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Poésie libre
Capry : Repeindre les murmures
 Publié le 16/03/21  -  11 commentaires  -  1619 caractères  -  262 lectures    Autres textes du même auteur

Sidération.


Repeindre les murmures



Reprendre la plume d’écrire tes peines sur des murs débris
Puisqu’il faut puiser dans mille feux la force de vieillir et clore les chapitres
Collés à la peau de tes jours par l’amour

Tu cours, tu cours et parcours l’univers de tes vers hybrides,
Parfois si tard, jusqu’aux crépuscules des murmures, d’une ride
Tu t’emmures et mesures la difficulté à être,
À parcourir les centimètres qui t’éloignent de ta vie

Tant pis, celle-ci ne sera plus la même.
Même si au loin, le murmure, lui est fidèle.
Tu t’emmures à glacer l’avenir et cette question : pourquoi partir ?

Alors, une voix d’antan t’ordonne : « File avant que ton âme ne te dépasse ! » Tu frémis.
Cette voix reviendra et te demandera : « Une amitié, s’il te plaît, sans peur du lendemain. » Ta réponse évasive, tu méditeras des jours meilleurs.

Tout semble attendre l’hiver
Vertige de tes idées vagabondes,
Ton songe te sert ce que tes vers ne te donnent plus
La voix d’antan revient, capricieuse. Elle s’installe chez toi

Puis une idée s’ajoute à ta douleur, t’éclaire de ses pleurs
Tout redevient fécond, douceur. L’espoir est las.
La voix reprend : « N’aie crainte, s’il te plaît. Fais encore ce qu’il te plaît. »
Tu fais un bond car tu comprends qu’il est encore temps, l’amour sera toujours gagnant.

Enfin tu te décides. Tu reprends ta plume pour écrire ce qu’il faut repeindre de murmures
De tes mains, sur tes murs au fusain
Tu projettes, tu t’imagines
Tu sais, à présent, comment façonner demain.


 
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Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   papipoete   
16/3/2021
bonsoir Capry
je ne vais quand-même pas laisser votre texte, esseulé à attendre que sur lui, l'on se penche !
Je n'ai pas le recours de copier sur les autres, pour étayer mon discours ; en plus, lors de ma première intervention, je fus " modéré " de n'avoir pas argumenté...
Je devine une supplique à un être cher, celle d'avancer, ne plus se retourner derrière et oublier... repeindre les murs d'oiseaux, ou d'un pastel, même d'un noir de Soulages...tout recommencer à zéro.
NB moi, le narrateur suis bien emprunté pour vous suivre dans le dédale de votre inspiration : je serais bien hypocrite de dire que j'aimai, alors que j'aurais dû passer mon chemin...
Pour cette fois, je ne noterai pas, en espérant que les amateurs du genre viendront sous vos lignes, vous faire sourire ?

   Lebarde   
17/3/2021
Devant un texte relu plusieurs fois, dont je n’arrive à trouver ni le sujet ni le sens et dont l’écriture ne m’inspire aucun sentiment, aucune émotion, aucun intérêt particuliers, alors que pourtant il est présenté à la réflexion et à l’avis de lecteurs qui pourraient être pris pour des gogos, deux attitudes sont possibles:

- le mettre à la corbeille avec une dédaigneuse indifférence qui pourrait passer pour de l’arrogance suffisante et supérieure,

- le dire avec le plus de tact possible, ce que j’essaie de faire ici, au risque de passer par un ignare inculte, en refoulant mon incompréhension et mesurant l'écart qui peut me séparer de certains aspects de l’expression littéraire .
Vous comprendrez que je ne note pas.

   Myndie   
16/3/2021
 a aimé ce texte 
Pas
Bonjour Capry,

C'est un titre aussi joli que l'intention en est poétique : « repeindre les murmures ».
J'ai lu et relu votre poème pour essayer de m'en pénétrer.
J'ai beau être aguerrie à la poésie libre et défendre haut et fort le choix d'être obscur, de ne rien expliquer, afin de n'exprimer que l'émotion pure, j'avoue qu'ici, je me suis heurtée à un mur.
Je n'ai rien ressenti. Pourquoi ? Parce que tout a ses limites et que trop d'hermétisme tue l'hermétisme.
Par ailleurs, j'ai été fortement gênée par des formulations maladroites ou peu élégantes :
«  Reprendre la plume d’écrire tes peines » (pour écrire sans doute?)
«  tu cours et parcours l’univers de tes vers hybrides » (avec tes vers, ou alors « tu peins l'univers de tes vers »)
«  Ton songe te sert ce que tes vers ne te donnent plus » ??

Enfin voilà, je pense que néanmoins tout n'est pas négatif, j'aime bien les trois derniers vers par exemple. Donc, potentiellement, il y a quelque chose derrière tout ça, qu'on a cependant beaucoup de mal à déceler et surtout, le souffle poétique fait défaut à votre texte

Mais à mon avis, vous devriez un peu retravailler le tout, en évitant toute précipitation.

   Angieblue   
16/3/2021
 a aimé ce texte 
Bien
Salut,

Je trouve intéressantes d'un point de vue poétique les strophes 1, 2, 5 et 7.
Je déplore dans les autres passages le côté un peu trop narratif.
Les mots de liaison coupent aussi le souffle poétique (Alors, Puis, Enfin).
Pas fan, non plus du "Tant pis".
Maladroite la répétition de "même" dans la 3ème strophe.
Dommage car à côté de cela il y a de très bonnes choses comme:
"la plume d'écrire tes peines" c'est très musical même si ça ne veut rien dire...
"collés à la peau de tes jours"
"d'une ride/tu t'emmures"
"Tu murmures à glacer l'avenir"

Jolie l'allitération en "v" de la strophe 5.

Et vraiment excellent toute la dernière strophe qui illustre le titre.
C'est très beau "ce qu'il faut repeindre de murmures" et "comment façonner demain".

Il faut juste canaliser tout ça, recentrer, condenser en exploitant les images poétiques et en évitant de les noyer dans des passages de récit...Il faut que ce soit moins bavard et plus suggestif.

En tout cas, il y a un potentiel.
Par contre, j'ai préféré votre précédent texte.

Mon conseil, passez plus de temps sur vos textes, il faut être un peu comme un sorcier-orfèvre qui sculpte minutieusement un bijou qui aura un pouvoir magique...

   Ligs   
17/3/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonsoir,
J'ai moins accroché avec celui-ci, même si l'intention me plait beaucoup, et j'y ai vu de beaux éclairs.

Ce qui me dérange :
- l'emploi du "tu", qui par réaction envers cette voix qui cherche à me faire vivre quelque chose que je ne veux peut-être pas, me bloque dans une posture de rejet.
- la longueur. Il me semble que vous pourriez dire la même chose en moins de mots. Dire un maximum avec le moins de mots possibles, c'est un des défis de la poésie (ce que Nietzsche disait de sa philosophie). Ce que vous aviez très bien réussi dans votre poème précédent. Ici, vous employez des phrases complètes, prosaïques... "tu fais un bond car tu comprends qu'il est encore temps" ; "cette voix reviendra et te demandera"...
- le côté narratif, qui dilue la poésie
- quelques maladresses : la répétition "tu cours, tu cours, et parcours", qui n'apporte rien selon moi ; "l'amour sera toujours gagnant", prosaïque...
-un manque d'unité

Mais le texte est très riche, avec :
- des images très poétiques, "des murs débris" les "crépuscules des murmures" ; "vertige de tes idées vagabondes" ;
- des tournures originales : "reprendre la plume d'écrire tes peines", que je comprends comme une métonymie (la plume remplace... l'envie ? L'habitude ? La peine ? - l'expression "prendre la peine de" me semble cachée derrière...)
- le jeu sur les sonorités : "être / centimètres qui t'éloignent de ta vie" , les nombreuses allitérations et assonances, auxquels je suis sensible, et qui manquent cruellement dans les textes classiques.

   Provencao   
17/3/2021
 a aimé ce texte 
Bien
"Tu sais, à présent, comment façonner demain"


Ce vers, me suggère le pari qu’un monde autre que celui que nous avons sous les yeux, mais qui commencerait à partir de là, ne relève pas plus du fait de repeindre les murmures et ce que nous désirons ou ce qu’on espère de nous, que de réaliser ce que nous sommes contraints à dire, ou ce que nous avons à cœur de dire, quand nous sommes face à face, de façon conflictuelle, dans l’improvisation....et que nous décidons.

C'est ainsi que j'ai perçu votre sidération.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   sauvage   
17/3/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Capry,

j'en ai profité pour lire également votre première poésie postée sur Oniris, "Accroche ta peau". Ici, est-ce de l'écriture automatique à nouveau ? Si ça l'est, je suis admiratif car j'en suis incapable.

Je n'aime pas particulièrement la poésie linéaire, la narration obligée avec une facilité de lecture ; j'apprécie parfois une écriture torturée, parfois chaotique, mystérieuse. Pour faire court, ce poème ne se livre pas facilement au lecteur, les interprétations sont multiples. Par exemple, personnellement, j'y vois un grand poème d'amour impossible.

La 3° strophe, que j'estime d'une importance capitale, aurait peut-être mérité des vers plus espacés graphiquement avec des sauts de lignes répondant à la ponctuation choisie.

Pour être un peu plus critique, j'oserais dire que l'ensemble n'est pas de qualité égale mais se tient. Le texte peut encore gagner en force en resserrant l'écriture davantage.

Merci pour le partage.

sauvage

   Cristale   
17/3/2021
Que cela reste entre nous Capry : je veux bien essayer de "repeindre les murmures" avec vous mais il faudrait que vous me confiiez les codes des graduations de vos couleurs sans quoi je ne garantis rien du résultat.
Dites, pourriez-vous éviter de mettre des coups de pinceaux aussi longs parce que j'ai du mal à étirer les bras de mes yeux aussi loin ?^-^
Je crois comprendre pourquoi :
"À parcourir les centimètres qui t’éloignent de ta vie"

J'ai du boulot en vue pour remettre un peu d'ordre dans votre salon poétique avant de découvrir votre vrai décor parce que vous en mettez partout, jusque sous les lignes et même entre-mi les lignes (smiley sourire).

Merci de m'avoir reçue malgré mon indélicatesse à déranger votre petit chez-vous sans doute charmant.
Cristale

   hersen   
17/3/2021
 a aimé ce texte 
Un peu
L'ensemble du poème à mon sens se perd trop dans un dédale, et du coup, pour le lecteur, il n'y a pas la sidération escomptée, qu'il cherchait à percer chez le narrateur.

l'impact souffre d'un trop-plein. certains passages sont trop explicatifs, comme par exemple celui-ci :

Alors, une voix d’antan t’ordonne : « File avant que ton âme ne te dépasse ! » Tu frémis.
Cette voix reviendra et te demandera : « Une amitié, s’il te plaît, sans peur du lendemain. » Ta réponse évasive, tu méditeras des jours meilleurs."

car finalement, c'est déjà exposé avant et après.

Le thème est intéressant, mais je trouve la forme trop loin du fond, ce qui perd le lecteur et empêche, finalement, de ressentir cette sidération.

Merci de la lecture.

   madawaza   
23/3/2021
 a aimé ce texte 
Bien
Bonsoir CAPRY
Rattraper les silences
Avant qu'ils crient trop fort,
Retirent l'incohérence
Qui rime sans effort.
Un vers, trois mots, je versifie
Le feu poème oublie la prosodie.
Tu cours, tu cours et l'univers
S'arrêtera pour t'écouter
Et ton fusain trace ses traits
Pour un message d'amitié.
A+

   Anonyme   
7/4/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour (et bienvenue) Capry.

Je vois que ce poème est le second à être publié. j'irai lire le premier, pour voir -suis curieuse-

Le titre est super, j'aurai aimé l'avoir trouvé.
Le texte : j'avoue que le premier paragraphe a failli me faire tourner les talons, tant il me semble surprenant et désagréable au premier abord. La première phrase (et c'est par là que l'on commence) me laisse vraiment perplexe, je ne la comprends pas, ne sais pas où reprendre mon souffle (non guidée par la ponctuation, ce qui n'est pas un souci pour moi, le plus souvent mon instinct sait, lui) et puis le "puisque" si peu poétique au second vers, aïe ! vient ensuite l'amour, pas un bon point pour moi.
Je m'étale longuement sur cette première partie, car je suis restée assez longtemps dessus pour me motiver ou non à poursuivre.
Mon instinct m'a dicté le bon choix, ensuite, tout coule tout seul, est évidence, est image.
Des allitérations, des jeux sur les mots .
Un côté récit qui tient en haleine.
Des vers plus ou moins longs pour ne pas endormir le lecteur.
Ce texte comporte pas mal de "puis, alors, puisque et autre terme "datant la narration". On sent alors la vraie progression pour parvenir à cet "enfin", chouette on est arrivés !

J'ai globalement bien aimé, merci du partage.
Éclaircie


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