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Poésie néo-classique
BGDE : Isabelle
 Publié le 11/02/08  -  3 commentaires  -  754 caractères  -  64 lectures    Autres textes du même auteur

Rien de particulier à dire.


Isabelle



Angélique, presque pudique, simplement
Gaie, féline, sauvageonne, un brin garçonne.
Vite, allume les tentations du printemps,
N’attends pas que notre obsession nous désarçonne.


Ma conscience tourmentée de faux repenti
A braconné parmi tous les rêves rebelles,
Ce désir honteux qui n’est jamais reparti,
Depuis que je t’avais vue, petite Isabelle.


L’ombre te retenait et formait des velours
Jusqu’au creux du cou et de coupables envies,
Aussi, là, sous ta chemisette, en contre-jour.


N’y tenant plus, le vent écartait, hors du jean,
Des franges effrontées, nacrées, qui courtisaient
Tes deux hanches d’ambre en ricanant de mon spleen.



 
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   Anonyme   
11/2/2008
 a aimé ce texte 
Bien
C'est léger et frais dans l'expression. Cela sent l'adolescence, la miniature dans l'évocation et le frémissement.

Pour la forme Alexandrin. Sur la musique est simple à l'écoute... elle ne chante pas comme une déclinaison enthousiaste, des envolée lyrique ou mélancolique mais c'est intéressant dans la forme évocatrice;

   Lariviere   
14/2/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Oui, c'est d'une qualité certaine et plutôt bien exprimé...


J'aime particulièrement le deuxième quatrain. J'aime beaucoup cette image :

"Ma conscience tourmentée de faux repenti
A braconné parmi tous les rêves rebelles,"

Il y a dans ce poème une écriture mîtrisée et singulière qui s'échappe parfois agréablement, légère au milieu de la forme conventionnelle... Les césures en sont un exemple sur la forme, mais il y a aussi de belles images comme celles citées plus haut ou encore :

"L’ombre te retenait et formait des velours"

"Tes deux hanches d’ambre en ricanant de mon spleen."

Les vers sont parfois inconstant qualitativement d'après moi, mais c'est plutôt pas mal du tout dans l'ensemble...

Merci !...

   Anonyme   
28/7/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'aime ce déroulé de mots plaisants, de plus un petit côté harmonieux, donne un rythme musical appréciable.

La belle fluidité de ce poème, laisse ainsi apparaître des images tout en douceur, j'aime beaucoup cette phrase :

" L'ombre te retenait et formait des velours "

Un écrit subtile, j'en ai aimé le fond comme la forme.


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