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Poésie libre
Claus : Rentrée
 Publié le 06/11/13  -  8 commentaires  -  948 caractères  -  149 lectures    Autres textes du même auteur

Toujours calé
Sur le rythme écolier
De septembre
À septembre


Rentrée



Ça y est !
C’est enfin la rentrée.
Les papas et mamans sont contents.
Les enfants courent et rient et sont contents.
Et moi aussi j’ai mon cartable.
Et mes jouets et mes objets.
Mon seau et ma passoire pour faire du sable doux.
Mon sac est bien lourd et tout prêt.
Pour moi aussi jouer au grand mensonge.
Tu connais ?

« Qui se fait ce que croire que le tous le vouloir
Que le croire le dire vouloir le tous
Ce que le croire je dire
Que vouloir »

Un truc comme ça.
Qui fait qu’on se fait tous croire.
Que les appétits sont comblés.
Que ça suffit.
Qu’il faut bien.
Que vivre.
Seulement.
Et qu’on a eu une idée.
Une idée plus ou moins bien.
Très claire.
Du sens du mot bien.

Dans mon cartable j’ai pris ma passoire moi aussi.
Et mon renonciomètre.
Pour nous passer tout doux.
À la moulinette.


 
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   Lhirondelle   
19/10/2013
 a aimé ce texte 
Pas
Bonjour,

Il y a longtemps que je n'aie pas pris le chemin de la rentrée... et ce, ni en tant qu'écolière ni même en simple accompagnatrice de mes chers bambins qui ont pris depuis longtemps leur envol... c'est peut-être pour ça... que je n'ai pas saisi le "mensonge"...

J'ai bien tenté avec ma moulinette à mots d'opérer tout doux... mais malheureusement j'ai du me résoudre à prendre, moi aussi, mon renonciomètre... je suis peut-être passée à côté d'un chef-d’œuvre... j'attendrais la prochaine rentrée... en attendant, c'est déjà les vacances scolaires... ouf...

Bonne prochaine rentrée

   Lunar-K   
26/10/2013
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,

C'est original, grave sous des abords enfantins et légers. Une rentrée des classes qui ressemble bien davantage à une condamnation à vie, et je suppose qu'effectivement de nombreux enfants le vivent de cette façon. L'école qui à la longue ne rythme et ne formate plus seulement le temps, de septembre à septembre, mais aussi la totalité de l'existence et des pensées. Ecole-passoire qui ne retient que le gros de la vie pour en laisser échapper ce qu'il y a de plus subtil et de plus fugace. Mais le narrateur semble déjà faire preuve de suffisamment de sens critique et d'indépendance pour que je ne m'inquiète pas trop pour lui à vrai dire...

Sur l'écriture, c'est assez réussi également. Ça commence un peu comme ces comptines qu'on apprend aux enfants, mais seulement pour mieux les détourner et les pervertir à mesure que l'on avance. Le rendu est efficace et convient parfaitement au propos qui est ici le vôtre. J'ai bien aimé.

Bonne continuation !

   Anonyme   
6/11/2013
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
" Le grand mensonge ", je ne le distingue pas ici...
Ce n'est sûrement pas à l'école qu'on s'en rend compte.
Le cartable n'y est pas le même que celui que l'on remplit avec les expériences de la vie.
La métaphore est intéressante mais, à mon avis, elle est mal exploitée dans ce texte, pas top à sa place.
Un peu regrettable...

   Pouet   
6/11/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'aime bien, presque beaucoup.
J'ai trouvé ce poème original, sensible et intéressant.
La fin me plaît tout particulièrement.
Le langage est particulier, un "enfant philosophe" un peu. Ou autiste pourquoi pas. En tout cas je salue l'originalité de ce texte.
Bonne continuation.

   senglar   
6/11/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Claus,


Comment ne pas penser aux "Raisins verts" de Jean-Christophe Averty avec cette rentrée passée à la moulinette où l'on a pris soin d'emporter sa passoire et son "renonciomètre"...

L'hypocrisie touillée et retouillée au crible de l'absurde, à déguster en purée et/ou en hachis pour éviter de se faire mal aux dents.

Vive la rentrée !

Lol

Senglar-Brabant :)))

   Sansonnet   
9/11/2013
 a aimé ce texte 
Pas
Je n'ai malheureusement pas été transporté. Car bien que d'un point de vue enfantin, l'effort est à faire des deux côtés, pas seulement celui du lecteur il me semble.
Ainsi, sans magie des mots, sans magie du rythme, me voici fort dépourvu de poésie quand je lis ça.
D'ailleurs, le texte se veut doux et sain (de par le contexte), mais trop agressif par toutes ces QUE de poisson, brutalisant ma lecture.

Bon, on sent une certaine sincérité. Voilà pourquoi ce n'est pas plus bas.

   ffooffoo   
13/12/2013
 a aimé ce texte 
Bien
Le texte m’a porté, mais sans me transporter, comme il l'a été évoqué plus haut.
Si je trouve l’exécution et le style très intéressant et si j’entrevois cet enfant au travers de ces vers, j’ai eu plus de difficulté à véritablement y croire : non pas au contenant, mais au contenu. Une sorte de nostalgie cynique semble émaner des propos de cet enfant qui représente pourtant ce qu’il y a d’innocent dans l’humain. Mais ce n’est que mon impression, et si le fond ne m’a pas totalement rejoint, je trouve néanmoins qu’il s’agit là d’un très beau poème et d’une belle réflexion.

   Anonyme   
4/10/2016
 a aimé ce texte 
Pas
Plus je vous lis et plus je pense qu'il faudrait joindre à vos écrits un mode d'emploi.

Là, encore quel est le fil conducteur, je crois que je finis par faire "la brasse coulée", je m'évertue à vous lire, parce que je me dis que je vais bien finir par discerner une once de compréhension. Je ne suis pas plus bête qu'un autre. Enfin, je doute quand même sérieusement.

Vous présentez cette "Rentrée", comme "un grand mensonge",

" Pour moi aussi jouer au grand mensonge.
Tu connais ? "

Et puis :

" « Qui se fait ce que croire que le tous le vouloir
Que le croire le dire vouloir le tous
Ce que le croire je dire
Que vouloir »

C'est quand même limite, ce charabia ...

Bien trop confus, pour réellement qu'il y soit porté un intérêt.


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