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Poésie libre
Blyne : Éternelles éphémères
 Publié le 15/01/18  -  8 commentaires  -  325 caractères  -  193 lectures    Autres textes du même auteur

Bonjour, ceci n’est pas forcément la version définitive mais je souhaiterais connaître des avis sur ce texte. Merci par avance pour vos avis et conseils.


Éternelles éphémères



Plus qu’une âme, une étoile s’évapore,
Perte irrémédiable.
Les frêles luminophores de son aura s’attardent ;
Et dans un monde à jamais différent,
Avant même achever d’étinceler,
L’astre s’éteint…
Laissant pour toute trace, simple souvenir évanescent,
Une éphémère lueur désormais orpheline.


 
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   papipoete   
27/12/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
libre
Comme le thème de votre poème, vous avez choisi d'écrire d'un coup de plume éphémère ; sitôt posée, votre plume s'envola !
L'exercice est ardu, de faire si court pour dire en quelques mots votre pensée !
Votre toile resplendit, et l'on voit bien la scène de la nimbe vaporeuse, simple trace de " l'astre éteint " .
Je trouve votre texte extrêmement poétique, et aimerais bien qu'il fût diffusé dans les colonnes oniriennes ; il épaterait sans doute le lectorat !
papipoète

   Anonyme   
3/1/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↓
J'aime Hubert Reeves et celui-ci explique très poétiquement mais à sa façon ce phénomène que avez décidé de poétiser:
la lumière que nous percevons peut émaner d'astres morts depuis des milliers d’années à l'instant précis où nous la captons.
Cependant, je ne trouve pas de transducteurs signifiants, et dans votre poème, capables de relier ce phénomène à notre condition d'êtres éphémères.
Si ce parallèle est suggéré, il est à mon sens trop évanescent.
Faute peut-être à la brièveté du poème.
Fowltus en EL
Bonne continuation et exploration poétique.

   Provencao   
4/1/2018
 a aimé ce texte 
Bien
Ce qui m'a interpellée dans cette poésie libre que vous nous proposez c'est cette notion" d'éphémérité.."........

Et ce qui me pose question c'est cette profusion de mots plus éphémères les uns que les autres, comme une ombre chinoise qui s'envole sitôt apparue....

Et, brusquement, cet étonnement qui semble nous faire prendre conscience que ce que l'on croit réel nous glisse entre les doigts comme une trace, un rêve, un songe: " Laissant pour toute trace, simple souvenir évanescent,
Une éphémère lueur désormais orpheline."

Est-ce une métaphore de notre vie, dans laquelle nous sommes toujours en action, avec nos demandes, nos désirs qui vont et viennent sans cesse en renouvellement: "Les frêles luminophores de son aura s’attardent;
Et dans un monde à jamais différent,
Avant même achever d’étinceler,"?

C'est ainsi que j'ai ressenti votre poésie.
J'aimerais que vous nous en disiez un peu plus.

Merci.

Au plaisir de vous lire.
Cordialement

   Arielle   
4/1/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↓
En utilisant la métaphore de l'étoile dont nous percevons encore la lumière après son extinction, je suppose que vous avez voulu illustrer la brièveté de nos attachements qui ne survivent un temps que grâce au souvenir. Peut-être évoquez-vous un deuil par cette "perte irrémédiable" qui vous laisse orphelin(e) ?
Si l'idée est bonne, je trouve qu'elle mériterait d'être développée un peu pour ne pas laisser le lecteur dans le doute. Le flou est souvent un bon outil en poésie qui aime utiliser les doubles sens mais dans le cas de votre texte quelques éclaircissements ne seraient pas superflus

   Gouelan   
15/1/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
À la lecture de votre poème j'ai d'abord pensé à l'évocation d'un deuil.
Deuil d'un être cher semblable à la perte d'une étoile.
Une étoile morte continue de vivre tant que nous la voyons, tant que nos pensées l'imagine. Lorsqu'elle s'éteint définitivement à nos yeux, c'est une deuxième mort, celle de l'oubli. Une trace éphémère, orpheline, abandonnée.

La brièveté de votre poème laisse toute la liberté au lecteur d'imaginer une histoire. Dans un ciel étoilé on peut tant rêver...

   Anonyme   
15/1/2018
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour,

Alors je suis de la chipote, donc je vais commencer par là :

Avant même achever d'étinceler : me semble incorrect, grammaticalement parlant Avant même d'achever me semble plus juste, non ?
Quoi qu'il en soit, en lecture ça me perturbe, si c'est un choix, j'aimerai que vous puissiez me l'expliquer, svp.

L'oxymore-titre : ne me convainc pas. Je comprends. Je visualise bien à la lecture du poème. Mais pour moi c'est encore trop gros.

Évaporation me dérange. L'étoile, ce sont des gaz soumis à fusion. Pas des liquides soumis à évaporation. Une étoile, ça se dilate, ça s'effondre sur soi-même, ça explose et forme des trous noirs mais jamais ça ne s'évapore (le plasma et les gaz ne contenant pas d'eau c'est scientifiquement impensable)... bon, je peux admettre a licence, mais je ne la comprends pas.

Dans le même ordre d'idées : évanescent, qui est juste mais faible dans le contexte.
Ou frêle pour qualifier luminophores en opposition totale avec la réalité.
Ou Perte irrémédiable. qui tombe là comme un cliché inutile.

Ensuite, pour les points positif :

J'aime la concision. C'est percutant, c'est clair (sorti des détails repris ci-dessus qui, comme je le mentionne en préambule ne me chiffonnent que moi personnellement).
J'aime ici le fait de mettre en parallèle la réalité de l'étoile et ce qu'on en perçoit de notre point de vue terrien.

J'aime luminophores : bien que je ne comprenne pas le choix assez technologique du mot (majoritairement utilisé pour qualifier les leds, les tubes cathodiques), je trouve qu'il fonctionne poétiquement bien dans le contexte...

J'aime la trace que laisse votre poème dans son ensemble. On se sent triste, sans comprendre vraiment pourquoi.

La ponctuation me plait énormément.

Voilà, vous m'excuserez pour le commentaire plus long que le poème...

L'ensemble est agréable à lire superficiellement, sans trop se poser de questions, pour moi c'est encore perfectible, notamment en vous défaisant des artifices ou pirouettes stylistiques utilisées pour vous concentrer sur le sens profond des mots utilisés. Je suis certaine qu'en ciblant mieux vos choix, vous pouvez encore minimiser votre propos et en tirer un résultat encore plus explosif.

Mais vous donnez l'impression de refuser la violence de la mort d'une étoile (vous l'évoquez sans nous la claquer au visage), ce qui est un choix, que je respecte. Peut-être induit par la métaphore que vous souhaitez non violente ? Peu importe au final...

Cependant dans mon petit monde à moi, la perfection - proche - est nécessaire sur un format poétique aussi court.

J'ai apprécié ma lecture, pourtant, et les tergiversations qu'elle a apportées dans son sillage...

Merci donc, et au plaisir de vous relire.

   Anonyme   
15/1/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
L'oxymore du titre est intéressant.

Est-ce, ici, la relation faite entre les étoiles et les âmes ?

" Plus qu’une âme, une étoile s’évapore ".
" Avant même achever d’étinceler,
L’astre s’éteint ".
La science nous a appris que, longtemps après qu'elles se sont éteintes, la lueur des étoiles nous parvient encore.

" Perte irrémédiable ".
" Laissant pour toute trace, simple souvenir évanescent... "
Irréfutable pour une étoile ; mais qu'en est-il des âmes ? La question restera toujours posée.

   Gabrielle   
22/5/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un poème qui joue avec le terme "lueur" et ce qu'il représente en première puis seconde partie de texte.

Une jolie métaphore : "Plus qu'une âme...s'évapore". L'étoile s'évapore mais ne s'éteint pas.

Il faut attendre la séparation entre les deux parties du poème (qui peut représenter la mort physique) pour qu'apparaisse "L'astre s'éteint...".

En seconde partie de texte, la lueur est devenue "souvenir" : "Laissant pour toute trace, simple souvenir évanescent,
Une éphémère lueur désormais orpheline."

Au plaisir de vous lire.


G. Michel


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