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Poésie libre
Blacksad : Un point
 Publié le 31/10/16  -  13 commentaires  -  390 caractères  -  251 lectures    Autres textes du même auteur

La poésie peut-elle être autre chose qu'amoureuse ?


Un point



Dans l'infini des multitudes
À la croisée des mondes
Un point
Niché au cœur de tes reins
Dans les étoiles de tes rires
À l'aube de tes mains
À la pointe de tes délires

Dans la nuée des solitudes
À la noirceur de l'onde
Tu es
Dans le délié des ombres
La caresse du sable chaud
À la vertu sans nombre
Du printemps nouveau


 
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Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Lulu   
31/10/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Blacksad,

j'ai bien aimé lire ce poème tout simple et tout frais.

Je n'ai pas perçu le jeu des rimes d'emblée, m'étant attachée au fond de ce texte court et à ses images.

J'ai préféré la seconde strophe à la première. Ses images m'ont plus parlé, et j'ai beaucoup aimé l'idée des deux derniers vers.

La poésie peut bien "être autre chose qu'amoureuse", mais elle est toujours plaisante à lire en ce qui me concerne...

Au plaisir de vous relire.

   Anonyme   
31/10/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Un poème agréable et doux, même si pour moi, il y a trop de "tu" "tes"...

C'est plutôt plaisant à lire, mais les "tes" dans la première strophe sont, je trouve, un peu trop insistants et finalement alourdissent le propos.

   Pimpette   
31/10/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément
J'aime beaucoup cette façon de dire que la poésie est partout au centre profond de nos vies...du bonheur parfois...du chagrin aussi!

Donc, un sujet profond traité avec force et simplicité

""Dans les étoiles de tes rires
À l'aube de tes mains
À la pointe de tes délires""

   arigo   
31/10/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
C'est court, efficace.

Le poème n'en dit pas trop, juste l'essentiel, coincé entre "l'infini des multitudes" et "un point". Un essentiel qui permet de décliner son imagination indéfiniment.

J'apprécie particulièrement le fait de toucher un sujet sensible, maintes fois exploitées, d'une nouvelle façon, fraîche, originale.

Merci pour le partage.

Arigo

   Anonyme   
31/10/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
la poésie embrasse tous les sujets mais elle reste bien sûr la sempiternelle et fidèle ambassadrice de l'amour.
" Dans le délié des ombres
La caresse du sable chaud
À la vertu sans nombre
Du printemps nouveau " belles images.

La répétition du possessif dans la première strophe me semble alourdir les images.

   Brume   
31/10/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Blacksad,

Vos vers sont plein de vie, une onde chaleureuse, dans les 2 sens du terme, se dégage; à la fois affectueuse et enthousiaste.
j'aime l'effet visuel que me procure ce passage:
"Un point
Niché au cœur de tes reins
Dans les étoiles de tes rires"
Ce point se dessine, et l'amoureuse aussi dont j'aime la représentation.

   plumette   
31/10/2016
 a aimé ce texte 
Bien
j'ai bien aimé la musique de ce poème court, même si le sens m'a echappé.

Le point "niché au coeur de tes reins " m'a intrigué et m'a renvoyé au malheureux caillou qui provoque d'affreuses coliques néphrétiques!! ce qui n'est ni poétique, ni en phase avec ce joli poème!

je ne serais pas contre une petite explication de texte!

"Dans les étoiles de tes rires
À l'aube de tes mains
À la pointe de tes délires"

ces 3 vers ont ma préférence.

Plumette

   jfmoods   
1/11/2016
La question de l'entête, rhétorique, invite, s'il en était besoin, à lire le texte sous l'angle de l'exaltation des sentiments.

Le poème est composé de deux septains. Malgré l'irrégularité des vers (2, 5, 6, 7 et 8 syllabes), on perçoit une certaine symétrie dans la construction, des procédés instituant, à leur manière, une dualité, un jeu subtil de correspondances amoureuses.

Les vers de chaque strophe (1 et 8, 2 et 9, 3 et 10, 4 et 11, 5 et 12, 6 et 13) se répondent au nombre de pieds. Seul le dernier vers du poème déroge à cette règle.

Les vers 1 et 2 de chaque strophe riment entre eux.

Les vers 4 à 7 de chaque strophe sont construits en rimes croisées, suffisantes ou riches, alternativement masculines et féminines.

L'écho du vers 3 ("Un point", "Tu es") assure la focalisation du regard.

Au-delà de ces remarques liminaires sur la forme, attardons-nous un instant sur le fond. Du fait de l'état amoureux, le poème est fortement structuré par la connivence entre cosmos ("infini", "la croisée des mondes", "étoiles", "nuée") et microcosme (le titre, présent également dans le texte : "Un point", éléments délimitant le territoire intime représenté par l'Autre : "au coeur de tes reins", "tes rires", "l'aube de tes mains", "la pointe de tes délires"). L'image la plus prégnante du poème est la somptueuse périphrase, construite en diérèse, et désignant la lumière ("le délié des ombres"). Elle prolonge, avec la plongée allusive dans les eaux du Styx ("la noirceur de l'onde"), une renaissance à la vie, à la sensualité (groupe nominal : "la caresse du sable chaud", hyperbole : "la vertu sans nombre du printemps nouveau") qui donne l'impression de pouvoir soulever des montagnes.

Merci pour ce partage !

   HadrienM   
21/11/2016
 a aimé ce texte 
Pas
L'écriture est d'une sensible efficacité. Ce n'est pas pour autant que le poème est bon.

J'ai lu quelques lieux communs, même s'ils sont traités avec une ou deux métamorphoses :

— Dans le délié des ombres / La caresse du sable chaud
Le "délié des ombres" est plaisant, c'est le vers suivant qui semble pâle.

— À la vertu sans nombre /Du printemps nouveau
La "vertu sans nombre" est réellement intéressante, mais le vers suivant est plutôt banal (même s'il est question de nouveauté !).

L'écriture est néanmoins bonne : l’œil est nourri d'un projet poétique clair. Ce poème est carnassier, et il l'assume : les reins trembleront, pour sûr.

La ponctuation n'existe pas : belle affaire ? Je ne sais pas. Je lui trouve souvent un supplément d'âme. La virgule marque la respiration : comment ne pas utiliser avec profit l'inspiration et son épouse, l'expiration, dans une poésie érotique ?

D'emblée, ce poème ne m'a pas semblé bon. Et après examen, il ne l'est toujours pas : j'ai affaire à quelques évidences nouées avec brio. Le brio ne devrait pas se trouver dans les nœuds marins.

Bien à toi.

   hersen   
1/11/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je vais faire un commentaire de Normand : j'aime ce poème par sa brièveté...mais je l'aurais bien "lu" un peu plus !

Du coup, je me laisse juste porter, j'arrive à la fin et je suis bien curieuse des vertus du printemps nouveau dont on ne me dira pas plus; Sniff.

merci pour cette lecture.

hersen

   Vincente   
1/11/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Bonsoir Blacksad,

J'ai bien aimé la lecture et bien que ma compréhension ne soit pas forcément celle proposée, je reste intéressé d'en connaître sa signification.
Pour ma part, je vois votre cible, ce point et l'expression qui s'en réclame, sur deux plans procédant de dynamiques complètement différentes et pourtant concomitantes. En fait, je vois une localisation mythique du plaisir féminin, le point G, et la passion amoureuse qui se décline entre autre dans les délices charnels, il me semble que c'est dans la rencontre des lieux d'esprit et du corps "À la croisée des mondes" que se trouve votre regard.
Je regrette ainsi la concision de l'évocation, l'écriture étant agréable, j'en aurais bien bu quelques verres supplémentaires, qui peut-être m'auraient attisés les sens plus fortement.

   Sodapop   
3/11/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
J'aime particulièrement les poèmes courts, qui vont à l'essentiel. Pourquoi écrire des pages dans lesquelles il serait trop risquait de se perdre. Faire naitre une sensation, une émotion, peut être fait en quelques vers, quelques mots bien choisis et accrocheurs. L'ensemble est cohérent, homogène et ce point nous mène à une seule et même convergence, la poésie au centre de toutes convictions. Merci.

   Alcyon   
9/11/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour

mon attirance va vers des poèmes comme celui-ci
dire l'essentiel en peu de mots et sans ponctuation
et en ce sens c'est une belle réussite
j'ai particulièrement aimé
Niché au cœur de tes reins
Dans les étoiles de tes rires
À l'aube de tes mains
À la pointe de tes délires

merci et en attente d'un autre à lire

Alcyon


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