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Poésie contemporaine
BlaseSaintLuc : La Provence… peut-être
 Publié le 06/07/25  -  5 commentaires  -  1062 caractères  -  64 lectures    Autres textes du même auteur

Ma grand mère est née à Clamensane, Alpes-de-Haute-Provence.
Ce poème lui est dédié.


La Provence… peut-être



Sous les mas de Provence, où le soleil s'enflamme,
Au pied de la colline, un vent chaud nous caresse,
Les ombres des cyprès abritent belles dames,
L'air vibre du beau chant des cigales, sans cesse.

Au cœur des villages, les fontaines sont reines,
Des campaniles blancs percent l'azur du ciel,
Leurs cloches de bronze sont gardiennes des plaines,
Berçant l'heure sieste d'un murmure de miel.

Des maisons pierre sèche dorment sous les tuiles,
Un gecko sur les toits observe les volets.
Le marché du dimanche, ses parfums, ses huiles,
Et voici la Manon qui guette le Papet.

À Pagnol, Aubagne, et à Giono, Manosque,
Petits châteaux de mer et grands chemins de vent.
Le hussard déserteur était là, sous un kiosque,
Il parlait de regain, et de Mistral rêvant.

Ce soir, concert de grillons et bal des cigales,
Sous la voûte étoilée, la fête bat son plein.
Les santons s'animent dans la nuit provençale,
Et l'écho des tambourins emplit l'air serein.


 
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   poldutor   
25/6/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour
Magnifique hommage à cette terre du sud qui a donné tant d'auteurs de qualité, oui le son des tambourins accompagne la musique des cigales, et le gecko tapi sous les tuiles guette le vibrionnant moustique. Bravo pour ce joli poème, qui donne envi de se mettre à l'ombre d'un oranger en fleurs.
Cordialement .
poldutor en E.L

   Provencao   
6/7/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour BlaseSaintLuc,

Un charme indéniable que la Provence....

Merci pour ce joli clin d'œil...

Es plen d'éstello aperamount!

Au plaisir de vous lire ,
Cordialement

   papipoete   
6/7/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
bonjour BlaiseSaintLuc
Sous les mas de Provence, on vit au rythme des saisons que le vent anime, qui les grands cyprès, qui les légendes de Pagnol quand Manon courait dans la montagne, et les cigales en mettent un coup à frotter leurs cymbales.
C'est là qu'est née mémé, et je me souviens de ses cueillettes de romarin, la farifoule embaumant, et la lavande qu'en ce temps-là, les touristes n'envahissaient point caméra en main.
Et je me rappelle des crèches, que les santons rendaient vivantes, devant mes yeux ébahis de minot ;
c'était bien le temps de ma grand- mère, alors qu'au loin résonnaient tambourins et fifres gais...
NB tout est apaisant dans ce poème, et le gecko lui même prend la mouche, de n'être pas la star de ces lignes, puisque c'est mémé qui trône en majesté.
Cher poète, ne disais-tu pas " je vais m'écarter un peu quelque temps ? " cela semble mal parti, puisque voilà qu'à nouveau on te publie.
Pour critiquer, je dirais que cette carte postale provençale est un brin narrative, mais cela ne me choque pas, puisque moi aussi je narre...
la dernière strophe si mignonne, fait oublier le noir des infos dans le monde ; ça fait grand bien !
techniquement, le 13e vers a perdu un pied ( sûrement sous le cagnard du Midi )

   Boutet   
6/7/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Un beau tableau de la Provence où sévirent tant de peintres et d'écrivains. Me reviennent en mémoire en lisant ce poème, les films et les écrits de Pagnol, Giono et bien d'autres.
Une lecture qui ravive notre jeunesse.

   Damy   
6/7/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Vos vers me donnent envie de prendre le train (s'il n'y eut pas la grève) pour faire connaissance avec Manon.

"À Pagnol, Aubagne, et à Giono, Manosque,
Petits châteaux de mer et grands chemins de vent.
Le hussard déserteur était là, sous un kiosque,
Il parlait de regain, et de Mistral rêvant."

Et pas de Mistral gagnant ? (je sais votre aptitude à l'humour ^^)

Je me joins à tous les déserteurs.

https://www.youtube.com/watch?v=9RNh4fssqpE&list=RD9RNh4fssqpE&start_radio=1


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