sûre que ce n'était pas le but)mais agréable.

   Sanderka   
14/3/2008
"Créer des jardins fourrés aux câlins", j'ai bien aimé le clin d'œil entre fourré le nom, et fourrer le verbe. Si clin d'œil il y a, bien sûr.

Que c'est bon d'aimer, que c'est dur de haïr. Si tu savais combien de fois j'ai regretté l'un et l'autre.
Y aurait-il entre les deux un no man's land appelé "pardon" ?

   Anonyme   
14/3/2008
Je t'aime ou je te hais ? J'aurais aimé un peu plus d'épices.

   Anonyme   
27/6/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Entre "amour" et "haine", ne dit-on pas qu'il n'y a qu'un pas. Mais je préfère n'avoir jamais à le franchir, en gardant le meilleur l'amour.
Il vaut mieux l'indifférence à la "haine" qui n'engendre rien de bon, ni pour l'un, ni pour l'autre.

Les deux formulations sont faites avec des arguments frappants d'un côté comme de l'autre, dans les deux il y a cet ingrédient étrange qu'est la "passion", cet excessif qui n'apporte pas que le bon dans un sentiment.

J'aime vraiment beaucoup la première strophe qui est succulente :

" Que c'est bon d'aimer,
De sentir son cœur gonfler
Comblé et serein...
À n'en plus finir.
De siroter le bonheur,
Flirt en main.
De compter pour du beurre
Les choses moindres.
De créer des jardins
Fourrés aux câlins.
De susurrer au pire
"Si tu savais combien..."

J'en aime la formule "De siroter le bonheur" ... savoureuse à souhait.


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